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La campagne britannique n'est pas toujours riante : la voici qui sert de décor à un conte noir aux accents gothiques, une scène de chasse où le gibier est une jeune femme et le chasseur un prêtre diabolique.
Mais ce sera un tableau plus proche de Jérôme Bosch que de John Constable.
L'anglais Benjamin Myers n'en est pas à son coup d'essai et semble s'être fait une spécialité de romans noirs qui prennent place dans la campagne britannique.
On le découvre ici avec sa toute dernière histoire traduite en français : Le prêtre et le braconnier.
Ça s'appelle Beastings en VO : tout un programme pour cette traque lugubre dans un décor vénéneux (comme les champignons), aux couleurs de la fin sinon du monde, du moins de l'humanité.
Les personnages n'ont pas de nom : la jeune fille, le bébé, le prêtre et le braconnier, voici les protagonistes de la chasse à la femme qui est lancée dans les landes de Cumbrie, aux frontières de l'Ecosse.
La jeune fille, sans doute muette et un peu simplette, s'enfuit de la maison où elle avait été placée par le curé qui gère un orphelinat. Dans sa fuite, elle emporte avec elle le bébé de la famille.
On devine un passé lourd de maltraitances (très lourd) : le prêtre est connu pour être un peu trop proche de ses brebis.
Le père de famille demande au curé de lui ramener son enfant. Le berger entend bien récupérer la brebis égarée de son cheptel et, pour la traquer dans les landes, il va se faire aider par un braconnier.
Une chasse à la femme qui va durer plus longtemps que ne le pensait le braconnier ...
Mais le prêtre est tenace et s'obstine dans sa traque.
Dieu ... et peut-être aussi un peu de coke, Monseigneur. Pour aider.
Le dénouement sera à la hauteur de cette traque “infernale” (au sens propre du terme) : les banshees, créatures mythologiques celtes, seront même invoquées ...
Benjamin Myers fait preuve d'une écriture saisissante, ses phrases courtes et brutales, dépourvues de virgules, dessinent une prose aux accents gothiques, aussi rugueuse que la laine épaisse dont il faut se vêtir dans ces terres froides et humides.
Ça gratte et ça démange : on a les pieds dans la gadoue, on est mouillé, on a froid, on bouffe ce qu'on peut, les conserves à même la boîte, on fait ses besoins quand on peut, on se lave encore moins souvent, on crève de soif et de faim, on sue et on pue, on souffre et on survit ...
Voilà une écriture au plus près des corps et de la terre, servie par une belle traduction de Clément Baude : une prose qui rappelle parfois celle de Terres promises de Bénédicte Dupré la Tour, paru cette automne également.
Ici les protagonistes n'ont même pas de nom, peut-être parce que le véritable personnage de ce roman pourrait bien être la campagne anglaise elle-même, encore plus sauvage que ceux qui l'habitent.
La violence est très présente, fortement ressentie mais, paradoxalement elle n'est qu'à peine évoquée : on devine, plus qu'on apprend, le passé terrible de la jeune fille, un calvaire indicible, ce qui nous laisse imaginer le pire.
Et même pour le dénouement, le lecteur n'arrivera que trop tard, condamné à deviner ce qui a bien pu se passer ...
On est finalement terrifié, non pas par ce que nous décrit Benjamin Myers, mais par ce qu'il nous donne à imaginer. Voilà un auteur bien retors.
Les esprits chagrins pourront regretter que les personnages soient proches de la caricature. C'est plus un conte, une fable, qu'un véritable roman noir. Comme si l'auteur voulait préserver son lecteur et instaurer une distance salutaire avec cette sinistre histoire.
Plusieurs attaques au couteau ont lieu dans cet endroit, situé au fin fond de la vallée des Pennines en Angleterre .L'ambiance est particulière dans ces endroits isolés, la justice est rendue par les villageois alcoolisés. Tony Garner braconnier ,simple d'esprit est le coupable idéal. Je m'attendais à une fin haletante....j'étais déçue.
Un polar anglais noir et violent, un flic cabossé. Une disparition d'adolescente. Un histoire qui a hanté mon weekend.
une serie d agressions et de meurtres bouleverse la tranquillité d un village rural anglais. La presse a scandale nationale s empare de l evenement , elle achete le temoignage de la premiere victime et surfe sur la personnalité décompléxée de cette derniere Alors que l enquete pietine, roddy mace, journaliste pour le quotidien local Valley Echo, refuse que le sulfureux tabloid s a^pproprie son scoop. Aidé par l inspecteur james brindle , il s attelle a decouvrir la verité. Les attaques sont elles l oeuvre d un tueur en serie ou le fruit d une malédiction qui pese sur la région?? Un thriller simple mais terriblement efficace
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