PRIX 2019 MAISON DE LA PRESSE
Ici, personne ne veut plus de cette capitaine de police.
Là-bas, personne ne veut de son enquête.
Surface, le nouveau polar d'Olivier Norek.
" Un grand roman, baigné d'une profonde humanité. " Julie Malaure, Le Point
" Norek se renouvelle encore et nous étonne toujours : sacrée réussite ! " Hubert Artus, Lire
C'est le moment de découvrir les livres qui déchaînent les passions littéraires du moment...
Noémie Chastain n'est plus.
Désormais, il faudra l'appeler No…
Suite à une descente chez un dealer parisien qui tourne très mal, Noémie… euh pardon ! No, reçoit une balle dans le visage durant l'intervention.
Défigurée, blessée à l'extérieur comme à l'intérieur, elle est prise en charge par un psychiatre qui s’occupe des soldats de retour du Moyen-Orient. Après une longue période de convalescence et un traitement psychologique, certains collègues et sa hiérarchie du 36 voient d’un mauvais œil un retour à son service. Elle constatera d'ailleurs par elle-même, qu'elle n'est pas encore prête à reprendre ses fonctions. Très vite No, se retrouve parachutée, par une “mutation temporaire” dans un petit village du sud de la France en Aveyron.
Elle vit mal son exil et son rythme de travail parisien dérange très vite ses nouveaux collègues locaux. L’apparence tranquille du village et de ses habitants cache des secrets qui ne vont pas tarder à remonter à la surface.
Le cadavre d’un enfant est retrouvé en plein milieu d'un lac créé par un barrage, il y a quelques années, dans un fût qui flotte librement…
Le récit commence vite et fort.
Bien qu'il s'ouvre son récit avec une scène et un décor familiers de sa série Code 93, “Surface” a un style et un rythme très différents de ceux auxquels Olivier m'avait habitué, meurtres liés à la drogue, les banlieues parisiennes surexcitées. Ici nous avons des habitants d'un village semblant tous stéréotypés, des policiers un peu naïfs, avec aux commandes un maire très ambitieux, ouvertement raciste qui veut redresser la situation de la région et de son village, à tout prix… Mais tout ne sera pas tel qu'il le paraît…
Un récit bien structuré, intelligent, où j'ai aimé tout particulièrement le suivi du personnage principal Noémie, durant sa reconstruction mentale. Un récit où Olivier après avoir ferré ses lecteurs se permet de les “promener” dans tous les sens grâce à son intrigue intelligente et à son rythme de révélations, on voit bien qu'il sait de quoi il parle… Il y a aussi de nombreuses sensations fortes.
Un polar prenant, très agréable à lire, très pro !
Je ne suis pas une habituée du genre ! Le polar n’est pas ce que je lis le plus, loin de là. Mais il faut bien de temps en temps sortir de sa zone de confort. Je suis allée piocher dans ma pile à lire quelque roman policier qui se serait incrusté dans ma bibliothèque.
C’est Surfaces d'Olivier Norek qui s’est présenté. J’avais beaucoup entendu parler de cet auteur sans jamais l’avoir lu. C’est chose faite et j’ai beaucoup aimé ce roman.
Une femme, capitaine de police, en est ll’héroïne. Gravement blessée lors d’une opération, Noémie Chastain est envoyée se reconstruire à la campagne. C’est une femme atteinte physiquement et psychologiquement qui arrive à Decazeville, petite ville de l’Aveyron. Loin de la violence quotidienne, des affaires de grand banditisme, des réseaux de drogue, Noe devrait pouvoir se réparer tranquillement. C’est sans compter sur le passé du petit bourg d'Avalone qui remonte soudain à la surface : un fût contenant un squelette est repêché sur le lac que forme le barrage. Avec lui, c’est une affaire vieille de 25 ans qui refait surface.
J’ai été séduite d’emblée par le premier chapitre. Dès les premières pages, l’auteur nous plonge dans une action dont on ne sait trop de quoi il retourne, me laissant loin d’imaginer d’ailleurs ce qu’il était en train de décrire. Coup de force !
Loin des poncifs habituels, des personnages caricaturaux ou des scénarios bancals, Norek nous livre ici un thriller sacrément bien ficelé accommodé de personnages attachants, denses et réalistes. Sans faire dans l'accumulation fantaisiste ou les situations improbables, Norek vise juste.... l 'Aveyron, une flic cabossée, un village englouti....bref ça se lit formidablement bien.
La capitaine Noémie Chastain se prend une balle en plein visage lors d'une intervention.
Défigurée , sa hiérarchie la remise plus ou moins en l'envoyant loin de la capitale.
A Decazeville dans l'Aveyron, le lac Avalone renferme bien des secrets, et il faudra toute la perspicacité de Noémie pour venir à bout d'une affaire vieille de 25 ans.
Quatrième Norek que je lis et toujours pas l'ombre d'une déception.
L'intrigue, le style, tout est parfaitement maîtrisé.
Noemie mène de main de maître l'acceptation de son nouveau visage et la résolution d'une enquête plus qu'opaque au départ.
Les personnalités des personnages sont d'une grande authenticité.
