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Jose-Louis Bocquet

Jose-Louis Bocquet

Romancier, biographe et éditeur né en 1962, José-Louis Bocquet a publié huit romans noirs chez Gallimard, Buchet/Chastel et La Table Ronde. Il est aussi l’auteur de biographies de René Goscinny, H.-G. Clouzot et André Franquin.

Scénariste pour l’audiovisuel, il a collaboré avec Georges Lautner, ...

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Romancier, biographe et éditeur né en 1962, José-Louis Bocquet a publié huit romans noirs chez Gallimard, Buchet/Chastel et La Table Ronde. Il est aussi l’auteur de biographies de René Goscinny, H.-G. Clouzot et André Franquin.

Scénariste pour l’audiovisuel, il a collaboré avec Georges Lautner, Pierre Jolivet, Hervé di Rosa, Patrick Grandperret. Dans le domaine de la bande dessinée, il a aussi écrit des scénarios pour Serge Clerc, Steve Cuzor, Stanislas, Philippe Berthet. De 2006 à fin 2020, il dirige le label « Aire Libre » au sein des éditions Dupuis.

Bocquet signe également des "bio graphiques" mises en images par Catel, consacrées à des femmes méconnues ou invisibilisées: Kiki de Montparnasse, Olympe de Gouges, Joséphine Baker et Alice Guy.

 

Crédit photo © Mathieu Zazzo .

Avis sur cet auteur (40)

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    Couverture du livre « Joséphine Baker » de Jose-Louis Bocquet et Catel aux éditions Casterman

    LaetiF sur Joséphine Baker de Jose-Louis Bocquet - Catel

    José-Louis Bocquet et Catel nous proposent ici une longue biographie graphique de Joséphine Baker. De sa première naissance en 1906 à Saint Louis (U.S.A), à sa deuxième naissance sur scène jusqu'à sa mort à Paris en 1975, en passant par New-York, les Milandes, Tanger... Les artistes ont tenté de...
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    José-Louis Bocquet et Catel nous proposent ici une longue biographie graphique de Joséphine Baker. De sa première naissance en 1906 à Saint Louis (U.S.A), à sa deuxième naissance sur scène jusqu'à sa mort à Paris en 1975, en passant par New-York, les Milandes, Tanger... Les artistes ont tenté de produire ici un récit détaillé de la vie haute en couleurs de l'Artiste des années folles, des années guerrières et d'après-guerre, des années d'émancipation et de libération progressive...

    Je suis assez fascinée par le parcours personnel et professionnel de la grande Joséphine Baker, je me suis donc naturellement tournée vers cette biographie graphique plutôt très épaisse. Malheureusement, j'ai rapidement été rebutée par le graphisme...
    Même si les points de vue exposés sont éminemment instructifs, avec de vrais partis pris narratifs, de bons choix dans la sélection des moments relatés, j'ai eu beaucoup de mal à lire cet album. Pourtant le scénario rythmé, enrichissant et original, allié à la foule d'informations que l'album développe aurait dû m'aider à apprécier cette lecture.
    Malheureusement, j'ai presque détesté les dessins... Les illustrations à gros traits, en noir et blanc, proche du dessin de presse et parfois de la caricature m'ont sincèrement agressée. J'ai parfois eu du mal à reconnaître les personnages "secondaires". J'ai aussi été choquée par la différence de traitement entre Noir.e.s et Blanc.he.s car j'ai souvent trouvé les traits des caucasien.ne.s mieux définis et parfois plus esthétiques que ceux des autres personnages... Cela m'a profondément troublée et gênée. Et cela a contribué à m'éloigner du propos. Je n'ai ressenti aucune espère d'empathie pour les protagonistes, y compris pour l'héroïne principale, qui me fascine pourtant tellement...

    Trop déçue par les dessins malgré le grand intérêt de l'album, j'en retiens avant tout une lecture laborieuse... Les auteurs ont fait les efforts de recherche et d'entretiens nécessaires (Comme l'atteste la chronologie factuelle et les portraits des personnes importantes dans sa vie - ou au passage marquant - qui figurent en fin d'ouvrage) Heureusement que j'avais déjà lu la biographie écrite par Jacques Pessis - certes plus synthétique mais tout aussi documentée - de l'Artiste ; sans cela, j'aurai abandonné à tort et je serai passée à côté d'un album réellement instructif...

