Une belle adaptation, réalisée par un duo espagnol, d'un des romans fondateurs de la science-fiction, accessible dès 12 ans.
L'énigme Modigliani par Éric Mercier, Éditions de la Martinière, 2025
Le romancier Éric Mercier est aussi historien de l’art… Donc, en toute logique ses romans policiers mêlent enquête policière et milieux artistiques.
Comme souvent, je commence par le dernier tome mais cela m’a donné très envie de découvrir les 4 opus précédents. J’avais choisi ce titre, dans le catalogue NetGalley, à cause de sa couverture, parce qu’Amadeo Modigliani est un de mes peintres préférés, que j’apprécie ses portraits, ciselés en quelques coups de brosse ou de pinceau, et que je connais sa biographie, sa souffrance de ne pas être reconnu de son vivant.
Deux affaires en parallèle…
Le commandant Vicaux et son équipe enquête sur une scène de crime originale : un célèbre faussaire, tout juste sorti de prison, est retrouvé pendu dans une décharge du Val de Marne. La victime a été préalablement ébouillantée, un châtiment autrefois réservé aux vendeurs de faux tableaux.
Anne, une historienne de l’art spécialisée dans la restitution des œuvres spoliées par les nazis pendant la 2ème Guerre mondiale, découvre qu’un tableau jusqu’alors inconnu de Modigliani est sur le point de passer en salle des ventes.
Une alternance entre passé et présent avec des retours en arrière, en 1918, quand Modigliani écumait les bistros de la bohème parisienne, en quête de nouveaux modèles et de conquêtes féminines. La toile sur laquelle Anne effectue des recherches représente une jeune femme, Aliza. Qui est-elle ? Dans quelles conditions ce tableau a-t-il été peint ?
Une narration mettant en valeur plusieurs points de vue, notamment féminins : Anne, bien sûr, mais aussi Aliza, la mystérieuse jeune femme, modèle de Modigliani, Madleen, une nouvelle recrue de la Brigade criminelle. Laetitia, une policière chevronnée, Rosa, une jeune femme juive, employée d’un galeriste, déportée à Auschwitz, Coralie, autrice du catalogue raisonné de Modigliani…
Au fil des chapitres, seul le commandant Vicaux s’exprime à la 1ère personne.
Un choix narratif polyphonique intéressant qui rythme le récit.
Ce roman est une très bonne surprise. L’intrigue est complexe, avec des ramifications pertinentes et originales et un dénouement inattendu.
#LénigmeModigliani #NetGalleyFrance #lesglosesdelapiratedespal
Lorsque que j'ai reçu un mail de Babelio me proposant une masse critique spéciale pour découvrir le dernier roman d'Eric Mercier, j'ai tout de suite sauté sur l'occasion, car je savais que j'allais passer un très bon moment de lecture avec une enquête où l'art serait au rendez-vous.
Cinquième tome de la série (pouvant se lire indépendamment des autres), j'ai eu plaisir à retrouver la brigade du commandant Frédéric Vicaux qui va devoir enquêter sur une mort des plus singulières, car la victime, un ancien faussaire, a été retrouvée ébouillanté. Il ne m'en a pas fallu plus pour être aux anges, car, qui dit faussaire, dit contrefaçon artistique, l'un de mes thèmes de prédilection
Pour l’avoir déjà expérimenté avec le deuxième tome de cette série, je connaissais le talent d’Éric Mercier pour les romans policiers dans le monde de l’art. Docteur en Histoire de l’art et commissaire d’expositions, il maîtrise parfaitement son sujet et sait le bonifier avec ses livres.
Avec cette nouvelle enquête, il parvient encore à mêler avec brio érudition et suspense, offrant aux lecteurs une plongée passionnante dans l’univers de Modigliani et le monde secret des faussaires. Le roman est riche en détails historiques et artistiques, ce qui ajoute une dimension supplémentaire à l’intrigue. Les descriptions des œuvres de Modigliani et des rouages du monde de la peinture sont d’une grande précision, en restant toujours abordables aux non-initiés. La plume est fluide et parvient à rendre accessible cet univers pourtant reconnu par son opacité.
