Découvrez et gagnez "Qui a tué l’homme-homard ?", polar burlesque et transgressif signé J.M. Erre
Découvrez et gagnez "Qui a tué l’homme-homard ?", polar burlesque et transgressif signé J.M. Erre
Ne cherchez plus que lire cet été, suivez le conseil des écrivains !
Découvrez la Chronique : "Le Grand N’importe quoi" J.M. Erre
Lendemain de pendaison de crémaillère chez les Godart, un couple de psychothérapeute et psychanalyste. Jean-Luc Godart a écrit un livre, exposé dans son salon, « Les emmerdes ne volent pas toujours en escadrille. » Maxime qu’il va pouvoir vivre avec plus ou moins de philosophie et de patience.
Alors qu’ils émergent, avec peu de souvenirs de leur soirée, quelqu’un sonne à la porte. C’est un plombier appelé en urgence pour déboucher leurs toilettes qui ne sont pas bouchées. Jean-Luc ne l’a pas appelé. C’est à n’y rien comprendre.
Les péripéties s’enchaînent avec de nombreuses livraisons de choses invraisemblables, payées avec la carte de JL (pour les intimes). Emmaüs vient emporter des meubles. L’extérieur envahit l’intérieur, encombre l’espace intime, déclenche des scènes conjugales.
On se demande bien comment va se terminer cette histoire. Mais tout le suspense réside dans cette tartine collée au plafond. Va-t-elle tomber ? Si oui, de quel côté ? Et surtout comment tient-elle ? Anna répond à cette question par une autre : « Comment on fait tous pour tenir ? »
L’auteur interpelle les lecteurs au début du roman. Il dresse la scène d’ouverture avec les personnages et les décors. Il nous conseille d’imaginer des gens qu’on n’aime pas, « ce serait dommage de passer à côté du plaisir coupable délicieusement cathartique de voir des gens qu’on n’aime pas en baver, Non ? Si. Assumons, assumons. » Il insère avec malice les titres de ses précédents romans qui se font écho.
En lisant, je me suis tout de suite dit que je le verrai bien adapté au théâtre. D’ailleurs lors de la rencontre VLEEL, Jean-Marcel Erre a dit que ce roman était au départ une pièce de théâtre, mais qu’il n’avait pas trouvé d’éditeur pour la publier ni de metteur en scène pour la monter. Il l’a alors transformée en roman.
Avec des dialogues savoureux et beaucoup d’humour, cette satire sociale se lit d’une traite et fait du bien.
« Les emmerdements sont la force noire qui régit l’univers, et le petit récit qui va suivre se propose d’en être la plaisante illustration, histoire d’oublier un instant nos emmerdes en nous divertissant avec ceux des autres.
Au fond, les romans servent-ils à autre chose ? »
J.M. Erre écrit également des scénarios pour le cinéma et la BD. Sa première comédie sort ce mercredi sur grand écran : « Haut les mains ».
Je remercie Buchet Chastel pour cette lecture propice à la détente de mes zygomatiques que je vous recommande fortement.
La fête a été intense. Le réveil est à la mesure des réjouissances passées, surtout lorsqu’il est activé par la sonnerie insistante d’un visiteur importun. Un plombier qui vient réparer les toilettes, qui seraient bouchées ? Et surtout que fait cette tartine beurrée collée au plafond ?
Ces deux anomalies dignes de la quatrième dimension sont suivies d’un cortège d’autres événements incompréhensibles, que notre narrateur ne parvient pas à élucider. La faute aux trous de conscience de la veille.
Le lecteur est dans le même état de questionnement que ce narrateur qui tiré la mauvaise carte ce matin-là et il faudra atteindre la dernière partie pour reconstituer la logique de la situation.
C’est court, drôle , un bel intermède entre des romans plus sérieux mais plus plombants .
160 pages Buchet-chastel 6 février 2025
#LaLoidelatartinebeurrée #NetGalleyFrance
Dès l'épigraphe du roman, on est dans l'esprit de ce qu'on va lire par la suite. Il faut dire que le titre du roman donne déjà bien l'idée, même vague, que ce livre n'est pas là pour faire pleurer. Quoi que, pleurer de rire peut-être.
En résumé, Anna et Jean-Luc Godart emménagent dans un nouvel appartement et pour fêter ça, une crémaillère est organisée. L'auteur va nous raconter le lendemain de cette crémaillère, on ne peut plus arrosée, tellement arrosée que le couple ne se souvient absolument pas ce qui s'est passé la veille. Il va leur arriver pas mal d' « emmerdements », terme théorisé par l'auteur lui-même, et venant s'appuyer sur la loi de la tartine beurrée que l'on connaît à peu près tous : quand une tartine tombe, elle tombera forcément sur la face beurrée (voire confiturée pour les plus malchanceux). La particularité, ici, c'est que la tartine est au plafond et que le beurre plaqué côté plafond, empêche la tartine de tomber.
Au-delà de ce détail, qui n'en est pas un en réalité, le couple va vivre des situations loufoques, totalement décalées, avec des dialogues en accord avec le reste. Ça se lit très vite, j'ai ri du début à la fin. J'ai passé un excellent moment de lecture. Je suis ravie d'avoir découvert cet auteur : de quoi lire et rire pour oublier les tracas du quotidien… en se foutant de ceux des autres. Jubilatoire !
Je remercie les éditions Buchet-Castel et Netgalley pour cette lecture.
J'avais lu de J. M. Erre "Les autres ne sont pas des gens comme nous", j'ai eu envi de découvrir "La loi de la tartine beurrée" par curiosité. Un récit à l'humour parfois noir et potache, la malchance avec une loi de Murphy, Anna et Jean-Luc victimes de mésaventures alors fautes à pas de chances ou Malveillance ? Un huis clos qui montre le comportement humain et la moral. Une lecture courte sous les airs d'un vaudeville. Une bonne écriture, de l'intelligence, de l'absurdité, de la tendresse, de l'humour mais beaucoup d'emmerde pour Anna et Jean-Luc.
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