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Le rêve du jaguar

Couverture du livre « Le rêve du jaguar » de Miguel Bonnefoy aux éditions Rivages
  • Date de parution :
  • Editeur : Rivages
  • EAN : 9782743664060
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

Quand une mendiante muette de Maracaibo, au Venezuela, recueille un nouveau-né sur les marches d'une église, elle ne se doute pas du destin hors du commun qui attend l'orphelin. Élevé dans la misère, Antonio sera tour à tour vendeur de cigarettes, porteur sur les quais, domestique dans une... Voir plus

Quand une mendiante muette de Maracaibo, au Venezuela, recueille un nouveau-né sur les marches d'une église, elle ne se doute pas du destin hors du commun qui attend l'orphelin. Élevé dans la misère, Antonio sera tour à tour vendeur de cigarettes, porteur sur les quais, domestique dans une maison close avant de devenir, grâce à son énergie bouillonnante, un des plus illustres chirurgiens de son pays.
Une compagne d'exception l'inspirera. Ana Maria se distinguera comme la première femme médecin de la région. Ils donneront naissance à une fille qu'ils baptiseront du nom de leur propre nation : Venezuela. Liée par son prénom autant que par ses origines à l'Amérique du Sud, elle n'a d'yeux que pour Paris. Mais on ne quitte jamais vraiment les siens.
C'est dans le carnet de Cristobal, dernier maillon de la descendance, que les mille histoires de cette étonnante lignée pourront, enfin, s'ancrer.
Dans cette saga vibrante aux personnages inoubliables, Miguel Bonnefoy campe dans un style flamboyant le tableau, inspiré de ses ancêtres, d'une extraordinaire famille dont la destinée s'entrelace à celle du Venezuela.

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Articles (3)

Avis (39)

