"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Contrairement à la tradition idéaliste qui méprise l'opinion et l'oppose à une Vérité transcendante et immuable, Protagoras la valorise et en fait le fondement même de la vie. Ainsi les institutions humaines sont-elles des conventions, des productions du discours humain. Elles sont donc relatives, perfectibles et ouvertes au changement. Cette philosophie aux antipodes du dogmatisme de la vérité « arrondie », souvent interprétée à tort comme un scepticisme, situe la beauté de l'existence sociale dans la diversité et la pluralité des opinions et exalte l'être humain au détriment des forces de la nature et des dieux. En proclamant que l'homme est le légitime maître de son existence, le Sophiste est favorable à la liberté subjective comme base de la démocratie. À travers les principes de l'iségoria (droit de tous à une égalité de parole) et de l'isonomia (égalité de droit pour tous), la cité se construit dans la tolérance par la médiation constante de la parole qui produit des lois justes et favorables à l'exercice des libertés collectives et individuelles. L'ouverture de la parole dans le jeu politique peut apaiser les tensions et préserver la cité de l'autoritarisme et des divisions.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !