Merci à Joëlle G, lectrice, pour son passionnant reportage
Merci à Joëlle G, lectrice, pour son passionnant reportage
Avril 1834. Si, dans certaines rues de Paris, les combats se poursuivent, l’ordre est rétabli, l’État est sauf. Dans les décombres du 12, rue Transnonain, le docteur Pârent découvre douze cadavres : des enfants embrochés à la baïonnette, des vieillards tués par des coups de feu tirés à bout portant par les soldats. L’assassinat du peuple dans son sommeil.
Lutz, simple agent de la police des mœurs, est chargé par le préfet de mettre la main sur Annette, la putain aux cheveux rouges, témoin de ce massacre.
Jérôme Chantreau nous plonge dans le Paris des lendemains de la révolution de Juillet 1830, un Paris où le peuple ouvrier survit plutôt qu’il ne vit. Avec talent, l’auteur redonne vie aux protagonistes de ce fait divers tragique. Sur les pas de l’inspecteur Lutz, le lecteur découvre peu à peu ce coup monté destiné à enrayer la contagion révolutionnaire et à reprendre la main sur le pays. L’évocation de la vie d’Annette permet d’entrevoir le sort misérable de bien des Français.
Ce roman historique, inspiré d’une histoire vraie, est mené comme un roman policier. C’est aussi un grand roman social, porté par une écriture brillante et vivante.
Publié par La Tribu, une jeune maison d’édition qui revendique une littérature capable de provoquer l’émotion dès le premier battement de cœur, ce livre s’inscrit dans une ligne éditoriale prometteuse. Leurs premières publications sont des réussites, avec des couvertures modernes et attrayantes. Je les remercie pour leur confiance.
J ai beaucoup aimer cette histoire malgré la tristesse du sujet ,j ai découvert un auteur aussi à lire vous ne serez pas déçue
L’auteur se plonge dans le passé, interroge les souvenirs.
Sauf que l’auteur se regarde aussi écrire, et penser et parler. Et c’est devenu très vite lassant.
J’avais envie d’en savoir plus sur ce jeune homme ami du fils du narrateur. Mais les informations arrivent au compte-goutte, noyées au milieu des descriptions de la vie et des atermoiements de l’auteur.
J’ai fini par me lasser.
Une lecture à la fois intense et très surprenante.
Un fait divers avec la mort d'un garçon de 18 ans, en bas de chez lui suite à un coup de feu, le narrateur qui est aussi l'auteur va chercher à ressusciter cette histoire à l'aide de sa plume. Bavure policière ? Suicide ? Des zones d'ombre semblent présentes. Le lecteur est tenu en haleine espérant connaître la résolution de cette énigme. L'auteur va marcher sur les pas de Bélhazar, ce garçon original et attachant, qui s'est inventé tout un monde imaginaire.
Ce livre est aussi un beau récit sur le deuil de deux parents séparés qui le vivent différemment, mais chacun avec intensité. L'histoire est reliée aussi à certains événements de l'actualité et une certaine poisse qui semble accompagner cette quête de la vérité. Au fil de la lecture, le narrateur cherche constamment en entrer dans la tête de Bélhazar, à communiquer avec lui.
J'ai eu plus de difficultés à suivre l'auteur quand il s'est agi d'entrer dans le monde imaginaire de son personnage avec un narrateur en quête de vérité mais surtout en quête de qui était le jeune homme. La partie finale m'a laissé un goût un peu mitigé et offre une fin singulière qui suggère que le travail d'écriture était aussi une manière d'aboutir dans cette quête de la vérité.
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