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    Couverture du livre « Le Passager du Polarlys » de Christian Cailleaux et Jose-Louis Bocquet aux éditions Dargaud

    sylvie adam sur Le Passager du Polarlys de Christian Cailleaux - Jose-Louis Bocquet

    Drôle d'atmosphère sur ce navire, le Polarlys, qui a embarqué un petit groupe de gens à priori qui n'ont rien en commun, mais derrière lesquels se cachent assurément des secrets. le capitaine détecte rapidement le mauvais oeil sur son bateau. Un passager manque à l'appel mais Katia affirme...
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    Drôle d'atmosphère sur ce navire, le Polarlys, qui a embarqué un petit groupe de gens à priori qui n'ont rien en commun, mais derrière lesquels se cachent assurément des secrets. le capitaine détecte rapidement le mauvais oeil sur son bateau. Un passager manque à l'appel mais Katia affirme qu'elle l'a vu. Déduction : il se cache. Les choses se gâtent quand un policier embarque à son tour sur le bateau, on ne sait d'abord pour quelle raison. Il est assassiné pendant la nuit. Il faut continuer la route et le capitaine épie son petit monde, et en particulier :
    - Vriens qu'il vient d'engager à ses côtés et qui semble avoir une liaison avec Katia. Depuis quand ???
    - Katia qui joue un rôle : elle paraît venir d'un milieu aisé mais il s'avère qu'elle n'a pas un sou.
    - Quant au mécanicien, krull, il a plutôt l'air louche.
    - Les deux autres passagers sont un peu en retrait et l'un des deux est connu du capitaine depuis longtemps.
    Le capitaine apprend que l'enquête du policier concernait la mort d'une jeune fillle par overdose et le petit monde qui gravitait autour d'elle a pris la fuite. Toutes ces personnes à bord seraient-elles les responsables ?
    Tous les personnages sont bien décortiqués, l'intrigue est présente jusqu'au bout. Quant au capitaine, c'est un personnage plein d'humanité. On a parfois la sensation d elire un roman d'Agatha Christie, dans une ambiance feutrée, où chacun est soupçonné.

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    Couverture du livre « Le Passager du Polarlys » de Christian Cailleaux et Jose-Louis Bocquet aux éditions Dargaud

    Matatoune sur Le Passager du Polarlys de Christian Cailleaux - Jose-Louis Bocquet

    Premier « roman dur » de Simenon, Le passager du Polarlys est adapté ici en bande dessinée sous l’illustration de Christian Cailleaux et la supervision de José-Louis Bocquet.

    Simenon a toujours voulu investir la littérature. Seulement, la nécessité de manger et le désir de bien faire ont fait...
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    Premier « roman dur » de Simenon, Le passager du Polarlys est adapté ici en bande dessinée sous l’illustration de Christian Cailleaux et la supervision de José-Louis Bocquet.

    Simenon a toujours voulu investir la littérature. Seulement, la nécessité de manger et le désir de bien faire ont fait qu’il commence par « feuilletonner », pendant plusieurs années. La série des Maigret est née pendant cette période.

    Alors, la parution de celui-ci annonce un nouveau style, une nouvelle mouvance qui symbolise, pour la littérature populaire, son entrée dans la grande.

    Le passager du Polarys est né d’un voyage fait par Georges, accompagné de sa femme, dans le Grand Nord. Sa particularité est de révéler, tel un épisode de la série de Colombo, le meurtre dès le début puis d’enchaîner dans le huis clos du bateau. Celui-ci est certainement un hommage à la Reine, Agatha Christie. Polarlys est l’expression norvégienne correspondant au terme « Aurore Boréale », et fait donc référence au phénomène arctique naturel.

    Une jeune femme regarde avidement la vitrine de la Coupole, le bar chic du Paris des années trente. Elle est invitée à la table d’une bande qui va l’entraîner toute la nuit, de boîte en boîte, jusqu’à un atelier d’artiste. Lors de l’ingérence du fameux « Çakébon », morphine ou héroïne en injection, la jeune femme est victime d’une overdose. Marie Baron vient de mourir.

    Dans le port de Hambourg, un cargo s’apprête à appareiller. Le capitaine Petersen accueille ses invités pour les emmener à l’extrême nord de la Norvège. Cet équipage va se révéler beaucoup moins anodin qu’il n’y paraît, d’autant plus que les cadavres risquent de s’accumuler…

    Christian Cailleaux, a déjà donné vie à Prévert avec Hervè Bourhis, et à Boris Vian dans Piscine Molitor. Son trait sait parfaitement ressortir cette atmosphère des années 30, entre fêtes et outrances. José-Louis Bocquet est un des spécialistes de cette période. Il a collaboré avec de nombreux illustrateurs, notamment pour des romans graphiques sur Olympe de Gouges, Kiki de Montparnasse et Joséphine Baker.

