Le palmarès de la rentrée littéraire 2018
« Nous n'arrêtons pas de nous raconter des histoires sur nous-mêmes. Mais nous ne pouvons maîtriser ces histoires. Les événements de notre vie ont une signification parce que nous choisissons de leur en donner une. »Tel pourrait être le mantra de Dustin Tillman, psychologue dans la banlieue de Cleveland. Ce quadragénaire, marié et père de deux adolescents, mène une vie somme toute banale lorsqu'il apprend que son frère adoptif, Rusty, vient d'être libéré de prison. C'est sur son témoignage que, trente ans plus tôt, celui-ci a été condamné à perpétuité pour le meurtre de leurs parents et de deux proches. Maintenant que des tests ADN innocentent son frère, Dustin s'attend au pire.Au même moment, l'un de ses patients, un policier en congé longue maladie, lui fait part de son obsession pour une étrange affaire : la disparition de plusieurs étudiants des environs retrouvés noyés, y voyant la marque d'un serial killer. Pour échapper à sa vie personnelle, Dustin se laisse peu à peu entraîner dans une enquête périlleuse, au risque de franchir les limites que lui impose son rôle de thérapeute.Plongée dans les ténèbres, celles d'un homme submergé par ses propres contradictions et les failles de sa mémoire, Une douce lueur de malveillance est un livre virtuose et vénéneux. Une écriture glaçante, une inventivité littéraire qui bouscule les structures du roman contemporain : rarement un écrivain aura su explorer le mystère de l'identité avec un réalisme aussi obsédant.
Le palmarès de la rentrée littéraire 2018
La sixième édition des explorateurs de la rentrée ? Du neuf, toujours du neuf, l’enthousiasme est intact !
"Une douce lueur de malveillance" de Dan Chaon (Albin Michel) l’un des meilleurs romans de l’année
Quand 50 Explorateurs partent à la découverte des romans de cet automne...
Plusieurs histoires en une avec pas mal d'aller-retour sur des époques différentes, suivant le point de vue des différents personnages.
Bien, bonne tension, mais il m'a manqué un petit plus.
D'ailleurs, il m'a aussi manqué des mots dans l'édition que j'avais en main ! Véridique et assez désagréable au final.
Une douce lueur de malveillance de Dan Chaon est une lecture perturbante. Passionnante et bien construite au niveau de l’intrigue j’ai beaucoup aimé l’histoire en elle même mais la forme du texte, très originale certes, m’a agacée, je n’ai trouvé aucun intérêt à cette mise en scène du texte qui n’apporte rien selon moi à l’intrigue et qui m’a parfois fait perdre le fil de narration.
Quand les éditions Albin Michel ont lancé la “publicité” pour le nouveau roman de Dan Chaon, dont j’avais apprécié la lecture de Cette vie ou une autre, j’ai complètement craqué pour le titre et la lecture du résumé m’avait définitivement convaincue. Il fallait que je lise ce roman. Alors quand la bibliothèque l’a intégré à son catalogue je l’ai aussitôt réservé…et aussitôt emprunté, aussitôt lu. Sauf que parfois à trop en attendre d’une lecture, on est parfois un peu déçu. Et malheureusement c’est ce qui s’est passé.
La construction de ce roman qui alterne différents points de vue selon les chapitres est fort intéressante et captivante. On suit alternativement les points de vue de Dustin Tillman et de son fils Aaron tout en faisant des allers/retour dans le passé et la complexité de l’intrigue qui se joue est magistralement orchestrée pour prendre le lecteur dans la toile de l’intrigue, comme une toile d’araignée dont les fils aux multiples ramifications vous conduisent sur de multiples pistes dont vous n’arrivez pas à vous sortir.
Les réflexions d’aujourd’hui de Dustin Tillman sur son passé et ce qui lui est arrivé quand ses parents et son oncle et sa tante ont été massacrés, quand son frère adoptif Rusty vient d’être reconnu non coupable de ces meurtres et libéré après de longues années de prison sont captivantes et les questions vont bon train. Avec en parallèle l’enquête d’un patient de Dustin, Aquil Ozorowski, policier déprimé, sur des morts de jeunes hommes noyés qu’il ne croit pas être des morts accidentelles et dans laquelle il embarque notre Dustin dans sa quête…Ces deux intrigues parallèles mais qui s’entrecroisent au fil des pages sont captivantes et j’ai énormément apprécié être embarquée avec nos deux “enquêteurs” dans leurs réflexions. Le rythme progressif et l’alternance des points de vue font qu’on ne s’ennuie pas (ou presque…) et les pages défilent pour nous faire arriver au fin mot de l’histoire.
Sauf que la fin nous laisse un peu sur notre faim. On a des réponses à certaines de nos questions mais l’auteur nous laisse sur notre perplexité et toutes nos attentes ne sont pas comblées. Comme le dit Dustin à ses patients “Il y a toujours des résultats. C’est juste que nous devrions pas attendre ceux que nous escomptons. Nous devons être ouverts à l’éventualité que les choses ne tournent pas comme nous l’avons imaginé“. Et je dois dire que moi qui d’habitude déteste ce genre de fin, je me suis surprise à accepter cette fin à l’image de tout le roman, une fin perturbante.