Les personnages récurrents, Anne et Frédéric, continuent de développer leur relation pour notre plus grand plaisir. Leurs aventures sont découpées en courts chapitres dynamiques, alternant entre présent et passé et proposant une plongée fascinante dans le Paris artistique du début du XXᵉ siècle. Cette structure narrative maintient une cadence soutenue et captive l’attention du lecteur tout au long du récit. L’auteur construit autour un scénario complexe, avec beaucoup d’intervenants, peut-être trop, qui nous entraîne vers un dénouement aux multiples retournements de situation.
« L’énigme Modigliani » est une lecture recommandée pour les amateurs de polars et d’art. Le roman offre une réflexion intéressante sur la spoliation des biens juifs pendant la Seconde Guerre mondiale et sur l’importance de restituer ces œuvres à leurs propriétaires légitimes. Il permet aussi de découvrir ou redécouvrir l’œuvre de Modigliani. En somme, Éric Mercier nous livre une enquête haletante et érudite, qui ravira les passionnés de mystères et d’histoire de l’art.
Pour ma part, je me délecte toujours de ce mélange des genres et serai au rendez-vous pour la prochaine énigme !
https://leslivresdek79.com/2025/02/27/1000-eric-mercier-lenigme-modigliani/
Éric Mercier plonge dans son cinquième tome, L’énigme Modigliani, au cœur de la spoliation des biens juifs pendant la seconde guerre mondiale en nous racontant le parcours du tableau Aliza de Modigliani.
Au départ, un meurtre : celui de Karl Liebknecht au « look de beatnik attardé », trouvé pendu et ébouillanté dans une décharge. L’enquête est confiée à l’équipe de Frédéric Vicaux aidée par la lieutenante Madleen Jaubert-Delarue nouvelle OPJ, qui intègre son service. Sa brigade criminelle est composée de huit policiers dont le Capitaine Laetitia Roux, originaire du nord, assez futée !
Ce processus d’assassinat évoque le traitement, au Moyen-Âge, de l’ébouillantage pour les faux-monnayeurs. Et en effet, leurs investigations les conduiront sur la vie de ce faussaire, jadis condamné à une peine de prison, plutôt tres connu.
Parallèlement, une avocate associée du cabinet Lantzman, Anne, poursuit une investigation. Celui-ci est spécialiste de la restitution des biens spoliés par le 3ème Reich. Ses études d’histoire de l’art lui ont permis de devenir spécialiste de l’Art de la seconde moitié du XIXè siècle. D’ailleurs, ses études lui ont fait connaître Coralie Beaune, professeur de l’art spécialiste de Modigliani.
Le tableau Alizia, dont le prénom signifie en Hébreu joyeux, raconte l’histoire de ce peintre maudit, mort de maladie incurable, passionné de peintures et de femmes, sacrifiant son talent, peu reconnu, avec des « dessins à boire dans les brasseries de Montparnasse, le Dôme et la Rotonde, souvent « .
Quel plaisir de découvrir cet écrivain, lui-même historien de l’art ! Son intrigue ne cède rien à la complexité du genre avec ses meurtres et ses fausses pistes qui mettront à jour la vérité absolument pas envisageable. Évidemment la documentation est fouillée, manière de renouer avec un peintre si talentueux que découvrir à chaque fois ses portraits, est un sortilège à chaque fois renouvelé.
Chronique entière t illustrée ici
https://vagabondageautourdesoi.com/2025/02/21/eric-mercier-lenigme-modigliani/
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Une belle adaptation, réalisée par un duo espagnol, d'un des romans fondateurs de la science-fiction, accessible dès 12 ans.
Merci à toutes et à tous pour cette aventure collective
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