Quelques semaines se sont écoulées au rythme des courtes journées de cet hiver 2019, et j'ai ouvert les yeux; je découvre l'univers qui m'entoure, mes frères et soeurs de plus en plus turbulents, notre parc commence à devenir petit.
Après quelques interminables minutes d'attente, je ne peux m'empêcher de penser au pire. Je vois enfin s'ouvrir la porte d'un grand monte-charge et je distingue la « cage » de Petsy. Je suis soulagé, mais il est blotti en boule et je comprends immédiatement que son voyage a été pénible. Je l'extrais avec difficulté, tellement il est apeuré, et il hésite à sortir. Je lui parle et le réconforte en le serrant contre moi, et je me promets, à ce moment-là, de ne plus jamais lui faire subir ça.
Dix-neuf déménagements, plus ou moins, il n'est pas sûr du compte, mais il est certain que ça développe les capacités d'adaptation, le goût du voyage et de la découverte, mais ça empêche aussi de prendre racine.
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