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En 2013, Jérôme Chantreau, alors professeur de français et de latin, apprend la mort d'un ancien élève, Bélhazar Jaouen, à l'âge de 18 ans, lors d'une mystérieuse interpellation de police.
Bouleversé par cette tragédie, mais aussi par le souvenir de cet adolescent à l'intelligence et à la sensibilité hors norme, Jérôme Chantreau consacrera trois années à mener l'enquête sur les étranges circonstances de la mort de cet adolescent. Il dresse le portrait d'un être rare et sublime, capable de révéler à chacun le meilleur de lui-même tout en incarnant la puissance de l'imaginaire et de la création artistique.
Fantastique artiste plasticien dès son plus jeune âge, l'adolescent aux allures de poète rimbaldien a laissé derrière lui un jeu de piste digne d'Alice au Pays des merveilles.
J ai beaucoup aimer cette histoire malgré la tristesse du sujet ,j ai découvert un auteur aussi à lire vous ne serez pas déçue
L’auteur se plonge dans le passé, interroge les souvenirs.
Sauf que l’auteur se regarde aussi écrire, et penser et parler. Et c’est devenu très vite lassant.
J’avais envie d’en savoir plus sur ce jeune homme ami du fils du narrateur. Mais les informations arrivent au compte-goutte, noyées au milieu des descriptions de la vie et des atermoiements de l’auteur.
J’ai fini par me lasser.
Une lecture à la fois intense et très surprenante.
Un fait divers avec la mort d'un garçon de 18 ans, en bas de chez lui suite à un coup de feu, le narrateur qui est aussi l'auteur va chercher à ressusciter cette histoire à l'aide de sa plume. Bavure policière ? Suicide ? Des zones d'ombre semblent présentes. Le lecteur est tenu en haleine espérant connaître la résolution de cette énigme. L'auteur va marcher sur les pas de Bélhazar, ce garçon original et attachant, qui s'est inventé tout un monde imaginaire.
Ce livre est aussi un beau récit sur le deuil de deux parents séparés qui le vivent différemment, mais chacun avec intensité. L'histoire est reliée aussi à certains événements de l'actualité et une certaine poisse qui semble accompagner cette quête de la vérité. Au fil de la lecture, le narrateur cherche constamment en entrer dans la tête de Bélhazar, à communiquer avec lui.
J'ai eu plus de difficultés à suivre l'auteur quand il s'est agi d'entrer dans le monde imaginaire de son personnage avec un narrateur en quête de vérité mais surtout en quête de qui était le jeune homme. La partie finale m'a laissé un goût un peu mitigé et offre une fin singulière qui suggère que le travail d'écriture était aussi une manière d'aboutir dans cette quête de la vérité.
Vers minuit en bas de son immeuble, un banal contrôle de police, il se prend une balle dans la tête, Bélhazar, 18 ans, est mort ! Il avait l'allure d'un poète maudit, d'un pirate ou d'un contrebandier. Il avait de mauvaises notes, il faisait rire ses camarades, surprenait par ses connaissances. Il voulait faire entrer l'imaginaire d'un enfant dans les critères de l'Éducation nationale. L'école était trop petite pour lui, il était ce qu'on appelait à l'époque, un surdoué.
Jérôme Chantreau enquête sur la mort, dans des circonstances obscures, d'un adolescent hors norme qu'il a eu comme élève. Il va donc se rapprocher des parents de Bélhazar et de tous ceux qui l'ont connu. La première partie consacrée à l'enquête de Jérôme pour trouver la vérité et combattre la thèse officielle du suicide sur ce fait divers, est très intéressante elle nous permet de faire connaissance avec ce jeune homme érudit qui se passionnait pour les armes, pour l'Histoire en général et particulièrement par la Première Guerre mondiale, l'écriture est agréable souvent poétique. La seconde partie m'a paru bien ennuyeuse. En effet l'auteur s'évertue à entrer dans le monde imaginaire de Bélhazar et je me suis complètement égaré dans les méandres de cette poursuite d'un lapin blanc, comme dans Alice au pays des merveilles, afin de trouver les clefs pour entrer dans cet univers.
Malheureusement, je n'ai pas réussi à basculer dans cet autre monde.
