"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
"La violence du génocide des Tutsis et Hutus modérés en avril 1994 n'est pas la seule description qui vaille. Il faut introduire la vie quotidienne durant le génocide puis l'élargir sur ce qui se passe ensuite, d'où la première partie écrite par une rwandaise.
La rencontre des personnes qui vivent des situations extraordinaires permet une forme d'histoire concrète d'un pays, surtout quand s'y ajoutent des références à l'Histoire passée. L'utilisation de nombreux termes rwandais enracine, sans faire de folklore, accentue la réalité et permet de comprendre la richesse culturelle du Rwanda. Les situations priment sur les descriptions afin d'être plus proche des personnes prises dans l'action. Dans la seconde partie écrite par un européen, il s'agit de montrer l'universalité des comportements. Sa comparaison entre des situations individuelles ou sociales, dans un temps et des lieux fort différents, est une incursion dans sa mémoire confrontée au vécu des Rwandais que « Celle qui racontera ce qui s'est passé » explore avec densité. Dans les deux cas, il ne s'agit pas de la vérité pour la vérité, mais de comprendre la puissance de ce qui est vécu."
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