Nous proposons, à travers cette recherche, de cerner l'impact de la relation bancaire sur la performance des entreprises. La théorie de l'intermédiation financière montre que les relations bancaires par leur aspect exclusif ou durable sont propices à la mitigation des problèmes d'asymétrie d'informations. Toutefois, deux effets opposés ont été mis en exergue. D'un côté, la relation bancaire peut être efficace dans la canalisation des flux informationnels et l'accroissement de la surveillance bancaire. D'un autre côté, une utilisation non judicieuse des informations privées de la part de la banque au détriment des entreprises, peut éventuellement entraîner la détérioration de la performance de ces dernières suite au phénomène de la capture informationnelle. L'étude empirique réalisée sur la base de 548 entreprises tunisiennes, sur la période 1997-2004, appuie que du point de vue contrôle bancaire, collecte des informations et considération des coûts de transactions, l'exclusivité de la relation bancaire ou l'augmentation de son nombre a un impact négatif sur la performance de l'entreprise tunisienne alors que son ancienneté a un impact positif.
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