  • Après avoir lu Sucre noir et Héritage, retrouver la plume enflammée de Miguel Bonnefoy est un véritable plaisir littéraire. En écrivant Le rêve du jaguar - allusion à cette légende des paysans de Macaraibo, au Venezuela, qui pensent que, dans chaque portée de chats, il y a un jaguar – il...
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    Après avoir lu Sucre noir et Héritage, retrouver la plume enflammée de Miguel Bonnefoy est un véritable plaisir littéraire. En écrivant Le rêve du jaguar - allusion à cette légende des paysans de Macaraibo, au Venezuela, qui pensent que, dans chaque portée de chats, il y a un jaguar – il remonte au plus loin possible dans l’histoire de sa famille.
    En quatre grandes parties, d’Antonio à Cristóbal, en passant par Ana Maria et Venezuela, Miguel Bonnefoy réussit une formidable fresque familiale, politique et historique. Si l’action se déroule principalement au Venezuela, le pays de sa famille, Le rêve du jaguar fait un saut au Chili puis à Paris pour se terminer là où il avait commencé, à Macaraibo, mot que, en l’écrivant, j’entends prononcé par l’auteur avec cet accent délicieux difficile à reproduire… par écrit.
    Le petit Antonio Borjas Romero, déposé tout bébé sur les marches d’une église, dans une rue qui, plus tard, portera son nom, débute sa vie terrestre dans des circonstances plutôt difficiles. Teresa, la muette, ne l’aime pas mais le nourrit et s’en occupe. Je suis aussitôt captivé par de savoureuses descriptions tout à tour délicieuses et emballantes.
    L’auteur fait vivre Antonio, son grand-père, qui apprend vite à se débrouiller et à affronter les aléas de la vie. Détail important, dans ses langes, il y avait une petite boîte servant à rouler les cigarettes, petite boîte que mon père appelait sa « botteleuse ». Elle aura son importance au cours du récit.
    Quand le pétrole surgit, près de Macaraibo, après que la statue de Simón Bolivar, le Libertador, à cheval, ait fait escale dans le port de la ville, c’est toute la vie qui est transformée parce que le pays s’enrichit subitement. C’est là qu’Antonio est employé pour construire un mur afin de contenir cette rivière gluante qui remonte des entrailles de la Terre.
    Dans le bordel de Lucrecia Coralina, il est ensuite l’homme à tout faire alors qu’il n’a pas 13 ans. C’est là que Leona Coralina lui procure ses premiers émois…
    Nous sommes dans les années 1930. Inclus dans la famille de Don Victor Emiro Montero qui veut qu’il soit médecin, Antonio est enfin obligé d’aller à l’école.
    C’est là qu’il rencontre Ana Maria et qu’ils se disputent des places de cinéma à gagner. C’est là aussi qu’il relève le défi qu’elle lui a lancé : raconter la plus belle histoire d’amour. La performance est délicieusement contée.
    On le constate rapidement, après cette mise en bouche, le roman de Miguel Bonnefoy est truffé de rencontres et de rebondissements inattendus et surprenants. Je me suis alors laissé emporter par le style exubérant de l’auteur qui raconte une histoire folle permettant de sortir de l’ombre des personnages hors du commun mais aussi une histoire méconnue d’un pays important de l’Amérique latine.
    Au passage, je ne peux pas passer sous silence l’accouchement d’Ana Maria. Miguel Bonnefoy me submerge d’un délire de mots et d’expressions allant jusqu’à développer l’Histoire de ce pays qui donne l’idée aux parents de nommer leur fille : Venezuela !
    Plus loin, l’auteur s’en donne à cœur joie en comptant mythes et légendes sur les pas d’un certain Pedro Clavel, un délire de sorcier, et cette tante Zina qui s’obstine à pousser ce Pedro à aller voir un chamane.
    Si les deux générations suivantes s’installent avec Venezuela puis Cristóbal, l’auteur n’oublie pas Antonio et Ana Maria qui ont dû traverser une période très difficile de dictature, pour un retour aux sources dont Miguel Bonnefoy a le secret.
    Ainsi, Le rêve du jaguar m’a fait rencontrer toute une famille et beaucoup d’autres personnages apportant chacun une touche extraordinaire pendant qu’Antonio et Ana Maria s’engageaient au péril de leur vie pour défendre la démocratie face à la dictature de Pérez Jiménez.
    Enfin, comment ne pas souligner la force et le courage d’Ana Maria qui fut le premier médecin femme de l’État de Zulia, à Macaraibo. Elle n’hésita pas, mettant en jeu sa sécurité, à pratiquer des avortements. Quand ce fut impossible à l’hôpital, elle continua à œuvrer au service des femmes chez elle.
    Antonio, Ana Maria, Venezuela, Cristóbal, ces quatre personnages m’ont beaucoup marqué grâce à l’écriture de Miguel Bonnefoy dont Le rêve du jaguar mérite bien les deux belles distinctions obtenues cet automne 2024 : Grand Prix de l’Académie Française et Prix Femina. BRAVO !

    Chronique illustrée à retrouver ici : https://notre-jardin-des-livres.over-blog.com/2024/12/miguel-bonnefoy-le-reve-du-jaguar-0.html

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  • Avec un talent incroyable de conteur Miguel Bonnefoy nous entraîne dans une saga familiale où se mélangent le réel, l'imaginaire et le fantastique.

    C'est un voyage hors du temps dans lequel je me suis plongée avec délices.

    Avec un talent incroyable de conteur Miguel Bonnefoy nous entraîne dans une saga familiale où se mélangent le réel, l'imaginaire et le fantastique.

    C'est un voyage hors du temps dans lequel je me suis plongée avec délices.

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  • Une saga foisonnante et émouvante sur trois générations, qui parcourt le 20e siècle entre le Vénézuela et la France. Des personnages passionnants au destin inattendu parfois fascinant et un art du récit particulièrement étonnant qui m'a donné envie de lire les autres romans de Michael Bonnefoy,...
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    Une saga foisonnante et émouvante sur trois générations, qui parcourt le 20e siècle entre le Vénézuela et la France. Des personnages passionnants au destin inattendu parfois fascinant et un art du récit particulièrement étonnant qui m'a donné envie de lire les autres romans de Michael Bonnefoy, auteur que je ne connaissais pas. Prix Femina et Grand prix du roman de l'Académie française, des récompenses méritées.

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  • Oh que j‘ai aimé retrouver l’écriture foisonnante de Miguel Bonnefoy, ses descriptions détaillées et la moiteur du pays de son pays, le Venezuela !
    J’ai adoré me trouver désorientée et voyager avec lui et sa famille sur ce vingtième siècle plein de promesses en tous genres et fruit de...
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    Oh que j‘ai aimé retrouver l’écriture foisonnante de Miguel Bonnefoy, ses descriptions détaillées et la moiteur du pays de son pays, le Venezuela !
    J’ai adoré me trouver désorientée et voyager avec lui et sa famille sur ce vingtième siècle plein de promesses en tous genres et fruit de réalisations et de succès aujourd’hui bien loin !
    J’ai ri toute seule malgré la dureté de la vie de ce petit Antonio, ce garçonnet totalement plongé dans un monde sans nom, sans norme où seule la débrouillardise et l’audace règnent !
    Un roman picaresque du genre favori des anglais du XVIII siècle à la sauce sud américaine, la violence, le rire et l’outrance en plus !
    Enfant, jeune homme et adulte extraordinaire, quelle belle vie que la sienne, il l’a forgée de ses mains et a grandement mérité les honneurs qui lui ont été rendus avant sa mort !
    Oui j’ai adoré les deux premières histoires, Antonio et Ana Maria, première gynécologue de son pays, aussi rebelle que son époux et digne mère de sa fille Venezuela mais à un moment, trop c’est trop, je me suis lassée de cette volubilité et de cette exubérance, de cette foison de personnages qui interviennent, les esprits chamanesques des croyances ancestrales ajoutent de la couleur et de la fureur à la vie déjà bien trépidante des humains.
    Les personnages suivants m’ont semblé des redites, il fallait trouver quelque chose de plus à dire, comme si les enfants devaient en tous points être meilleurs que les parents ! Mais non !!
    Alors, à leur place, j’ai lâché, non pas le livre, je l’ai lu jusqu’au bout, mais l’enthousiasme qui m’avait gagnée au début !
    Tant pis, ce n’est pas grave ! Je me suis bien régalée quand même et bien dépaysée !
    Pour moi, lire c’est voyager, mais pour Cristobal «  lire c’est rester, .les villes changeaient, les langues se multipliaient, les cultures défilaient sous ses yeux, or les livres, eux ne changeaient pas ».
    Merci à Miguel Bonnefoy pour ce voyage.. fatigant !

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  • Jeune auteur franco-vénézuélien, Miguel Bonnefoy raconte une saga familiale luxuriante, la sienne, qui débute avec ses grands-parents au Venezuela.

    Il revit intensément cette épopée et la partage avec les lecteurs à qui il s’adresse en permanence.

    Il y a du Gabriel Garcia Marquez chez...
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    Jeune auteur franco-vénézuélien, Miguel Bonnefoy raconte une saga familiale luxuriante, la sienne, qui débute avec ses grands-parents au Venezuela.

    Il revit intensément cette épopée et la partage avec les lecteurs à qui il s’adresse en permanence.

    Il y a du Gabriel Garcia Marquez chez Miguel Bonnefoy. Chaque page porte un flot chaotique et foisonnant d’aventures. Souvent improbables et inattendues, elles sont pourtant majoritairement inspirées de la réalité. C’est ainsi qu’il est exact que ses grands-parents sont bien une légende et un mythe au Venezuela.

