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Tadek vit à Jérusalem depuis les années 50 après avoir quitté la Pologne avec sa mère et ses frères et sœurs pour fuir la misère et un père violent. En 1988, suite à sa séparation conjugale qui l'éloigne de son fils, Tadek décide de retrouver son père qui vit dans un hospice de Varsovie. Le voilà parti pour un voyage vers ses origines oubliées et inconnues pour certaines.
Le roman alterne entre le descriptif du voyage de Tadek, le récit de vie de son père et le témoignage de la mère lors du retour à Jérusalem, permettant une illustration différente de cette histoire familiale.
C'est un récit puissant sur la recherche des racines familiales de Tadek qui souhaite se rapprocher de son père malgré une enfance malheureuse. Ce patriarche est le personnage le plus flamboyant et complexe : alcoolique, menteur, violent mais aussi fragile et émouvant durant sa période de captivité et d'évasion. Mais son fils ne peut lui pardonner ses colères terribles et absences répétées durant son enfance.Tadek recherche pourtant une reconnaissance paternelle indispensable pour assumer son propre rôle de père à Jérusalem.
La construction précise du texte nous permet d'évoluer au milieu d'une multitude de personnages secondaires et d'époques variées sans s'égarer. On évolue dan l'histoire de Tadek, puis de ses parents séparés.L'auteur met en lumière des circonstances dramatiques qui ont transformées le père, qui expliquent ses dérives et le basculement de sa vie, sans toutefois tout lui pardonner.
La société polonaise durant tout le 20ème siècle nous est décrite dans toute sa misère, sa violence , ses campagnes désolées et une population accablée par alcoolisme chronique .
Je salue cet auteur pour son premier roman intense, grave non sans quelques touches d'ironie. A ne pas rater
"Voyou" est un très beau premier roman. L'auteur nous raconte l'histoire de Tadek qui part en Pologne pour voir son père dans une maison de retraite pour anciens combattants. C'est un peu l'incompréhension chez les autres membres de la famille puisque l'on ne peut pas dire que leur enfance a été heureuse à côté de ce père alcoolique et violent.
Ce déplacement en Pologne est bien évidemment l'occasion de nombreux voyages dans le passé pour découvrir la jeunesse de Tadek mais aussi l'histoire de son père et de sa mère. Ces différents passages sont bien incrustés dans ce roman à la construction bien pensée.
Ce livre, à l'écriture agréable, m'a touché. L'auteur arrive particulièrement bien à retranscrire toute la complexité des relations familiales, les évènements qui peuvent faire basculer la vie d'un homme même si cela n'excuse rien... C'est un livre particulièrement foisonnant et très intense émotionnellement parlant.
L'auteur maitrise le récit de bout en bout et j'insiste bien sur le fait que c'est un premier roman. Attention, ce n'est pas un roman très joyeux, bien au contraire, même si certains passages arrivent à décrocher un sourire et même parfois un petit rire au lecteur. Cette lecture est assez éprouvante.
Un premier roman de très bonne qualité, avec une écriture et une construction soignée, que je recommande et qui met en lumière toute la complexité des relations familiales. Une réelle découverte !
Ma note : 4,5/5
tadek n a plus rien à perdre. Sa femme est partie avec leur fils, sa carriere d ecrivain est au point mort. Il decide de quitter israel pour varsovie. on est en 1988, el gouvernement communiste est au bout du rouleau. Dans une maison de retraite vegete un homme que tadek n a pas vu depuis 20 ans. C est un vieillard ratatiné qui carbue a la vodka, erructe contre les russes, les allemands et les " youpins " oublaint qu il a épousé une juive et qui lui a donné 4 enfants !! . Et que tous ont fuit la pologne pour ne plus subir ces coleres::
pourquoi tadek se force t il a revoir ce pere sans coeur? c est bien l histoire d une rédemption qu orlev nous offre dans ce premier roman somptueux et âpre
1988 : Jérusalem. Tadek, la quarantaine pas épanouie, sa femme le quitte et emporte son jeune fils Michel, déserte et vide la maison, le laissant au bord du vide, vide physique et vide émotionnel, rien pour se rattraper, pas une branche familiale ; en effet sa mère semble se désintéresser de ses ennuis, vit sa vie de façon personnelle et originale, ses frère et sœurs ont émigré de nouveau.. vers les États Unis !
De nouveau, car toute cette famille a déjà fui son pays d'origine, la Pologne, une bonne vingtaine d'années auparavant quand la mère n'a eu d'autre choix pour sauver sa famille des griffes du père !
Père que Tadek va aller retrouver à Varsovie , dans sa maison de retraite.
1988 : Varsovie. Voyage douloureux, souvenirs cuisants encore, physiques et mentaux des coups et terreurs infligés par cet homme, vieillard délabré maintenant , mais d'une force et d'une résistance sortant de l'ordinaire auparavant. Cauchemars toujours présents, pas lourds traînants et alcoolisés reviennent à la surface, vodka bon marché à gogo, relents nazis et rouges russes, assassinats, bagarres, coups, jurons, grossièretés et trahisons, alcool encore, famille retrouvée, rancunes toujours vivantes, couvre feu, pauvreté de fin de règne communiste…
Mais quel beau livre ! Impossible de le quitter malgré la dureté et l'épaisseur de la douleur et du ressenti. Quel travail sur soi, car comme le dit le préambule « toute ressemblance avec des événements et des noms réels, des personnes mortes ou vivantes n'est pas pure coïncidence ».
C'est donc une autobiographie romancée, œuvre personnelle s'il en est, les sentiments sont vrais et profonds, le désarroi, la colère, les atermoiements, la haine et la pitié.. Toutes les émotions se mêlent, s'entrelacent pour finir par une apothéose…
Lisez le, pleurez de rage, comme l'auteur, ou comme vous le sentez : la langue est belle, malgré les jurons , la poésie est présente à chaque page, la traduction remarquable ! Un chef d'oeuvre à mon goût.
Quand Tadek se retrouve seul, face à lui même, après le départ de sa femme et de son fils, fatigués de son inertie, son passé ressurgit. D'où vient il? quelle est la part de ce passé dans cette page blanche auquel fait face cet écrivain qui n'écrit plus rien depuis longtemps. Il décide de partir à la recherche de ce père violent qu'il a fuit avec sa mère, son frère et ses sœurs. Ce livre retrace ce retour aux sources. Un retour aux sources dans la Pologne communiste, pas simple, choquante pour ce trentenaire arrivé enfant en Israël.
Tadek redécouvre en Stefan, son père, immobilisé au fond d’une maison de retraite pour héros de guerre, un être à la fois héroïque et détestable, ancien partisan non communiste évadé du camp de Maïdanek.
Son père, un alcoolique toujours aussi violent, est ému et plein d'amour pour cet enfant devenu adulte, ce qui est nouveau pour l'enfant qu'il fut comme pour le vieillard.
Il entame en sa compagnie un road trip sur les traces de son passé.
Le long de ce voyage, il revoit des personnages de son enfance, tous ont un ressenti mitigé sur cet homme : admiré par certains et détesté par tous..
Le dialogue, verbal ou non, père/fils est le fil conducteur de ce livre. Un drôle de couple en quête de reconnaissance mutuelle et d'amour.
J'ai beaucoup apprécié ce livre, cette recherche de reconstruction, de reconnaissance et d'amour. L'auteur ne tombe pas dans le pathos, les sentiments, la violence, l'amour y sont retranscrits avec pudeur.
Itamar Orlev est pour moi un des nouveaux grands auteurs israéliens, dans la lignée de David Grossman.
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