Finalement la seule chose qui m’a gênée dans ce roman c’est la forme. Encensé pour la manière très originale dont l’auteur a écrit ce roman, en laissant de gros espaces typographiques entre des phrases, en ne les finissant pas pour certaines et en insérant des pages où le récit se fait à plusieurs voix en colonnes, c’est le gros point noir qui m’a agacée. Alors autant les espaces et le manque des fins de phrase ça pouvait encore aller, mais les longues pages de récit en colonnes à multiples voix et notamment quand la dernière phrase de la dernière colonne ne se finit que dans la dernière colonne de la page suivante ça ne l’a pas fait. Cette gymnastique imposée pour suivre le récit m’a profondément agacée car cela m’a parfois fait perdre le fil de la narration. Je comprends que cela serve la volonté de l’auteur de nous mettre dans l’ambiance générale du roman mais pour moi cette mise en scène du texte n’était pas impérative et une écriture plus “classique” aurait certainement eu meilleur effet, sur moi en tous cas.
Bref, c’est un roman que j’ai beaucoup aimé pour la plume de l’auteur et l’intrigue bien menée mais dont la forme a été trop dérangeante à mon goût.
https://mllejavottebooks.wordpress.com/2018/11/29/une-douce-lueur-de-malveillance-dan-chaon/
Excellent livre. L’histoire nous tient en haleine du début à la fin. Une écriture claire et fluide.
Bonne lecture
Sophie
Comment réussir à chroniquer un tel roman ? C’est noir, glauque, ça part dans tous les sens ! Âmes sensibles s’abstenir !
Dustin Tillman (13 ans) et ses cousines jumelles de 17 ans vont vivre un drame terrible : leurs parents vont être assassinés par Rusty, le frère adoptif de Dustin. Enfin, c’est ce que l’on croira pendant trente ans, jusqu’à ce qu’un test ADN prouve son innocence …
À l’âge adulte, Dustin Tillman, psychologue et père de deux garçons se retrouvera à nouveau mêlé à une sombre histoire de jeunes hommes noyés …
Aaron, le plus jeune fils de Dustin Tillman et son copain Rabbit sont de plus en plus paumés après la mort de leurs mères respectives et se droguent à tout va. Au contact téléphonique de son oncle Rusty, Aaron sera amené à découvrir à son tour les non dits de l’enfance dramatique de son père.
Tout le monde semble coupable dans cette famille qui est loin d’être exemplaire ! Le style est vif, coupant, sans concession. On tente jusqu’au bout de comprendre la vérité cachée entre les lignes, mais allez savoir ! … On a presque l’impression que Charles Manson est présent …
Un roman sociétal, un thriller, un roman noir, un roman sur la famille… « Une douce lueur de malveillance » de Dan Chaon est tout à la fois et plus encore.
Dustin Tillman a une vie ordinaire. Il est marié à Jill et a deux fils : Dennis et Aaron. Il a la quarantaine, un cabinet dans la banlieue de Cleveland où il exerce la profession de psychologue. Il fait, ainsi, partie de la classe moyenne américaine.
Mais qui est vraiment Dustin, derrière cette façade d’opérette ?
Plusieurs drames vont changer en profondeur cet homme.
Pendant sa pré-adolescence, à treize ans, son père et sa mère, son oncle et sa tante (Lucky et Vicki) sont sauvagement assassinés sur leur lieu de villégiature. Les enfants dormaient, eux, dans un camping-car. Le meurtrier serait Rusty Bickers.
Rusty, quatorze ans, a été adopté par les parents de Dustin. Lui-même avait huit ans. Rusty a vécu beaucoup d’épreuves : il a perdu ses parents, placé dans plusieurs foyers (sans succès) et victime de mauvais traitements. Au début, il est vrai qu’il reporte sa haine sur son demi-frère.
Rusty va être condamné à la perpétuité pour ces meurtres et passera trente ans en prison. Il est reconnu coupable sur la fois des dires de Dustin et Kate, sa cousine jumelle. Il est aussi jugé d’office par ses soit disant pratiques de rites sataniques. Beaucoup de préjugés planent dans cette condamnation.
Depuis ce quadruple meurtre, Dustin l’avoue : il est confronté à ses fantômes. Depuis ce jour, il n’est plus sûr de la version qu’il a donnée aux enquêteurs.
Car au jour d’aujourd’hui, Rusty est libéré. Grâce à des tests ADN, il est totalement innocenté.
Dusty n’est pas rassuré par cette libération. Est-ce que Rusty ne va pas vouloir se venger ?
Mais ce qui va provoquer la chute en enfer de Dusty, c’est le cancer de sa femme, Jill et sa mort brutale.
Il va complètement perdre pied. Il va tomber sous l’influence d’un de ses patients, Aqil Ozorowski, policier en congés maladie. Celui-ci est obnubilé par des morts d’adolescents par noyade qu’il attribue à un serial killer et à des rites sataniques.