    Miguel Bonnefoy démontre aux lecteurs qu’une existence peut se composer de plusieurs vies même si l’on est né dans la plus extrême pauvreté.

    Porté par une imagination débordante et une plume ardente et poétique, « le rêve du jaguar » aimante le lecteur en permanence. On quitte le livre à regret souhaitant que l’histoire se prolonge. Le lecteur reste hypnotisé par des pages aussi rocambolesques avec des personnages romanesques mais aussi riches en réflexions sur la destinée de chacun.

    En connectant le lecteur à l’Amérique du Sud et la France, Miguel Bonnefoy offre un livre brillantissime et poétique, avec une grâce rare qui embellit notre quotidien. Ce bonheur est renforcé par un texte jubilatoire et palpitant allié à une fresque historique. Pourtant, cette plongée est en même temps intemporelle.

    Merci à Miguel Bonnefoy pour ce bijou.

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  • Dans ce roman flamboyant, Le rêve du jaguar, Miguel Bonnefoy croise le destin extraordinaire d’une famille sur trois générations avec l’histoire du Venezuela.
    Le récit débute comme un conte. Une mendiante muette Teresa recueille un nouveau-né sur les marches d’une église. Il grandit avec elle,...
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    Dans ce roman flamboyant, Le rêve du jaguar, Miguel Bonnefoy croise le destin extraordinaire d’une famille sur trois générations avec l’histoire du Venezuela.
    Le récit débute comme un conte. Une mendiante muette Teresa recueille un nouveau-né sur les marches d’une église. Il grandit avec elle, à la Rita sur les berges du lac de Maracaibo, un endroit du monde si dangereux qu’on l’appelait Pela el Ojo, « Ouvre l’œil ».
    Mais la première phrase est prémonitoire : « Au troisième jour de sa vie, Antonio Borjas Romero fut abandonné sur les marches d’une église dans une rue qui aujourd’hui porte son nom. »
    En effet, bien qu’élevé dans la misère et l’ignorance, Antonio, après avoir exercé plusieurs métiers, grâce à une énergie sans faille et à cette machine à rouler les cigarettes trouvée dans ses langes, va devenir un des plus illustres chirurgiens de son pays, le fondateur de la première université de Maracaibo et recteur de la plus grande université du Venezuela.
    Lors de ses études, sa rencontre avec Ana Maria Rodriguez se transformera en une sublime histoire d’amour. Cette compagne d’exception se distinguera elle aussi en devenant la première femme médecin gynécologue, obstétricienne de l’état de Zulia, à l’ouest du Venezuela, et se battra pour l’avortement malgré les lois répressives.
    De leur union naîtra une fille qu’ils nommeront Venezuela, du nom de leur propre nation. Bien vite, écrasée par la renommée de ses parents, elle n’aura d’yeux que pour Paris, où elle partira à l’âge de dix-huit ans, et, dernier maillon de la descendance, Cristóbal, futur écrivain.
    Miguel Bonnefoy, inspiré par ses grands-parents, ces personnages exceptionnels quasi mythiques que sont Antonio et Ana Maria, s’est donc lancé dans l’aventure pour signer une épopée romanesque absolument éblouissante.
    Je suis entrée dans le roman, emportée dès les premières pages par ce style reconnaissable entre tous, luxuriant, exubérant, foisonnant d’images et, ma foi, bien adapté pour nous faire revivre la destinée de cette extraordinaire famille et l’ambiance bouillonnante de cette Amérique du sud.
    Certes, à un moment, je l’ai trouvé un peu excessif, mais bien vite j’ai été à nouveau fascinée par ce souffle narratif épique.
    Si Miguel Bonnefoy excelle à narrer l’histoire de cette étonnante lignée, pleine de surprises, il a brillamment su l’entrelacer avec la destinée du Venezuela, ce pays de la « Petite Venise ».
    Ainsi, j’ai suivi avec curiosité et émerveillement l’escale de la statue du Libertador Simón Bolivar, le libérateur de l’Amérique latine dans le port de Maracaibo et assisté à la découverte du premier gisement de pétrole qui allait bousculer l’économie entière du pays, suivant avec intérêt l’évolution de celui-ci, les dictatures, la démocratie, les coups d’état et les révolutions qui se sont enchaînés.
    En magicien des mots, Miguel Bonnefoy par son écriture imagée, lumineuse et chatoyante m’a une nouvelle fois conquise pour ne pas dire ensorcelée en m’entraînant dans un tourbillon de vie et d’aventures…
    Je recommande donc chaleureusement Le rêve du jaguar de Miguel Bonnefoy, Grand prix du roman de l’Académie française 2024 et Prix Femina 2024.

