"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Je ne sais comment décrire ce que j’ai ressenti à la lecture de ce livre, tant les sentiments contradictoires s’entremêlent.
Il y a d’abord cette excellente idée de mêler passé (époque nazie) et présent à travers ce que ressent Alice « possédée » par le passé d’une ancêtre qu’elle n’a jamais connue. Ce n’est pas un roman de SF ni futuriste aux effets spéciaux déroutants, c’est plus simple que ça et c’est beaucoup mieux que ça d’autant que l’histoire est servie par un récit et une plume impeccables.
Cependant la fin me laisse perplexe. Je ne sais si l’auteur s’est perdu lui-même dans ses personnages en tout cas moi, il m’a perdue. Ce qui m’a laissé un goût d’inachevé renforcé par quelques lourdeurs de style (quand même) comme cette mode venue des VF de films américains qui veut qu’un personnage ne dise pas simplement « Quoi ? » ou « Comment ? » comme n’importe qui dans la vie courante mais « Je vous demande pardon ? » Quelques répétitions, pléonasmes (p. 283 de la version Pocket « croisé en sens inverse »), incohérences (p. 250, « … dans un français hésitant… » alors que la suite du dialogue démontre que le français du personnage en question n’est pas du tout hésitant et même qu’il est excellemment parlé) peuvent également gêner la lecture tout comme les citations au début de presque chaque chapitre dont on peut facilement se passer tant elles n’apportent rien au récit et que l’on ne comprend pas bien la cohérence des auteurs desdites citations choisis par Frank Leduc.
Bref, La mémoire du temps mérite malgré tout d’être explorée (si l’on fait abstraction de petits détails et d’une fin tarabiscotée) pour son intrigue, ses personnages controversés et pourtant attachants et les rappels historiques bienvenus que le livre souligne allègrement pour le bien de NOTRE mémoire.
Comment deux cars scolaires remplis d'enfants peuvent-ils disparaître de la vue de tous sans laisser la moindre trace ?
Talia Sorel, jeune négociatrice au sein de l'unité du Raid va se retrouver confrontée à une demande de rançon assez singulière car ce n'est pas un enfant qui a été kidnappé, mais une soixantaine...
Voici un livre audio que j'ai dévoré même s'il m'a fallu un certain temps pour m'habituer à la voix de Thomas Alonso, lecteur que je rencontrais pour la première fois.
L'intrigue proposée par Frank Leduc est prenante et le style utilisé par l'auteur donne beaucoup de dynamisme au récit. On ne peut qu'être pris dans cette histoire.
Côté personnage, il est assez facile de s'attacher au personnage de Talia Sorel dont on peut facilement s'identifier. Néanmoins, comme ce roman comporte beaucoup de personnages et, qu'au sein d'un chapitre s'enchaîne le point de vue de plusieurs protagonistes dans des lieux différents, il m'a été parfois un peu compliqué de savoir qui était le personnage interprété par le lecteur.
Je tiens à remercier les Éditions Theleme et Netgalley France (que j'ai découvert à l'occasion de cette écoute) pour m'avoir permis de me plonger dans ce roman de Frank Leduc, chose et qui m'ont donné l'envie de regarder de plus près les précédents écrits de l'auteur pour les lire un jour...
Ce roman est le premier que je lis de l'auteur. J'ai beaucoup aimé l'histoire, qui retrace le dernier voyage du dirigeable l'Hindenburg. J'ai trouvé intéressant le récit de la montée du nazisme en Allemagne et cette approche de l'hypnose.
Une histoire intéressante, dommage que la rédaction ne soit pas à la hauteur, le style n'a rien de spécial par contre pas mal de "coquilles".
Un fait divers inouï ébranle la France. Deux cars scolaires avec à leur bord, soixante-six enfants, leurs monitrices et les chauffeurs qui les conduisaient vers une colonie pour les vacances d’hiver ont disparu, se sont volatilisés. Aucune trace, aucune piste, rien.
C’est Thomas Shepherd, responsable de la cellule antiterroriste interarmées qui est chargé de résoudre cette énigme qui défie la raison.
Ce n’est que sept jours après, que le ravisseur appelle. Il ne veut parler qu’à Talia Sorel, nouvelle recrue du Raid.
Très vite, il apparaît que l’homme est rompu aux techniques de négociation.
Va alors se jouer un duel entre deux spécialistes de la négociation.
Talia Sorel, jeune commandante dans une unité d’élite à 34 ans seulement, parviendra-t-elle à déjouer les pièges de ce manipulateur dangereux et parfaitement organisé ?
Captivée dès les premières pages, je n’ai cessé d’être tenue en haleine jusqu’à la dernière ligne par ce thriller absolument palpitant et plein de rebondissements.
Faire connaissance plus intimement avec les méthodes employées par le Raid (recherche, assistance, intervention, dissuasion) dans ses interventions est particulièrement intéressant et instructif. On est toujours médusés devant la maîtrise et le courage dont font preuve ces agents du Raid lors de leurs interventions. La force du collectif, la confiance dans le groupe, un important engagement sont quelques-uns des atouts de leur réussite.
Avoir choisi une femme avec un rôle aussi important au sein du Raid, quand on sait que ce prestigieux service est quasi exclusivement masculin, est un choix judicieux de la part de Frank Leduc et la confrontation entre les deux protagonistes s’avère d’un niveau absolument époustouflant.
J’ai été subjuguée par la remarquable maîtrise dont doit faire preuve cette jeune femme pour ne pas se laisser balader par cet homme particulièrement diabolique et manipulateur et dont il est difficile de résister au magnétisme de la voix. Une prouesse qu’elle doit en partie à sa formation, une licence en sciences comportementales, puis deux masters en psychologie criminelle et en sécurité intérieure mais aussi à ses qualités personnelles et à une forte détermination à exercer ce métier. Ce combat qu’elle mène dans cette négociation est amplifié par le fait que les otages sont des gamins, des ados, et qu’elle subit de ce fait une forte pression des parents. Certains de ces mineurs ne sont d’ailleurs, pas restés inactifs et leur action est plutôt remarquable et courageuse !
Deux intelligences s’affrontent, l’une machiavélique, d’une perversité diabolique et l’autre vouée à la protection de la population, dont l’engagement est de « servir sans faillir ».
Mais le plus grand manipulateur est sans aucun doute Frank Leduc. Son imagination débridée nous met à rude épreuve, nous faisant faire des allers-retours entre Paris, Marrakech et le col San Giacomo à la frontière entre l'Italie et la Suisse, l’espoir chevillé au corps mêlé à une angoisse atroce.
Duel est un fabuleux roman psychologique complètement addictif qui se lit en apnée tant la tension va crescendo.
J’ai pu le découvrir grâce aux éditions Belfond Noir et Babelio que je remercie sincèrement.
Chronique illustrée à retrouver ici : https://notre-jardin-des-livres.over-blog.com/2024/05/frank-leduc-duel.html
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