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Les guerriers de l'hiver

Couverture du livre « Les guerriers de l'hiver » de Olivier Norek aux éditions Michel Lafon
Résumé:

Le nouveau roman événement d'Olivier Norek.

" Je suis certain que nous avons réveillé leur satané Sisu.

- Je ne parle pas leur langue, camarade.

- Et je ne pourrais te traduire ce mot, car il n'a d'équivalent nulle part ailleurs. Le Sisu est l'âme de la Finlande. Il dit le courage, la... Voir plus

Le nouveau roman événement d'Olivier Norek.

" Je suis certain que nous avons réveillé leur satané Sisu.

- Je ne parle pas leur langue, camarade.

- Et je ne pourrais te traduire ce mot, car il n'a d'équivalent nulle part ailleurs. Le Sisu est l'âme de la Finlande. Il dit le courage, la force intérieure, la ténacité, la résistance, la détermination... Une vie austère, dans un environnement hostile, a forgé leur mental d'un acier qui nous résiste aujourd'hui. "



Imaginez un pays minuscule.

Imaginez-en un autre, gigantesque.

Imaginez maintenant qu'ils s'affrontent.



Au coeur du plus mordant de ses hivers, au coeur de la guerre la plus meurtrière de son histoire, un peuple se dresse contre l'ennemi, et parmi ses soldats naît une légende. La légende de Simo, la Mort Blanche.

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Avis (36)

  • Avec ce roman historique, le lecteur plonge dans la Guerre d’Hiver, au cœur du conflit qui opposa la Russie et la Finlande du 30 novembre 1939 au 13 mars 1940, par moins 50 degrés. L’auteur nous y fait découvrir en particulier Simo Häyhä, surnommé La Mort Blanche, un sniper de légende au triste...
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    Avec ce roman historique, le lecteur plonge dans la Guerre d’Hiver, au cœur du conflit qui opposa la Russie et la Finlande du 30 novembre 1939 au 13 mars 1940, par moins 50 degrés. L’auteur nous y fait découvrir en particulier Simo Häyhä, surnommé La Mort Blanche, un sniper de légende au triste palmarès jamais égalé.

    Une guerre entre la Finlande et la Russie ?
    Cette guerre fait suite à l’échec des négociations entre les Soviétiques et les Finlandais pour la création d’une zone tampon en vue de protéger la ville de Leningrad d’une éventuelle attaque du Troisième Reich.

    Il semble que Staline pense qu’il suffira de quelques jours pour que ses soldats plantent le drapeau Russe à Helsinki. Avec à la tête de la Russie un dictateur que personne ne peut contrarier de peur d’être fusillé ou envoyé au goulag, on ne peut s’empêcher de penser à la triste actualité de l’Ukraine. Et le grand méchant, qui ne compte pas ses morts tant ils ont peu d’importance à ses yeux, envoie ses jeunes à la boucherie sans scrupule et sans compter (ça ne vous évoque rien?), et ordonne l’utilisation d’une quantité extravagante de cartouches et d’obus.

    Mais la Finlande, petit pays injustement attaqué par un géant, va mettre tout en œuvre pour résister.

    Dans Les guerriers de l’Hiver, Olivier Norek nous entraîne sur le champ de bataille, tout de blanc vêtu, comme les soldats finlandais, par moins 50 donc, au cœur d’un hiver de violence et de mort, de désolation et de tristesse. Deux armées aux forces inégales s’affrontent sans relâche, deux pays perdent leurs hommes dans un combat acharné, inégal, désespéré. Car si l’on en croit Wikipédia, la Finlande résiste à un pays environ 47 fois plus peuplé et 66 fois plus étendu qu’elle.

    Dans ce pays, les jeunes hommes savent tirer, ils ont appris à chasser dès leur plus jeune âge. Désormais, c’est sur l’ennemi qu’ils doivent montrer leur dextérité. Tuer ou être tué, il n’ont aucune autre alternative.

    Si les débuts du roman sont un peu laborieux par moments, ce qui est facilement compréhensible puisqu’il faut mettre en place et faire intervenir les différents protagonistes, les camps opposés, nous faire pénétrer les forces en présence, le commandement, les armées, les territoires, la suite se lit beaucoup plus facilement.

    On pénètre au cœur des combats, sur le champ de bataille, à l’arrière ou dans les tranchées. Rarement cependant dans la tête des soldats, dans leurs émotions, leur mal-être, leur façon d’appréhender cette guerre.

    Mais l’auteur le dit lui-même, aucun fait d’arme ou aucune anecdote n’est inventé. Ce soucis de réalisme et de vérité a peut-être mis en sourdine le côté romanesque du récit.

