"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Un enfant disparaît dans un centre commercial de Madrid le 24 décembre.
Même lieu et même mode opératoire qu'une ancienne affaire, l'enlèvement de Nicolás Acosta deux ans plus tôt. Et si tout recommençait ?
L'inspectrice Ana Arén, qui a failli lors de cette précédente enquête, se lance à corps perdu pour retrouver ce petit garçon. Mais certains journalistes viennent contrarier son enquête, avides de scoops et d'audience.
Les fausses pistes s'enchaînent, les rumeurs enflent et les politiques s'en mêlent. La ville tremble devant la menace d'un tueur en série. La reporter Inés Grau, proche d'Ana, couvre l'affaire mais la pression est telle qu'elle est prête à tout pour une révélation, quitte à trahir son amie et mettre en danger sa famille.
Alors que la vérité est sur le point d'éclater, l'inspectrice se retrouve face à une effroyable réalité qui pourrait la consumer.
Nous voici à Madrid... Trois disparitions d'enfants dans le même centre commercial. Une enquête laborieuse !
Même si j'ai aimé cette histoire, j'ai trouvé certains passages complètement incohérents ! Notamment avec les témoins ... Ou l'autrice n'y connaît rien à la police de son pays ou l'Espagne n'est pas très efficace dans leur procédure !!! J'ai envie de croire à ma première impression ! du moins, je l'espère !!!! Mais apparemment, ce détail n'a gêné que moi étant donné la ferveur des lecteurs autour de ce livre .... Par contre, j'ai été touchée par la révélation finale ! Je ne m'attendais pas du tout à ça ... Au final, qu'est ce qu'un monstre ?
Deux garçons de 4 ans disparaissent à 2 ans d’intervalle, dans le même centre commercial de Madrid, sans que la police n’ait la moindre piste.
L’inspectrice-chef Ana Arén, d’origine catalane, a mené l’enquête sans succès pour le premier enfant et se voit confier la lourde charge de celle du deuxième petit garçon.
Ines Grau, journaliste et auteure d’un best seller, couvre l’enquête pour le journal où elle travaille et tente d’utiliser son amitié avec Ana pour obtenir des scoops sur cette nouvelle affaire.
Dans ce polar rythmé par les vies de ces deux femmes, l’auteure nous entraîne sur de nombreuses pistes à la recherche d’un serial killer d’enfant et nous réserve une surprise-choc pour un coup de théâtre final très réussi.
Carme CHAPARRO, également journaliste, sait trouver les mots justes pour nous imprégner des ambiances de la ville de Madrid et nous transporter dans la peau de ses deux personnages qui racontent alternativement l’histoire.
C’est souvent émouvant, jamais violent et très prenant et je n’ai pu lâcher ce bon polar avant son dénouement.
Et bien, finalement, il n'y a pas que les Américains et les Scandinaves qui savent écrire des polars, voilà que les Espagnols s'y mettent aussi. Et j'ai pour ma part passé un très bon moment avec Je ne suis pas un monstre de Carme Chaparro, journaliste de son état.
On est le 24 décembre - alors c'est bien parce que c'est noté sur la 4ème de couv' que je peux le dire car rien dans le roman ne laisse penser que l'on se trouve la veille de Noël - un petit garçon disparait dans un centre commercial, celui-là même où un autre petit garçon, sensiblement du même âge, avait disparu deux années auparavant. C'est la flic chargée du précédent enlèvement qui est désignée pour retrouver au plus vite ce petit garçon, enquête qu'elle prendra très à coeur dans la mesure où elle avait échoué à retrouver l'enfant dans l'affaire précédente.
Ce roman part d'une base très classique pour le genre: un meurtre ou un enlèvement suivi d'une enquête de police menée tambour battant. Mais là où l'auteure est forte, je trouve, est dans sa narration et sa façon de raconter l'histoire. Il n'y a rien de révolutionnaire non plus mais elle a su m'accrocher dès les premières pages et j'ai lu ce thriller à la vitesse grand V.