Je ne surprendrai personne en affirmant qu’il y a, dans une carrière d’enseignant, des élèves ébouriffants, exaspérants ou simplement épatants de drôlerie ou de gentillesse, que l’on croise et que l’on sait, très vite, inoubliables. Bélhazar fut de ceux-là qui, à deux reprises, croisa la route de Jérôme Chantreau, comme élément perturbateur de l’une de ses classes d’abord, comme meilleur ami de son beau-fils ensuite. Une troisième occasion vint le rappeler à lui, terrible, déconcertante, violente : interpellé par les gendarmes, il mourra d’une balle dans la tête, une balle tirée de sa main, d’une arme lui appartenant. Mi-fasciné par cette histoire à l’immense potentiel romanesque, mi-poussé par les parents du jeune homme devenus de proches amis, l’auteur s’est attelé, dans la douleur et les vents contraires, à la tâche herculéenne de rendre à ce bel enfant du hasard sinon la vie, du moins le reflet le plus exact possible de sa réalité. « On ne peut pas mourir quand on est jeune et qu’on sourit comme ça. »
J’avoue être entrée sur la pointe des pieds dans ce roman qui n’en est pas tout à fait un, pas franchement à reculons, mais peu s’en fallait. J’étais tombée sous le charme de la plume ample, généreuse, racée de Jérôme Chantreau en savourant à pleines mirettes Les enfants de ma mère, son deuxième livre, mais j’avais peiné à terminer Avant que naisse la forêt, étouffée de verdure et de délires qui m’avaient échappé. Quel bonheur de se laisser à nouveau embarquer! Portant à bout de bras cet enfant lumineux et fascinant, l’auteur nous invite à le suivre dans l’intimité même du travail d’écriture en marche, mieux, dans la progression de l’homme vers sa maturité, du professeur vers ce statut d’écrivain qui l’attire et l’effraie. Là où il croit porter au jour une autre vérité sur l’histoire de cet adolescent à nulle autre pareil, c’est Bélhazar qui l’accouche de sa propre destinée, le menant de sa main sûre et légère d’enfant qui joue en toute confiance. Plus il enquête sur sa mort, plus il prend l’ampleur de sa vie, forte, intense, rayonnante, une vie de « Regardeur de soleil ». Plus il en parle, mieux il le dit, se dépouillant pas à pas d’une forme d’arrogance, de la certitude de tenir un bon sujet, gagnant, par l’humilité retrouvée du pèlerin en marche, cette proximité sans apprêt qui fait la magie des plus belles rencontres. Et c’est là que Jérôme Chantreau nous touche, c’est là qu’il nous cueille, nous laissant, à la fin de notre lecture, avec la sensation d’avoir eu cette grande chance, à ses côtés, de rencontrer, à notre tour, à des milles et des milles de tout cliché connu, une sorte de Petit Prince qui, en guise de planète, aurait eu un jardin et aurait préféré les lapins aux renards.
Je remercie infiniment les éditions Phébus ainsi que Babélio qui avec cette Masse critique privilégiée m'a fait découvrir le troisième roman de Jérôme Chantreau.
Un soir de février 2013, dans une petite ville bretonne, un jeune garçon de 18 ans meurt d'une balle dans la tête. Bavure policière ? Accident ? Suicide ? C'est cette dernière hypothèse qui sera privilégiée par les enquêteurs.
Pourtant Antoine Bélhazar Jaouen n'était pas suicidaire, avait d'innombrables projets, savait exprimer, en dehors de tout système assujettissant, un être profond, riche d'inventions, de créations, irrigué par un imaginaire foisonnant et par des connaissances encyclopédiques. Un enfant capable d'être soi envers et contre toutes les contraintes.
Tandis que Yann, le père tente de maintenir vivant le souvenir de son fils, Armelle, la mère, se lance dans un combat pour que la thèse du suicide soit réfutée et que la lumière soit faite sur la mort du jeune homme. Mais, comme une malédiction, tous ceux qui pourraient l'aider et témoigner, disparaissent violemment.
L'un des anciens professeurs de Bélhazar, meurtri (lui qui se targue d'être un excellent enseignant) de n'avoir pas su déceler l'artiste derrière le mauvais élève et d'être passé à côté d'une personnalité exceptionnelle, s'efforce, par l'écriture, de donner un sens à cette trajectoire fulgurante.
"Tout est vrai" nous affirme dès les premiers mots le narrateur-auteur-personnage. Et l'on peut effectivement retrouver la trace de la tragédie dans quelques articles de presse datés de 2013. Jérôme Chantreau nous entraîne ainsi dans sa quête et son enquête à la recherche du "vrai" Bélhazar qui fut son élève.
Il ne s'agit pas, pour l'auteur, de reprendre les investigations policières, ni d'apporter une réponse aux incertitudes qui entourent la mort du jeune homme, mais de dessiner un portrait en suivant le sillage laissé par Bélhazar : ses créations, les souvenirs de ses proches. En tentant de s'approcher au plus près de ce gamin hors-normes, il évoque l'anéantissement de toutes les promesses d'un avenir qui ne sera pas et montre, en quelque sorte, la mort à l'oeuvre.
C'est ainsi que j'ai lu "Bélhazar". Ou plutôt, c'est ainsi que j'eusse aimé le lire si l'omniprésence du narrateur n'avait, à mon avis, quelque peu occulté le jeune garçon me laissant l'impression déplaisante d'un glissement de la focalisation de Bélhazar vers le narrateur-auteur qui clôt par ce roman "[son] cycle de la Mort. Une trilogie qui se termine."(p.313).
Et là mon malaise s'amplifie : le jeune élève ne serait-il là que dans le cadre d'une trilogie sur la mort ? Ce serait une sorte de manipulation pour faire "entrer" l'histoire de Bélhazar dans un travail littéraire sur la mort ? Cette hypothèse interprétative explique ma déception et la gêne latente qui a accompagné ma lecture. Pour moi, tout se passe comme si les choix narratifs flottaient entre deux histoires : celle, cruellement avortée, de Bélhazar et celle de l'auteur aux prises avec sa création. Sans doute y-a-t-il un peu des deux, mais de manière trop floue pour que cette lecture m'enthousiasme. Dommage !
En 2013, est-ce des violences policières ou le hasard qui ont coûté la vie au jeune Bélhazar ! Jérôme Chantreau sort de l’oubli l’adolescent Antoine-Bélhazar Jaouen, âgé de dix-huit ans, mort lors d’une interpellation judiciaire.
Jeune dandy, Bélhazar est un ancien élève de Jérôme Chantreau et aussi ami de ses enfants. Sa mort est tombée dans l’oubli. L’écrivain va mener l’enquête auprès de ses parents et de ses amis. Il va s’attacher à découvrir la vérité.
Pour Jérôme Chantreau l’histoire est aussi un prétexte pour distiller ses réflexions sur sa vie, ses ressentis sur le monde et ses aléas ainsi que ses souvenirs. Et, en général, ça sonne vrai et précis.
Le narrateur, Jérôme Chantreau puisqu’ici tout est dit réel, découvre un enfant particulier qui dès ses dix ans cherchait par tous les moyens à être différent et à se faire remarquer. Presque un poète et même peut-être un artiste. Il rencontre souvent les parents, s’imprègne de leurs douleurs tout en les liants à son propre désarroi.
La suite ici
https://vagabondageautourdesoi.com/2021/11/23/jerome-chantreau/
« Empêcher Bélhazar de sortir du cadre, c’était vouloir contenir l’eau dans ses mains »
Cette phrase illustre toute la personnalité de Bélhazar, magnifiquement honoré par la plume de Jérôme Chantreau qui dessine des tableaux oniriques, mystérieux, fantastiques et éperdument poétiques par l’encre à la fois sombre et lumineuse des destins. Celui de Bélhazar a été bref, trop bref mais puisse son âme perdurer par la force des mots et la mémoire des hommes.
Atypique était Belhazar, atypique est ce livre. Semble être une enquête journalistique puis, progressivement, le lecteur entre dans un autre monde où les morts rejoignent les vivants pour mieux saisir la vie, pour terminer dans un univers presque parallèle, celui d’un conte parsemé de mythologie par les reflets de l’autre côté du miroir aux sonorités japonaises d’Inaba.
En 2013, Bélhazar trépasse à la suite d’une interpellation de police, il a seulement dix-huit ans. Que s’est-il passé ? La thèse du suicide est avancée par la justice mais sa mère Armelle refuse la conclusion du rapport judiciaire. Son père, Yann, est plus dubitatif mais peine à y croire également, leur fils avait bien trop de projets, d’amour à transmettre. Son ancien professeur décide de mener sa propre investigation pour aider les parents, découvrir la vérité et rendre hommage à l’un de ses élèves les plus attachants, lui qui défendait tout le monde et que sa mère comparait à un petit Diderot. Une mortelle randonnée commence mais sous les lueurs d’un apaisement pour continuer la vie. Malgré la peine, malgré la tristesse infinie. Magie de l’écriture.
Il est difficile de me surprendre, Jérôme Chantreau l’a fait. Peut-être par cette élégance du style qui vous emporte, peut-être par le dédale de mots qui finissent par former un palimpseste, peut-être par des effluves de Bélhazar qui se répandent sur les pages, ce jeune homme qui « donnait à ses amis l’énergie, le courage d’être eux-mêmes ». On craint de retrouver des fantômes lugubres, on s’étonne à côtoyer des ectoplasmes de lumières. Une lecture que j’oserais nommer si le terme existait « d’autocathartique » et de graver au fond de soi cet enseignement que « l’émerveillement est la seule magie dont nous disposons ».
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