"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Depuis la révélation de ses dons Isla est devenue reine et alliée du Haut Roi de LightLark, Oro. Son ascension a freiné les malédictions mais la guerre contre les Nocturnes est proche... Isla va-t-elle réussir à s'imposer face à des peuples démunis et trop longtemps victimes des malédictions ? Saura-t-elle démêler le vrai du faux ? Sera-t-elle le remède de Lightlark ou bien son poison ?
J'ai apprécié retrouver la suite de l'histoire de LightLark et, ne nous mentons pas, surtout le personnage de Grim. J'avais été tellement déçue de la tournure des événements du 1er (sans que ce soit négatif), que je n'attendais qu'une chose : le retrouver. Son monde fait d'ombres et de créatures cruelles est addictif, son personnage est superbement dessiné.
J'ai trouvé en revanche que les sauts temporels du récit n'étaient pas suffisamment annoncés, j'ai souvent entamé un nouveau chapitre en me demandant à quel époque on se trouvait, perturbant ma lancée. Isla reste un personnage un trop lisse à mon goût, ressassant trop souvent son manque de confiance en elle et ses inaptitudes. C'est parfois agaçant, mais heureusement l'environnement est bien pensé et ce deuxième tome propose davantage de noirceur et une évolution au niveau des personnages plutôt convaincante. J'ai d'ailleurs beaucoup apprécié le dénouement autour de la fleur de nightbane.
Encore une fois, pas un coup de cœur à cause du manque de profondeur des personnages et de quelques brèches dans le récit, mais ça reste pour moi une saga agréable à lire, quasi addictive et à l'environnement atypique.
J'ai beaucoup aimé le concept d'une compétition opposant six monarques sur une île qui n'apparait que tous les 100 ans. Pour gagner, il faut que l'un d'eux périsse, mais il entrainera tout son royaume dans sa chute. Evidemment, il y a des alliances, des complots, des retournements de situation que je n'ai pas du tout vu venir et rien que ça, ça fait du bien. Le rythme est assez chaotique, mais cela n'est pas incohérent avec cette course contre la mort.
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Maintenant, les choses qui fâchent. Si l'idée de départ est incroyable, la construction en elle-même laisse un peu à désirer. En 600 pages, il y avait largement assez de temps pour avoir plus de détails, plus d'informations sur les différents royaumes et également sur les souverains. Sur les 6, seulement 3 sont développés et reste tout de même assez clichés. On y retrouve la garce de service, le héros désabusé, le roi des ténèbres... oui, bon j'ai quand même craqué pour ce dernier, parce que toute mention d'un royaume de la nuit est ma faiblesse.
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