    Chronique illustrée à retrouver ici : https://notre-jardin-des-livres.over-blog.com/2024/12/miguel-bonnefoy-le-reve-du-jaguar.html

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  • Un roman,hors norme, avec des personnages hauts en couleurs Je découvre l'auteur grâce à ce roman, je viens de me prendre une véritable claque L'auteur nous embarque, dans son pays le Venezuela ,le pays de ses racines , un pays qu'il adule. Un roman d'une puissance extrême,une écriture ,...
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    Un roman,hors norme, avec des personnages hauts en couleurs Je découvre l'auteur grâce à ce roman, je viens de me prendre une véritable claque L'auteur nous embarque, dans son pays le Venezuela ,le pays de ses racines , un pays qu'il adule. Un roman d'une puissance extrême,une écriture , subtile, sensible, entraînant une lecture captivante , addictive et tellement émouvante.
    Antonio est abandonné, bébé au pied d'une église, Il va grandir dans la misère, la pauvreté, mais il est tenace et va tout faire pour s'en sortir Il a pour ambition de devenir médecin. Arrivera t-il à réaliser son rêve ? L'auteur dissèque , la psychologie des personnages, principaux et secondaires d'une grande justesse, ils puissent au plus profond de leur âme, ce qui donne du piment au récit Les descriptions sont justes magnifiques, un dépaysement total a travers les contrés du Venezuela.
    Un véritable coup de foudre pour ce roman magistral, qui a obtenue le prix Femina une récompense bien méritée. Bravo Monsieur Miguel Bonnefoy .

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  • Pourquoi « le rêve du jaguar »? Parce que dans toute portée de chats il y a un jaguar qui grandit différemment… tout comme Antonio et Ana-Maria qui réalisent leur rêve.
    Ce roman est une épopée familiale qui se passe au Vénézuéla au 20ème siècle, sur trois générations, nous fait part de la...
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    Pourquoi « le rêve du jaguar »? Parce que dans toute portée de chats il y a un jaguar qui grandit différemment… tout comme Antonio et Ana-Maria qui réalisent leur rêve.
    Ce roman est une épopée familiale qui se passe au Vénézuéla au 20ème siècle, sur trois générations, nous fait part de la réalisation de trois rêves et d’un quatrième en devenir.
    Miguel Bonnefoy décrit avec passion et réalisme ce siècle traversé par beaucoup d’événements historiques comme les révolutions successives et la découverte du pétrole. Et puis il parle d’amour, l’amour universel et les « mille histoires d’amour » entre les hommes et les femmes. Ainsi, le jour où le dictateur est chassé du pays Ana-Maria donne naissance à une fille prénommée Vénézuéla.
    Dans la dernière partie du récit, Cristobal, le fils de Vénézuéla qui a quitté Paris pour retourner à Maracaibo (contrairement à sa mère qui s’était expatriée à Paris), Cristobal enfant nourri de littérature apprend que lire ce n’est pas voyager et qu’il faut boire à la racine pour pouvoir écrire.
    Je me suis laissée emporter par le rythme, l’énergie, la flamboyance de ce roman coloré et empli du parfum des magnolias.

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