Découvrez et gagnez "Qui a tué l’homme-homard ?", polar burlesque et transgressif signé J.M. Erre
Découvrez et gagnez "Qui a tué l’homme-homard ?", polar burlesque et transgressif signé J.M. Erre
Ne cherchez plus que lire cet été, suivez le conseil des écrivains !
Découvrez la Chronique : "Le Grand N’importe quoi" J.M. Erre
Un texte léger de J.M Erre sur le comportement humain et la moral qui déshumanise l'homme, une écriture réaliser de façon ravageur avec de l'humour noir, déclinant ainsi le rire sous différentes forment. Une narratrice handicapé portant un regard caustique, acide et cynique sur ce qui l'entoure, on retrouve beaucoup de personnages, Julie va donné libre cours à son imagination. Une lecture tranche de vie décalé et jubilatoire.
"A la place, j'ai cherché du réconfort dans la littérature, comme toujours. Et j'en ai trouvé, comme chaque fois. Romeo et Juliette ? Une passion abrégée par un double suicide. Tristan et Iseult ? Deux amants à la fin pathétique. Orphée et Eurydice ? Un désastre. Antigone et Hémon ? La cata. Catherine Earnshaw et Heathcliff ? La lose intégrale. Chloé et Colin ? La seum du nénuphar. quant à Adam et Eve le tout premier couple de l'histoire, protagonistes du livre le plus vendu au monde, passé les premiers temps des roucoulades à base de zoophilie naturiste et de dégustation de granny smith, ils n'auront pas connu bien longtemps le Paradis."
Un livre découvert dans le cadre des coups de coeur du mois des lecteurs de Femina.
Julie, jeune femme tétraplégique, observe les gens autour d’elle et nous brosse douze portraits d’hommes et de femmes et leurs petites histoires.
« Les autres ne sont pas des gens comme nous » de J.M. Erre est drôle, mordant, surprenant, un peu méchant, bref ni plus ni moins que la société humaine.
Entre recueil de nouvelles et roman, le 9ème livre de Jean-Marcel Erre est bourré d’humour, parfois noir, tout en ouvrant la réflexion sur la normalité et la monstruosité, avec une touche de féminisme.
La narratrice se nomme Julie. Elle a 25 ans et vit en Lozère, mais sa singularité est d’être tétraplégique de naissance. Elle s’échappe de son handicap par l’écriture : « on lit pour sortir de soi, vivre d’autres vies ». Les chapitres alternent entre la voix de Julie qui interpelle les lecteurs et les histoires qu’elle raconte, des portraits brossés autour des thèmes normalité/monstruosité, chance/malchance, bien/mal.
Le roman est truffé de jeux de mots et de références littéraires et actuelles. L’auteur joue avec les personnages et les titres de ses précédents romans qui peuvent d’ailleurs se lire indépendamment. On sent que l’auteur s’est amusé à écrire ces histoires. A la base, ce sont des chroniques publiées dans Fluide glacial, qu’il a réécrites. La moitié sont des portraits. Ce sont des formats courts qu’il a ensuite interconnectés. On retrouve des références d’une histoire à l’autre.
J.M. Erre a débuté la rencontre VLEEL par la question de la légitimité en tant qu’homme, valide, d’écrire à la place d’une femme, handicapée. Pour lui, elle ne se pose pas. La littérature permet d’écrire en se mettant « à la place de ».
Si vous avez envie de passer un bon moment de lecture avec un excellent conteur, lisez ce roman !
Julie, jeune femme tétraplégique de vingt-cinq ans, observe le monde qui l’entoure avec un regard plein d’humour, souvent noir et qui confine au cynisme. Dans sa tête se bouscule toute une galerie de personnages qui illustrent les nombreuses facettes de l’âme humaine. Drôle, attachant, agaçant, égoïste, surprenant... Julie convoque chacun d’entre eux pour raconter notre monde tel qu’il est.
Une petite pépite de drôlerie que ce livre qui se lit comme une série de nouvelles mettant en scène un personnage différent issu de l’imaginaire de Julie. Entre chacun de ces portraits s’intercalent des chapitres consacrés à Julie et à ses analyses percutantes sur la société, la société face à son handicap, la société face à n’importe quelle différence, la société et son lot d’hypocrisies et de bien-pensance.
Pas d’auto-apitoiement chez la jeune fille, dont l’esprit vif et acéré pointe avec justesse les travers d’une humanité qu’elle a tout le loisir d’étudier.
Au total, le lecteur va découvrir 12 personnages, femmes et hommes, dont Julie va nous raconter les histoires. Pour la plupart, les choses ne vont pas forcément bien se passer mais c’est l’occasion pour Julie, et l’auteur, de dénoncer certaines failles et d’appuyer sur certaines zones sensibles.
Evidemment on rit beaucoup durant toute cette lecture. Jaune parfois car Julie va aussi très loin dans les descriptions qui s’attachent à son propre handicap et aux regards ou commentaires que cela peut susciter. Chaque page recèle sa petite perle qu’on a envie de noter, de retenir ou de relire.
Mais le roman ne se contente pas d’être uniquement drôle. Il interroge aussi sur notre propre rapport aux autres, sur notre manière de juger, d’imposer ou au contraire de s’effacer. Et quand on rit ici, de quoi rit-on exactement ? D’une situation, d’un personnage, de quelque chose qui fait écho chez nous. Est-on plutôt sur un rire franc, un rire gêné, un rire moqueur, un rire un brin nerveux ? Un peu de tout cela ici et il est intéressant de voir comment l’humour, s’il peut dédramatiser une situation, peut aussi lui apporter une forme de gravité si tant est qu’on y porte une certaine attention.
Un excellent (et hilarant) moment de lecture à recommander !
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