Directrice de festival, un métier à plein temps : Hélène Fischbach, Directrice du Festival international Quais du polar de Lyon
Dans ce Carnet de l'édition #12 nos équipes ont suivi Hélène Fischbach, Directrice du Festival international Quais du polar de Lyon Directrice de festival, c'est un métier à plein temps pour une manifestation qui dure quelques jours à peine, Il...
Nous avons rencontré le romancier et ancien policier Olivier Norek à l'occasion de la sortie de son roman Entre deux mondes. Olivier Norek répond aux questions de membres de la communauté lecteurs.com sur ce polar qu'il préfère lui-même qualifier...
Directrice de festival, un métier à plein temps : Hélène Fischbach, Directrice du Festival international Quais du polar de Lyon
Un flingue et une plume, ou la bibliothèque d'un flic auteur !
Le romancier et ancien policier Olivier Norek répond aux questions de la communauté
Vous avez adoré ses romans, vous voulez lui poser toutes vos questions ? Venez rencontrez Olivier Norek le 6 mars.
Avec ce roman , Olivier Norek élargit sa zone de confort et nous présente un roman historique. Il raconte une guerre oubliée qui dura 113 jours, « La guerre d’hiver », et comment la Finlande, petit pays de 3 millions d’âmes va résister à la Russie, un pays continent de 171 millions d’individus. Cette résistance incroyable est due à la cause juste qui animaient les finlandais. Ils défendaient leur patrie, leur terre, leur ferme, leur famille tandis que les soldats russes répondaient aux ordres
La notion de résistance et de courage qui anime chaque page de ce roman suffocant est incarnée par le personnage de Simo Hayha, un jeune homme de trente ans et d’un mètre cinquante (la taille de son fusil) qui a existé. Garçon de ferme et chasseur il va devenir le plus grand tireur d’élite de tous les temps, le cauchemar des russes et une légende surnommée « la mort blanche ». Ce héro va sublimer l’histoire car il n’était absolument pas adapté à cette mission. Il va devoir rapidement apprendre et devenir ainsi celui qu’il doit être. Son talent de tireur d’élite exceptionnel qui rend fous les russes en fait un être surnaturel. Des généraux offrent un retour au pays avec maison et richesses à celui qui l’abattra, tandis que d’autres veulent le voir attaché à un arbre, vidé de ses entrailles afin de montrer qu’il n’est rien qu’un homme. L’évocation de son seul nom a fait reculer des unités russes entières.
Simo n’était pas un assassin mais un gamin comme tant d’autres qui a fait ce qu’il a fallu pour défendre sa patrie. Durant ces 424 pages on va suivre la 6ème compagnie du 4ème corps de l’armée finlandaise en poste sur le front de Kollaa . Un front sur lequel la Finlande était persuadée que personne ne passerait car ce n’était que forêts, lacs et marais, sans oublier que l’hiver arrivait avec ses moins cinquante degrés. On y a donc installé 20 000 soldats qui durent faire face et bloquer 400 000 soldats russes. Il va falloir se battre, tuer et tomber dans le gouffre moral de celui qui a tiré. On va assister à la chute de tous les soldats finlandais les uns après les autres. Simo n’y échappera pas et plongera dans ce gouffre le 24 décembre. A la suite de la mort de son meilleur ami, il tuera 24 soldats russes par pure soif de vengeance.
Olivier Norek nous livre ici une fresque gigantesque, une véritable épopée sans sombrer dans le pathos. Il raconte une guerre qui entre en résonnance avec ce qui se passe actuellement entre l’Ukraine et la Russie.
En 39/40, l’armée russe, plutôt que d’envoyer les vrais russes au front, a envoyé les 27 minorités ethniques rattachées à la Russie, si bien que personnes ne sait, sous la pluie de feu et de plomb, pourquoi il se bat. Il en est de même de nos jours, après avoir envoyé des gamins qui ne connaissaient rien au métier des armes, l’armée russe envoyée en Ukraine est constituée de prisonniers, de toxicos, de psychopathes qui ne savent pas pourquoi ils se battent.
Sans être pro russe ou pro finlandais ce roman nous montre simplement comment peuvent réagir des gamins qui vont au front pour défendre leur patrie.
Essai transformé avec succès pour ce roman historique encensé par la presse.
Les guerriers de l’hiver par Olivier Norek, lu par Thierry Blanc, Éditions Lizzie
Connaissez-vous la légende de Simo, ce tireur d'élite finlandais ? Non.
Et la guerre de l'hiver entre la Finlande et la Russie qui dura près de 3 mois et demi et considérée comme un désastre militaire soviétique ? Non plus.
Et bien, moi, maintenant que j'ai lu ce roman, j'ai découvert cet événement et cet homme méconnu mais devenu un héros dans son propre pays.