    Qu’importe, je m’y suis laissée prendre. J’ai suivi les hommes, leurs armes gelées, leur manque de sommeil, la peur de mourir de froid sur place, la solidarité, les Lotta si courageuses, infatigables gardiennes des blessés, les ordres aboyés par des commandements irresponsables et meurtriers soumis à la volonté de la plus haute hiérarchie, le feu des cannons, les chars anéantis, les territoires alternativement perdus et gagnés, pauvres et dérisoires kilomètres d’avancée au prix de tant de morts, et les tirs de Simo Häyhä, l’immortel, la mort blanche, fil rouge vêtu de blanc de ce roman.

    Jusqu’au bout j’ai eu envie de lire ce récit épique d’une guerre sans merci, sinistre et dramatiquement stupide.

    https://domiclire.wordpress.com/2024/11/11/les-guerriers-de-lhiver-olivier-norek/

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  • 1939. Pour s'approcher de l'Europe, Staline ne recule devant rien, et surtout pas devant la Finlande. Il trouve le moyen de lui déclarer la guerre afin de l'annexer et pouvoir la traverser ensuite librement. C'était une guerre qui devait durer très peu de temps, les Finlandais n'étant pas prêts...
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    1939. Pour s'approcher de l'Europe, Staline ne recule devant rien, et surtout pas devant la Finlande. Il trouve le moyen de lui déclarer la guerre afin de l'annexer et pouvoir la traverser ensuite librement. C'était une guerre qui devait durer très peu de temps, les Finlandais n'étant pas prêts et si peu nombreux. C'était gagné d'avance mais sans compter sur l'intelligence des Finlandais et leur courage qui est devenu leur force. Les Russes avaient des armes mais n'avaient pas prévu les difficultés dues au climat. Quant à Simo, tireur d'élite, personne n'a su l'égaler et il est devenu très vite une légende. Les russes parlaient de lui comme d'un démon, la mort blanche. Il n'était pourtant pas prêt lui non plus, et est devenu un tueur, comme tant d'autres. Alors évidemment, on s'attache à lui, ainsi qu'à son groupe d'amis.
    C'est un roman magnifique qui nous permet de comprendre et de vivre cet épisode de l'histoire. Très bien aussi la manière choisie par l'auteur pour nous expliquer l'engrenage dans lequel se trouvent pris tous ces guerriers qui deviennent des tueurs prêts à tout pour sauver leur pays.