Je suis ravie de savoir qu'ile me reste quelques autres Novak à découvrir.
Un matin comme un autre pour la capitaine Noémie Chastain de la Brigade des Stups de Paris. Une descente chez un dealer. Le bélier défonce la porte. Elle ouvre la marche, son équipe est derrière elle. Et puis une déflagration, une lumière aveuglante. Le dealer vient de lui tirer une balle de fusil de chasse en pleine tête. L’hôpital, l’opération. Noémie Chastain est sauvée mais défigurée. Chirurgie reconstructrice, accompagnement psy. Quand elle sort de l’hôpital, elle n’a qu’une hâte, reprendre le boulot. Mais au Bastion, le nouveau quai des orfèvres, on est bien embêté…Ce visage dérange, rappel constant de la vulnérabilité du policier. Alors on l’envoie en province, à Decazeville. Là-bas, le commissariat fait doublon avec la gendarmerie et Noémie est chargée d’évaluer la situation et d’annoncer la fermeture des lieux. Oui, mais voilà. Le corps d’un enfant remonte à la surface du lac artificiel de la ville et Noémie est confrontée aux fantômes du passé d’une région qui a tenté d’enfouir au fond des eaux les souvenirs qui font mal. Alors la femme meurtrie se jette dans cette enquête, ce cold case que personne ne veut voir resurgir. Une occasion de se reconstruire en faisant ce qu’elle sait faire : être flic.
Un polar addictif, réaliste et humain où Olivier Norek livre un portrait de femme percutant et intimiste. Une intrigue délocalisée dans l’Aveyron, dans une région qui a connu de meilleurs jours et se meurt peu à peu malgré les efforts des élus locaux prêts à tout pour redynamiser des localités désertifiées. Un lieu propice aux mystères avec cette ville engloutie par les eaux du barrage. Des secrets bien gardés. Des drames enfouis mais des blessures toujours à vif. Et Noémie, une gueule cassée, une battante. Une femme fragilisée qui tente une difficile reconstruction. Une flic avant tout, qui n’hésite pas à remuer la fange. Sa douleur, elle la cache derrière son professionnalisme. Pour Noémie comme pour la ville, en surface, tout est calme…Mais si l’on creuse…
Véritable page-turner où s’entremêlent fausses pistes et rebondissements, Surface est une réussite du genre avec des personnages forts, psychologiquement bien construits, une ambiance intrigante et une héroïne inoubliable. Un coup de cœur.
Cold case(s) à Decazeville.
La régionalisation des polars est à la mode.
C'est dans ce coin d'Aveyron que Noémie Chastain, capitaine à la PJ parisienne est envoyée après une malheureuse intervention au cours de laquelle son visage a été à moitié emporté par un tir de fusil de chasse. Mesure d'éloignement favorable à sa convalescence, mais plus exactement volonté de sa hiérarchie de lui faire fermer le commissariat de Decazeville où il ne se passe jamais rien .
Grossière erreur....car à peine arrivée sur les lieux, c'est un cadavre d'enfant qui apparait dans un fût, à la surface du lac artificiel créé quelque 25 ans plus tôt, au-dessus du village englouti d'Avalone...
Avec ce cadavre, suivi d'un second, c'est le passé de tout un village qui remonte à la surface, avec ses non-dits, ses douleurs et ses haines.
A Noémie de déméler ces secrets.
Tout en tentant de se reconstruire, en tant que professionnelle, en tant que femme....retrouver l'estime de soi...vaincre ses peurs...
Polar efficace, bon rythme, multiples rebondissements. Polar que l'on imagine aisément adapté sur France 3, un samedi soir, en prime time.
Un peu ronronnant, mais qui fait le job.
Tellement plus percutant et bouleversant est cet autre roman d'O. Norek, "entre deux mondes". Tellement plus noir mais aussi tellement plus touchant.
Noémie Chastain se retrouve à l'hôpital complètement défigurée suite à l'arrestation d'un dealer qui a mal tournée .Elle va devoir se reconstruire et aimerait reprendre son travail mais sa hiérarchie a décidé de l'envoyer à la campagne pour légitimer ou pas la présence d'un commissariat .Elle va ,petit à petit ,s'acclimater et reprendre du service suite à la découverte d'un squelette d'enfant .Alors qu'au 36 ,on pensait la placardiser ,la voilà de nouveau dans la lumière .Un très bon Norek .A lire !
Olivier Norek revient avec un polar bien rythmé.
Nous ne sommes plus dans le 93 mais délocalisés dans l'Aveyron.
La capitaine Noémie Chastain est envoyée en "convalescence" dans un village paumé où il censé ne rien se passer.
Sauf qu'un cadavre d'enfant est découvert.
Et voici comment Noémie va revenir à la vie.
Un village va se déchirer.
Le rythme assez lent et la psychologie des personnages permettent de rentrer dans l'intrigue progressivement tout en nous attachant à Noémie.
J'ai également aimé le psy.
Comme tous les Norek, c'est efficace, bien écrit, malin et on sent la patte de l'ancien flic.
Un polar que je recommande mais Norek n'a pas besoin de moi pour avoir un succès bien mérité.
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