Je n'avais jamais ouvert un roman d'Olivier Norek car je ne suis pas très polar. Mais comme "Les guerriers de l'hiver " est un roman historique et, qui plus est, a obtenu le prix Renaudot des lycéens 2024 et le prix Jean Giono 2024, j'ai joué ma curieuse. Ce n'est pas une déception.
Olivier Norek, par son écriture, et Thierry Blanc, par sa fantastique voix, ont su m'embarquer dans le récit dès les premières minutes. J'ai fait connaissance avec des finlandais.es très sympathiques et attachant.e.s.. J'ai appris beaucoup de choses sur un pan de l'histoire de la seconde guerre mondiale qui m'était totalement inconnu.
Cette lecture fut un véritable plaisir et valide la consigne "se passe dans un pays froid" du #historybookchallengebymarmotte.
Ca c'est du thriller, du suspense! Après l'ennui et la déception de La Sentence de Grisham, les surtensions d'Olivier Norek m'ont bien réveillée, au point d'avaler les 500 pages en uns grosse journée.
Une histoire qui ne finit pas tout à fait bien, où la morale est presque sauvegardée grâce à des voyous, des avocats véreux qui font feu de tout bois quand ils n'initient pas des plans déments, etc., autant d'éléments pour faire un très bon polar.
Avec ce roman historique, le lecteur plonge dans la Guerre d’Hiver, au cœur du conflit qui opposa la Russie et la Finlande du 30 novembre 1939 au 13 mars 1940, par moins 50 degrés. L’auteur nous y fait découvrir en particulier Simo Häyhä, surnommé La Mort Blanche, un sniper de légende au triste palmarès jamais égalé.
Une guerre entre la Finlande et la Russie ?
Cette guerre fait suite à l’échec des négociations entre les Soviétiques et les Finlandais pour la création d’une zone tampon en vue de protéger la ville de Leningrad d’une éventuelle attaque du Troisième Reich.
Il semble que Staline pense qu’il suffira de quelques jours pour que ses soldats plantent le drapeau Russe à Helsinki. Avec à la tête de la Russie un dictateur que personne ne peut contrarier de peur d’être fusillé ou envoyé au goulag, on ne peut s’empêcher de penser à la triste actualité de l’Ukraine. Et le grand méchant, qui ne compte pas ses morts tant ils ont peu d’importance à ses yeux, envoie ses jeunes à la boucherie sans scrupule et sans compter (ça ne vous évoque rien?), et ordonne l’utilisation d’une quantité extravagante de cartouches et d’obus.
Mais la Finlande, petit pays injustement attaqué par un géant, va mettre tout en œuvre pour résister.
Dans Les guerriers de l’Hiver, Olivier Norek nous entraîne sur le champ de bataille, tout de blanc vêtu, comme les soldats finlandais, par moins 50 donc, au cœur d’un hiver de violence et de mort, de désolation et de tristesse. Deux armées aux forces inégales s’affrontent sans relâche, deux pays perdent leurs hommes dans un combat acharné, inégal, désespéré. Car si l’on en croit Wikipédia, la Finlande résiste à un pays environ 47 fois plus peuplé et 66 fois plus étendu qu’elle.
Dans ce pays, les jeunes hommes savent tirer, ils ont appris à chasser dès leur plus jeune âge. Désormais, c’est sur l’ennemi qu’ils doivent montrer leur dextérité. Tuer ou être tué, il n’ont aucune autre alternative.
Si les débuts du roman sont un peu laborieux par moments, ce qui est facilement compréhensible puisqu’il faut mettre en place et faire intervenir les différents protagonistes, les camps opposés, nous faire pénétrer les forces en présence, le commandement, les armées, les territoires, la suite se lit beaucoup plus facilement.
On pénètre au cœur des combats, sur le champ de bataille, à l’arrière ou dans les tranchées. Rarement cependant dans la tête des soldats, dans leurs émotions, leur mal-être, leur façon d’appréhender cette guerre.
Mais l’auteur le dit lui-même, aucun fait d’arme ou aucune anecdote n’est inventé. Ce soucis de réalisme et de vérité a peut-être mis en sourdine le côté romanesque du récit.
Qu’importe, je m’y suis laissée prendre. J’ai suivi les hommes, leurs armes gelées, leur manque de sommeil, la peur de mourir de froid sur place, la solidarité, les Lotta si courageuses, infatigables gardiennes des blessés, les ordres aboyés par des commandements irresponsables et meurtriers soumis à la volonté de la plus haute hiérarchie, le feu des cannons, les chars anéantis, les territoires alternativement perdus et gagnés, pauvres et dérisoires kilomètres d’avancée au prix de tant de morts, et les tirs de Simo Häyhä, l’immortel, la mort blanche, fil rouge vêtu de blanc de ce roman.
Jusqu’au bout j’ai eu envie de lire ce récit épique d’une guerre sans merci, sinistre et dramatiquement stupide.
https://domiclire.wordpress.com/2024/11/11/les-guerriers-de-lhiver-olivier-norek/
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