Et le choix narratif prend tout son sens à la toute fin du roman.
Un dernier mot sur le dénouement, sans trop en dire pour ne rien gâcher, car, personnellement, si je lis des thrillers, c'est pour être scotchée à la fin - ce qui, avouons-le, ne m'arrive que très très (trop) rarement: je n'avais pas pressenti cette fin, ce qui est un très bon point positif même si je l'ai trouvée un peu… vous verrez en lisant.
En résumé, un thriller intéressant et de bonne facture, une auteure à suivre.
Le 24 décembre, un enfant disparait dans le centre commercial de Madrid.
Même lieu et même mode opératoire qu'une ancienne affaire d'enlèvement. deux ans auparavant.
Enquête policière, journalisme et manipulation sont les ingrédients de ce roman.
Coup de cœur pour ce thriller espagnol. Une belle découverte qu'est cette primo romancière.
Une enquête au cœur de la brigade des mineurs, mon cœur n'en pouvait plus avec tant d'émotions. Que l'on soit parent ou pas, quand ça touche aux enfants, cela donne toute suite une dimension particulière aux crimes.
La dernière partie du roman est frénétique, le rythme s'accélère, la tension monte crescendo pour un final inattendu.
C'est palpitant, plein de suspens, certains passages sont résolument tristes et le dénouement m(a laissé sans voix !
Ce roman m'a tout de suite fait de l’œil avec sa couverture mystérieuse et son titre intrigant.
Le résumé de la quatrième couverture me promettant un moment de lecture intense, vu le sujet évoqué.
Un enfant disparaît dans un centre commercial de Madrid.
Et quand cela ressemble une autre disparation d'enfant non élucidée qui s'est passée il y a deux ans... C'est la stupeur !
*****
Je ne suis pas un monstre est un roman à suspense psychologique où l'intrigue policière est très bien construite.
L'histoire est machiavélique et accentuée par un compte à rebours qui nous embarque dans une enquête terrifiante.
Des chapitres courts alternant les principaux personnages donnent du rythme et une tension bien présente.
Un suspense crescendo, à fur à mesure que l'on avance dans cette affaire bien difficile à démêler, je reste captivée par l'histoire finement bien ficelée.
C'est l'esprit bien embrouillé que je poursuis ma lecture, ne sachant vraiment pas comment tout ceci va se terminer...
Une histoire immersive qui joue avec mes nerfs !
Un thriller qui tient ses promesses avec une fin surprenante et inattendue.
Un roman réussi et addictif.
https://leslecturesdeclaudia.blogspot.com/2020/01/je-ne-suis-pas-un-monstre.html
Avant de faire un retour sur une lecture, en général, je jette mes idées et je me laisse le temps de digérer (ou pas)…
Mais là, je dois dire que j’ai peur de ne pas réussir à vous transmettre toutes les émotions que j’ai pu ressentir…
Une première pour moi, j’ai décidé de profiter du temps de transports (Quand on sait que sur Paris, cela peut doubler… Merci au passage à mon collègue Samuel, pour cette idée précieuse) pour travailler mes avis et j’avoue, c’est un temps tellement précieux…
L’entrée en matière dans la tête du prédateur est excellente, sur quelques pages nous vivons sa traque, la chasse de sa perle rare. Il jauge, choisi et s’abat sur sa proie…
La lecture peut débuter, on respire un coup et on sait que ce prédateur ne sera pas facile à appréhender… Plus on avance dans sa lecture, plus le faussé se creuse et on se dit qu’encore un prédateur d’enfant passera entre les mailles du filet. Sauf que l’auteur n’a pas fini de se jouer de nous… De simples lecteurs, spectateurs malmenés, nous devenons acteurs, comme si l’auteure voulait nous intégrer dans son intrigue…
L’auteure dépeint avec une dextérité rarement atteinte la culpabilité des parents, face à la perte d’un enfant en une fraction de seconde ; mais également avec empathie, mais avec le recul adéquat, sans tomber dans le voyeurisme, elle décrit l’espoir de retrouver cet enfant disparu. Perdre son enfant, suffit à mettre la vie des parents en parenthèse, dans cette folle attente, parfois veine…
De simple lecteur, nous franchissons une barrière invisible qui nous pousse à vouloir connaître le fin mot de cette intrigue diabolique. Diabolique, puisque à aucun moment on imagine ce que l’auteure nous a réservé. On devient juge et partie, on prend fait et cause, pour en fin de compte se dire que nous aussi nous sommes des monstres… Du moins parfois…
Le monde des médias nous pousse au voyeurisme…
Le sensationnel, gloire du journaliste, n’existe que parce que nous aimons le goût du sang, du malheur…
Le malheur des uns, nous rend vivant et est une sorte de répulsif aux malheurs qui pourraient nous toucher… Le malheur n’est pas contagieux et ne peut nous atteindre… Nous le savourons, nous en pourléchant les babines… Sommes-nous prêts à tout pour un instant de plaisir, de gloire ? Ne sommes nous pas tous des monstres d’une certaine manière ?