    Certainement, celui-ci sera suivi par d’autres. Le passage à la bande dessinée permet d’actualiser le talent d’un écrivain qui est encore trop considéré comme l’auteur de séries télévisées un peu ringardes.

    De façon concise, cette bande dessinée reprend en l’actualisant le premier roman dit « dur », c’est-à-dire sérieux, de Georges Simenon, Le passager du Polarlys. Une manière agréable de redécouvrir le talent de cet écrivain, devenu désuet par les séries télévisées rediffusées à l’infini !
    Chronique illustrée ici
    https://vagabondageautourdesoi.com/2024/03/03/simenon-le-passager-du-polarlys/

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    Couverture du livre « Simenon, l'Ostrogoth » de Loustal et Jose-Louis Bocquet et Jean-Luc Fromental et John Simenon aux éditions Dargaud

    catherine a sur Simenon, l'Ostrogoth de Loustal - Jose-Louis Bocquet - Jean-Luc Fromental - John Simenon

    Une bd ou livre graphique magnifique, car je ne sais plus quel terme employé.
    En tout cas, un beau livre qui nous raconte les premières années de Georges Simenon.
    Le 24 mars 1923, Régine Renchon et Georges Simenon sont déclarés mari et femme, d'abord par le curé de l'église Sainte-Véronique...
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    Une bd ou livre graphique magnifique, car je ne sais plus quel terme employé.
    En tout cas, un beau livre qui nous raconte les premières années de Georges Simenon.
    Le 24 mars 1923, Régine Renchon et Georges Simenon sont déclarés mari et femme, d'abord par le curé de l'église Sainte-Véronique puis par l'échevin communiste de la bonne ville de Liège.
    Ces deux fringants jeunes gens – elle peintre déjà exposée, lui journaliste en herbe et aspirant romancier – ne vont pas s'attarder dans leur Belgique natale. Les voici à Paris où, dans l'effervescence des Années folles, ils se livrent corps et âme à l'esprit du temps et à la conquête de la gloire.
    Ce livre est l'histoire de ces premières années, à Liège et surtout à Paris. Il y a des extraits des premiers romans, signés sous pseudonymes. La vie d'artiste, de journaliste, d'écrivain, la vie de bohème n'est pas toujours facile.
    Il y a aussi de belles rencontres, avec Joséphine Baker, qui fera de Georges son "secrétaire de nuit", avec Colette, qui lit ses premiers contes, Arthème Fayard, qui éditera ses premiers textes, Foujita, l’affichiste Paul Colin et tant d'autres de cette époque des années folles.
    J'ai découvert aussi le personnage de Tigy, l'épouse peintre, qui va sacrifier sa carrière de peintre au profit de celle de l'écrivain…
    Ce texte et ses superbes planches couvrent la période de 1923 à 1930, entre sa montée à Paris et la parution de la première enquête du commissaire Maigret. Sept années d’un travail acharné à fournir des textes de commande pour des gazettes destinées au grand public. Mal payées et encore moins bien considérées, ces milliers de pages lui permettront néanmoins de se forger un style. Cependant, bien conscient de la futilité des paillettes, il préfère quitter la capitale et habiter sur un bateau, L’Ostrogoth, afin de pouvoir continuer son œuvre.
    Ce texte m'a donné envie de (re)lire les textes de Simenon ou de Georges SIm, Jean du Perry .. Il aurait écrit 161 romans populaires, contes, nouvelles sous environ 26 pseudonymes. Et les adaptation de ses différents textes en BD.
    Et aimerait tant que sa vie continue à être racontée grâce à ces auteurs.
    Une longue vie, puisque Simenon a vécu de 1903 à 1989.
    Et, personnellement, j'ai découvert lors de vacances à La Rochelle, qu'il y avait vécu pendant 10 ans et que certains de ses textes y ont été écrits et que certains lieux l'avaient inspirés. Très touchant de prendre un café dans la brasserie qu'il avait l'habitude de fréquenter. je vais donc continuer ma découverte de ses textes mais aussi de sa vie.
    #SimenonlOstrogoth #NetGalleyFrance