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  • En novembre 1939, l’immense URSS déclare la guerre à la toute jeune et fragile Finlande. Ce petit pays, indépendant de l’Empire Russe depuis moins de 20 ans, semble bien peu de chose devant l’Armée Rouge de Staline. Ce dernier, soucieux de monter sa force à l’Allemagne Hitlérienne, table sur 15...
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    En novembre 1939, l’immense URSS déclare la guerre à la toute jeune et fragile Finlande. Ce petit pays, indépendant de l’Empire Russe depuis moins de 20 ans, semble bien peu de chose devant l’Armée Rouge de Staline. Ce dernier, soucieux de monter sa force à l’Allemagne Hitlérienne, table sur 15 jours de combat tout au plus. Mais Staline sous-estime tout : la volonté des Finlandais, leur sens de l’honneur et du courage, les rigueurs de l’hiver, la sous- préparation de son armée. Et puis, parmi les jeunes soldats de Finlande il y a un très jeune homme, un fils de paysan qui a appris à tirer depuis son plus jeune âge. Ce sniper redoutable, les russes vont le surnommer « La Mort Blanche » et il va peupler leurs cauchemars.
    Virage à 180 degrés pour Olivier Norek qui abandonne (temporairement j’espère) le monde du polar et du roman noir pour nous offrir un roman historique passionnant, diablement instructif et qui résonne étrangement avec l’actualité. L’Histoire de la Seconde Guerre Mondiale est tellement foisonnante, sur 6 années et sur tellement de théâtres d’opération que même quand on a beaucoup lu et vu que la question on peut toujours apprendre quelque chose. C’est le cas avec cette « Guerre d’Hiver » entre l’URSS et la Finlande, de novembre 1939 à mars 1940. Pendant la « drôle de guerre » chez nous, le peuple finlandais subissait une attaque aussi soudaine que déséquilibrée par son voisin russe. Désinhibé par le Pacte germano-soviétique, Staline pousse ses pions. Le roman nous amène alternativement dans un camp comme dans l’autre, au niveau des soldats comme dans les centres de commandement, avec même quelques incursions en France chez Daladier. Sur le front coté Finlande le roman s’attache à quelques personnages de la 6ème compagnie, celle du sniper Simo, de ses amis, de son supérieur (l’assoiffé de sang et alcoolique Juutilainen), de leur psychologie à tous. L’évolution du personnage de Simo, qui devient une machine à tuer alors qu’au départ c’est un jeune homme tout simple et gentil, un bon gars, ça fait froid dans le dos. Quel courage, quel sens de la débrouille de la part de cette petite armée mal équipée et qui tire parti de tout avec malice ! De l’autre côté, l’armée soviétique est mal préparée, minée par la terreur qu’inspire le commandement politique, décimée par les Grandes Purges, elle va morfler sacrément avant de parvenir à ses fins (parce que oui, historiquement, elle gagne cette Guerre, qui en aurait douté). Ce qui est frappant, c’est de voir l’Armée Rouge fracassée par une guerre hivernale, sous des températures presque inhumaines. C’est de voir surtout que tout ce qu’elle subit là, elle le fera subir aux soldats allemands à Stalingrad quelques années plus tard. Le roman pose la Guerre d’Hiver comme un épisode oublié mais pourtant fondamental du conflit. Les personnages sont formidablement croqués, ce roman historique se lit comme une fiction tant parfois les faits semblent fous (et pourtant je suis sure que tout est vérifié) et Norek apporte à son récit une petite pointe d’humour, un soupçon d’ironie qui fait mouche. On ne s’attendrait pas à rire franchement parfois pendant la lecture, mais cela m’est arrivé plusieurs fois ! Difficile de ne pas voir dans « Les Guerriers de l’Hiver » aussi un parallèle avec la guerre d’Ukraine, un pays clairement inférieur sur le papier et qui résiste et vend chèrement sa peau. Le personnage de Simo est vraiment intriguant, c’est un héros national en Finlande et sans cynisme aucun, je comprends : dans un autre temps il aurait pu être un champion olympique de tir à la carabine, mais le sort à voulu qu’il soit un petit caillou, un petit caillou dans la grande botte de l’Armée Rouge, un petit caillou qui gène tellement la marche en avant qu’on fini par ne plus penser qu’à lui.

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  • Accrochée à la survie de ces hommes, d'origine paysanne, de la 6e compagnie, menés par le fou et téméraire capitaine surnommé l'horreur du Maroc, Juutilainen. Une guerre qui va lier pour la vie, Simo, Pietari, Toivo et Onni. Presque une bande de potes unie pour affronter des armées de Russes...
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    Accrochée à la survie de ces hommes, d'origine paysanne, de la 6e compagnie, menés par le fou et téméraire capitaine surnommé l'horreur du Maroc, Juutilainen. Une guerre qui va lier pour la vie, Simo, Pietari, Toivo et Onni. Presque une bande de potes unie pour affronter des armées de Russes dans des conditions climatiques insoutenables, des -40° degrés dans la neige, de quoi me faire trembler d'effroi et de froid.
    Voila un épisode oublié de la guerre 1939-45, pendant laquelle la Finlande résista à l'envahissement de l'URSS, époque Staline dès novembre 1939. de la bravoure ou du suicide ?
    J'ai vécu cette guerre à hauteur d'hommes, derrière un peuple finlandais oublié des autres nations, à hauteur du fusil de Simo, excellent tireur, il devient une légende malgré lui, la mort blanche, tuant l'ennemi avec une précision chirurgicale.
    J'avais vraiment envie de connaitre l'issue de cette guerre et le destin de ces hommes vaillants et courageux.
    Les faits sont nourris et précis sous la plume de l'auteur. Et la stratégie militaire et politique est compréhensible et fascinante : comment fabriquer une guerre.
    J'ai lu et alterné avec le livre audio, et malgré les noms imprononçables finlandais, grâce à la voix du comédien, Thierry Blanc, j'ai pu les entendre prononcer et me les approprier et être en immersion dans la guerre d'hiver.

    Coup de coeur pour « Les Guerriers de l'hiver » d'Olivier Norek !

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  • Un pan de l'histoire mondiale que je ne connaissais pas du tout. Un sniper finlandais surdoué dont je n'avais jamais entendu parler (je ne connais pas bien la Finlande ni son histoire). Norek m'a bluffée avec ce roman historique qui m'a passionnée et pour lequel j'ai sacrifié quelques heures de...
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    Un pan de l'histoire mondiale que je ne connaissais pas du tout. Un sniper finlandais surdoué dont je n'avais jamais entendu parler (je ne connais pas bien la Finlande ni son histoire). Norek m'a bluffée avec ce roman historique qui m'a passionnée et pour lequel j'ai sacrifié quelques heures de sommeil. Bravo! Succès mérité!

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  • Inutile maintenant de faire le résumé de ce gros roman, il a été maintes et maintes fois disséqué ici.
    J’avoue avoir découvert cette guerre de 3 mois entre la Finlande et la Russie pour des terres convoitées également par Hitler et ce en 1939.
    La volonté de sauver leur pays et le courage des ...
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    Inutile maintenant de faire le résumé de ce gros roman, il a été maintes et maintes fois disséqué ici.
    J’avoue avoir découvert cette guerre de 3 mois entre la Finlande et la Russie pour des terres convoitées également par Hitler et ce en 1939.
    La volonté de sauver leur pays et le courage des soldats finlandais, en petit nombre face à l’armée rouge sont poignants, des petites unités formées de jeunes gens qui se connaissaient depuis l’école ont été une force , et puis bien sur, un héros, un sniper devenu légende, Simo, surnommé la « mort blanche ». Au moins une bonne raison de lire ce texte, parce que le style, non il n’y a pas de style, l’écriture est plate comme les grandes plaines de Russie, et le sujet plus qu’honorable, demande simplement au lecteur de remplacer Finlande par Ukraine... CQFD

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  • Il y a des sorties que l'on attend avec impatience et j'avoue que ça fait quelques années que j'ai cette sensation avec les ouvrages d'Olivier Norek.

    Je ne vais pas vous mentir, ma première réaction a été un mélange de déception et de frustration, car je n'ai pas réussi à me plonger dans...
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    Il y a des sorties que l'on attend avec impatience et j'avoue que ça fait quelques années que j'ai cette sensation avec les ouvrages d'Olivier Norek.

    Je ne vais pas vous mentir, ma première réaction a été un mélange de déception et de frustration, car je n'ai pas réussi à me plonger dans cette écoute. Cette impression s'est sûrement renforcée par le fait que je venais de terminer "Tous les silences" d'Arttu Tuominen, auteur finlandais dont l'intrigue du dernier roman se déroulait au cours de la même période.

    Après l'avoir laissé de côté pendant quelques mois, j'ai décidé de lui laisser une dernière chance et finalement, la magie a opéré et il m'a été difficile de le lâcher. La version audio s'est révélée très immersive et j'ai eu l'impression de me retrouver auprès des soldats finlandais au combat au coeur de cette guerre d'Hiver, conflit dont je n'avais jamais entendu parlé auparavant. J'ai vraiment ressenti de l'empathie et eu ressenti le froid de l'hiver sur le front avec Simo, Toivo, Onni, Pietari et Yrjö...
    Côté narration, j'avoue manquer d'objectivité, car j'adore la voix de Thierry Blanc. J'ai trouvé qu'il était le lecteur parfait avec sa voix grave et ses intonations pour interpréter cette lecture.

    Je tiens à remercier les éditions Lizzie et Netgalley France pour m'avoir permis de faire cette écoute qui, après un mauvais départ s'est finalement révélée très bonne. J'ai beaucoup apprécié découvrir un pan de l'Histoire Finlandaise sous la plume de l'auteur dont j'ai été impressionné par le travail de recherche effectué. "Les guerriers de l'hiver" se révèle donc être un bel hommage à tous les soldats envoyés sur le front pour défendre leur patrie.

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  • L'auteur décide de nous raconter la guerre qui vit s'affronter la Finlande et la Russie en 1939 ?
    guerre inégale dès le départ dont j'ignorais l'existence.
    Il s'inspire de soldats finlandais ayant existé, photos à l'appui.
    Il s'est consciencieusement documenté sur les faits.
    Mais je me...
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    L'auteur décide de nous raconter la guerre qui vit s'affronter la Finlande et la Russie en 1939 ?
    guerre inégale dès le départ dont j'ignorais l'existence.
    Il s'inspire de soldats finlandais ayant existé, photos à l'appui.
    Il s'est consciencieusement documenté sur les faits.
    Mais je me demande encore ce qui lui a pris d'écrire ce livre.
    Est-il personnellement concerné, peut-être par son histoire familiale ?
    Je n'en sais rien.
    Mais le fait est que j'ai eu beaucoup de mal avec ce livre au point que je ne l'ai pas terminé.
    L'écriture a eu du mal à m'accrocher, à m'émouvoir, à m'interesser.
    Je n'ai pas reconnu le style de l'auteur.
    Autant j'ai aimé ses policiers et ses autres livres, autant celui-ci a été un grand flop pour moi.
    J'espère qu'il va se remettre à ses enquêtes.

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