"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
« Je compris en rencontrant Achille, le vieux pastre, que jusqu'ici ma route m'avait conduit seulement vers les illusions du monde moderne où l'on découvre tout ce que les hommes croient qu'il leur arrive, alors qu'ils ne sont que des enfants perdus sur la Terre qui les porte. ».
Après un drame familial, Etienne quitte la ville, ses repères, et son poste de cadre dans une banque. C'est par hasard, et après un long périple jusqu'à un hameau de Lozère, qu'il rencontre Achille, un vieux berger. Entre ces deux hommes blessés, un lien se tisse. Il va révéler à Etienne qu'une autre vie est possible, là où se trouvent les vraies richesses.
Puisant sa force dans l'évocation de la nature et des mystères du monde, le roman de Christian Signol est une ode à la liberté et une invitation à retrouver le sens de l'existence.
Etienne vient de perdre sa jeune épouse Julie. Ne sachant plus où il en est, il quitte son emploi de banquier à Paris et se réfugie dans le causse en Lozère, dans un petit hameau perdu au milieu de nulle part. Il loge chez Louise, propriétaire d'un troupeau de brebis, et fait la rencontre d'Achille, vieux berger solitaire vivant auprès de Louise. La confiance s'installe assez rapidement entre les trois personnages. Louise voit en Louis le fils qu'elle aurait aimé avoir. Quant à Achille, pourtant si peu bavard, il confie peu à peu sa vie à Etienne et partage avec lui ses savoirs. Ce dernier reprend petit à petit goût à la vie en retardant toujours son retour à Paris. Achille craint le départ de Louise et la vente du domaine car Louise n'est pas en bonne santé. Même si j'ai déjà lu des romans sur le même sujet et qu'on devine la suite des événements, le roman reste plaisant à écouter. C'est facile et rapide à lire et c'est surtout un hymne à la vie et à la nature.
Avec Christian Signol, écrivain de terroir, point de surprise. On sait qu’il va nous emmener au cœur du Quercy, sa région natale qui inspire son œuvre de ses mystères sauvages, ses odeurs et ses habitants attachés à leur terre.
Là où vivent les hommes se déroule aux environs de Florac, sur un causse où la nature est reine et les saisons rythment la vie de ses habitants. La vie est rude, c’est ce que va découvrir Étienne, venu là par hasard, chassé de Paris par ce deuil qui lui a fait perdre le goût de la vie. C’est une histoire de ruralité mais aussi de rencontre, celle d’Étienne et d’Achille le vieux berger. L’homme âgé, usé par des années de labeur, a gardé une âme pure. Il prend soin de ses brebis sa seule famille et connait bien les étoiles, surtout lune qu’il vénère, l’étoile du berger.
La nature, que l’on voit changer au cours des saisons, est d’une beauté rude. Et cette plongée dans ce pays encore sauvage où survit un pastoralisme soucieux de la nature va éloigner Étienne de ses chagrins.
« C’était comme des retrouvailles, une rencontre avec un pays oublié, revenu à moi d’un temps lointain mais précieusement ressurgi et qui me faisait signe »
Bien sûr, l’intrigue est sans surprise. Entre Louise, la vieille dame qui accueille Etienne comme le fils qu’elle n’a pas eu, et Achille qui s’ouvre peu à peu et transmet son savoir au jeune homme, on devine bien avant eux cette affection pudique mais sincère qui va leur permettre de guérir les blessures que la vie leur a infligées.
L’écriture de Christian Signol et à l’aune de l’histoire, elle est sobre et sincère et il n’est jamais aussi convaincant que lorsqu’il nous parle de cette nature magnifique dans sa rudesse : « Une lumière fauve constellée de feuilles déchues embrasa le causse, dans les derniers éclats d’un soleil blessé qui désormais montait moins haut dans le ciel. L’air mouillé d e la rosée de la nuit sentait la résine des pins et le miel acide des buis. »
J’ai retrouvé les paysages traversés lorsque que je randonnais sur les chemins de Saint-Guilhem et de Stevenson. Une belle plongée dans le causse
Etienne vient de perdre sa jeune épouse Julie. Ne sachant plus où il en est, il quitte son emploi de banquier à Paris et se réfugie dans le causse en Lozère, dans un petit hameau perdu au milieu de nulle part. Il loge chez Louise, propriétaire d'un troupeau de brebis, et fait la rencontre d'Achille, vieux berger solitaire vivant auprès de Louise. La confiance s'installe assez rapidement entre les trois personnages. Louise voit en Louis le fils qu'elle aurait aimé avoir. Quant à Achille, pourtant si peu bavard, il confie peu à peu sa vie à Etienne et partage avec lui ses savoirs. Ce dernier reprend petit à petit goût à la vie en retardant toujours son retour à Paris. Achille craint le départ de Louise et la vente du domaine car Louise n'est pas en bonne santé. Même si j'ai déjà lu des romans sur le même sujet et qu'on devine la suite des événements, le roman reste plaisant à écouter. C'est facile et rapide à lire et c'est surtout un hymne à la vie et à la nature. Petite anecdote, j'ai gagné ce livre suite à une erreur de ma part lors d'une masse critique, j'ai coché celui-ci, le titre commençait comme le suivant... Ce fut finalement un moment de détente et de plénitude alors merci Babelio !
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Ma PAL est importante, mais je le laisse pour + tard, car le résumé m'a séduite.