"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Une bonne lecture sur fond historique de la deuxièmes guerre mondiale, romance, culpabilité, puzzle, la plume est touchante avec des personnages attachants, il y aussi un peu de mystère et de suspense. De jolie décors. Avec certains passages nous avons le couple souffler. Les couleurs on une part importants car en début de chapitres on découvres quelques explications.
"Comment pourrait-elle lui expliquer que quand elle peignait, c'était comme si elle avait face à elle une colline recouverte de campanules violettes ou une treille de roses ? Tout cela bien sûr n'existait que dans son esprit, mais elle les avait vues, parfaitement nettes. Alors elle n'avait pas pu s'arrêter. Et même, pour la première fois depuis tant d'années, en traçant des pétales roses et dodus, des boutons et même des épines, elle avait éprouvé une grande exaltation."
J’adore la littérature italienne et les romans qui se déroulent dans ce pays. Ce critère et la sublime couverture m’ont convaincue de lire ce roman. Milena est une jeune femme qui n’a pas eu beaucoup de chance dans sa vie. Sa grand-mère est partie et a laissé son grand-père Michele seul avec sa fille (la mère de Milena) qui était encore bébé. La maman de Milena est décédée relativement jeune. Notre héroïne n’a donc pour famille que son grand-père qui souffre de la maladie d’Alzheimer et son père qui habite loin d’elle. Michele et Milena sont très complices et elle lui rend souvent visite à Positano dans sa villa surnommée La maison aux miroirs. Michele étant fragilisé et diminué, il fait faire des travaux, notamment dans son jardin. C’est durant le terrassement qu’ils découvrent un squelette, enfoui depuis des décennies. Que cache Michele ? Pourquoi sa femme est-elle réellement partie et qu’est-elle devenue ? Pour Milena, cette macabre trouvaille va aussi déterrer de sombres secrets. La maison aux miroirs avait tout pour me plaire : du suspense, des secrets de famille, les décors italiens et un début de romance. Pourtant, j’en ressors assez déçue. J’ai eu du mal à m’attacher à Milena, j’ai trouvé ce personnage plein de candeur et elle manquait pour moi de profondeur et de consistance. J’ai préféré Michele, ce grand-père qui a vécu trop de drames sans sa vie. J’ai aussi trouvé que le suspense ne prenait pas assez de place dans le roman. L’enquête piétine et les personnages secondaires ne cessent de dissuader Milena de déterrer les fantômes du passé. Cela manquait pour moi de crédibilité. Enfin, les thématiques sont trop nombreuses dans un roman assez court et ne sont donc que survolées, ce que je trouve vraiment dommage. Il s’agit malheureusement d’un rendez-vous manqué avec l’Italie pour moi !
La maison aux miroirs se situe à Positano en Italie. C'est la maison de famille de Milena, celle ou elle a grandi, seule avec son grand-père Michele. Celle-ci doit son nom aux 12 miroirs fixés dans son entrée.
Un jour, alors que des travaux sont en train d'être effectués dans le jardin, un squelette est retrouvé, au fond d'un puit... Qui est-il? et surtout comment s'est-il retrouvé ici?
Michele semble bouleversé et perd de plus en plus pied. Il ne cesse de confondre Milena avec Eva, sa grand-mère disparue il y a des années.
Avec ce petit résumé vous vous doutez bien que nous allons plonger dans l'histoire de cette famille, tenter de percer le mystère de cette macabre découverte et pourquoi pas traverser le miroir...
Si j'ai mis un peu de temps à rentrer dans ce livre, la seconde partie à fort heureusement rattrapé le tout et au final je dois bien admettre avoir pris un certain plaisir à cette lecture même si elle ne se classe pas pour autant dans mon top 3 de la sélection du prix des lecteurs pocket (je l'ai classé 5/8).
Une lecture sympathique, parfaite en période estivale.
A 23 ans, Milena vit à Rome et, passionnée de théâtre, elle veut devenir actrice. C’est à l’occasion d’un séjour à Positano, une ville balnéaire du Nord de l’Italie, où elle rend visite à son grand-père, qu’elle découvre des secrets de famille, cachés depuis deux générations.
Dans cette superbe « maison aux miroirs » au bord de la mer, à cause de travaux de réfection, un cadavre inconnu ressurgit, et avec lui réapparaît le passé de sa grand-mère, Eva, qui a quitté son mari et sa fille pour se lancer dans le cinéma à New-York.
Perdu dans les histoires d’amour familiales passées et présentes, le cinéma n’est qu’un sujet très vague dans ce roman et si faire du cinéma se résume à « être célèbre et devenir une star », il manque sans aucun doute l’essentiel de ce métier. Si c’est la passion de la jeune héroïne, rien dans l’histoire ne reflète l’âme d’une actrice, son envie de se couler dans la peau d’un autre, la difficulté d’apprendre un texte, l’entente d’une troupe de comédiens, la direction d’un metteur en scène, la complexité des décors, la cohésion de l’équipe technique, le déroulement des tournages. On n’y parle que de soirées, de rendez-vous, de notoriété. Non décidemment, ce n’est qu’une vision tout à fait superficielle de ce milieu et il serait trompeur de dire qu’il est question ici de cinéma.
Un roman sans relief que l’on peut lire sans y réfléchir et trouver distrayant, pour peu que l’on ne soit pas exigeant sur la vraisemblance des propos. Personnellement, je l’ai trouvé soporifique au possible et il ne me laissera pas un grand souvenir.
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