Je ne suis pas un monstre… Mais un monstre habite en chaque être humain… A chacun de le laisser s’échapper ou de le dompter… C’est un choix que parfois, on ne maîtrise pas… Ou que l’on ne souhaite pas maîtriser….
L’Espagne est un pays important à mon coeur, pour y avoir passé de très nombreuses vacances, pour y avoir encore des amis très chers mais aussi pour sa beauté et la fascination qu’elle me tend. Pourtant, quand je regarde dans mes lectures, très peu de livres sont écrits par des auteurs espagnols ou même, à tout le moins, ne s’y déroulent. Dès lors, quand BePolar et les éditions Plon ont proposé cette lecture, j’ai foncé. Et bien, j’ai bien fait d’écouter mon instinct car j’ai dévoré ce thriller en moins de deux jours.
Le jour du réveillon de Noël, dans l’un des grands centres commerciaux en périphérie de Madrid, Nicolas, un petit garçon de 4 ans, disparaît sans laisser aucune trace. Commence alors une course contre la montre pour le retrouver et surtout, si possible, en vie. Deux ans plus tôt, un petit garçon avait déjà disparu dans des conditions similaires et n’était jamais réapparu. Pour l’inspectrice Ana Arén, le mystère ne peut pas se reproduire et elle devra faire face à des vérités pour lesquelles elle n’était certainement pas préparée.
Selon moi, ce livre est indubitablement un très bon page-runner de suspens. Les chapitres sont assez courts et s’alternent selon les personnages mis en avant. L’enquête avance à grand pas et le lecteur ne se rend même plus compte tant il est plongé dans sa lecture. Cela va vite et ne laisse aucun temps mort. L’écriture est directe et l’auteure, Carme Chaparro, ne s’embarrasse pas dans des descriptions ou litanies inutiles.
J’ai apprécié découvrir l’histoire aussi aux travers de deux personnages principaux. D’abord, celui la policière Ana Arén qui – à de nombreux égards – m’a fait pensé à l’inspectrice, Raquel Murillo, dans la série que j’adore, « La casa de papel », mais aussi celui de la journaliste Inés Grau, qui sera beaucoup plus touchée par cette affaire que ce qu’elle aurait souhaité.
Autre point positif que je tiens à faire remarquer : une fin à laquelle on ne s’y attend pas. Dans de nombreux thrillers relatifs à des disparitions d’enfants, le ou les coupables sont souvent vite devinés et cela se termine de manière assez convenue. Contrairement à ces autres livres, « Je ne suis pas un monstre » brise les standards et vous surprendra par un final finement ciselé et travaillé.
Un tout grand merci à BePolar et aux éditions Plon de m’avoir fait découvrir ce polar qui est pour moi indubitablement l’un des meilleurs de la rentrée!
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