« Une douce lueur de malveillance » est un roman foisonnant : des personnages et des époques qui se croisent. Dan Chaon a osé une construction atypique pour son livre. Il fait en sorte que les nombreux chapitres et les nombreux événements s’enchaînent avec une grande fluidité.
Il prend le temps de creuser ses personnages, au bord du gouffre. Il les fait évoluer. Il prend le temps de la réflexion sans nuire à l’efficacité du récit, haletant. Il est la voix de ces personnes ordinaires, mais abimées par la vie.
L’auteur aborde le sujet de la mémoire et de la transformation d’un jugement. Dans ce roman, des mensonges mais surtout des oubliés volontaires ou pas vont causer la condamnation à tort de Rusty.
Dustin l’avoue lui-même : depuis tout petit, il est perturbé. Il a du mal à reconnaître la réalité de ce qui est rêvé. Le roman traite des failles de cette mémoire et donc de la mémoire sélective.
Dan Chaon emprunte à la littérature noire l’idée que la réalité ne soit connue que par une seule personne. Or c’est faux. Cette réalité est partagée entre tous les protagonistes ne voyant pas une scène de la même manière.
« Il (Dennis) pense à la façon qu’avait son père de s’arrêter au milieu d’une phrase, d’hésiter au milieu d’un mot, comme si une personne invisible l’interrompait.
Tous les souvenirs qu’il se remémore lui semblent désormais ternis et laids. Tout à coup le passé se dérobe, se trouve défiguré, et les souvenirs se sont transformés en un truc qu’il ne reconnaît pas, un truc malveillant. » (page 523).
A travers l’histoire de cette famille bancale, Dan Chaon nous parle d’une Amérique ne se regardant plus en face, gobant tout sur le plan politique - faits divers - problèmes sociaux - emplois - addictions à des drogues de plus en plus dures. Elle croit encore aux légendes urbaines très en vogue dans les années 70 avec les tueurs en série. La religion se mêle au satanisme…
Depuis une quarantaine d’année, les Etats-Unis sont malades de la violence. Ce pays est devenu paranoïaque et schizophrène. Les personnages du livre sont le reflet de tout cela.
J’ai pris un réel plaisir à lire « Une douce lueur de malveillance ». J’ai cru, au début de ma lecture, que ce livre serait un vrai labyrinthe. Oh que non ! La prouesse de Dan Chaon est de nous accompagner dans ce dédale sans aucune volonté de nous perdre. Et ceci est rendu possible par une écriture et une construction du roman intelligentes et totalement maîtrisées.
Ce livre a été un réel coup de coeur. L’écriture est sublime. Elle m’a charmée, enchantée. J’ai été fascinée et troublée par la psychologie des personnages, leur histoire, l’histoire même et sa construction finement menée.
Je ne connaissais pas cet auteur.
Dustin psychologue, apprend le même jour le cancer de sa femme et la libération de son frère adoptif Russel condamné pour le meurtre de ses parents. Des tests ADN l’ont innocentés après une trentaine d’années passées en prison.
Nous rencontrons Dustin lorsque tout va bien psychologue, marié avec deux enfants, une vie simple.
Puis un an et demi plus tard, c’est son fils cadet qui prend la parole, désormais accro à l'héroïne. On apprend la mort de sa femme et son obsession pour un serial Killer alimentée par un de ses patients, ancien policier, Aqil Ozorowski.
Qu’est ce qui a poussé Dustin à suivre son patient dans son obsession ? Il avoue s’être ennuyé dans son métier, la monotonie des traitements. Aqil Ozorowski, le sort de cette routine et l’embarque dans son obsession qui lui offre du réconfort. On embarque dans enquête sur le serial Killer qui prend également une place de plus en plus importante.
Ce qui m’a fasciné c’est la manière dont l’auteur nous présente des personnages puis remet en cause ce qu’on pensait connaître d’eux.
J’ai apprécié ce flou créé entre imaginaire et réalité pour les personnages comme pour le lecteur. L’auteur sème le trouble au cours de notre lecture, ce que nous pensons connaître des personnages, ce qu’ils pensent avoir vécu, ce qu’ils ont vécu. Les différents points de vue permettent de semer le doute sur chaque personnage.
Si vous aimez les coups de massue que sont les dénouements, que l’auteur vous attende au détour d’une page pour vous asséner un bon coup “ ben oui j’ai été bon jusque là, il fallait bien que je me maintienne”.
C’est noir on s’enfonce petit à petit dans l’histoire pour être en immersion.
Je n’ai pas dévoré ce livre, j’ai pris de temps d’en apprécier le style. J’avais été attiré par le côté noir de ce roman, d’un personnage principal qui s’enfonce mais je n’avais pas prévu de m’enfoncer aussi dans une si belle écriture. Cela faisait longtemps que je n’avais pas tant apprécié une histoire, un style, une construction de roman et j’ai eu du mal à m’en remettre car il faut trouver des lectures à la hauteur par la suite pour éviter les pannes et l’impression de fadeur qui suit une lecture si intense.
Explolecteurs
L'avis de la page 100
Un bien drôle de titre pour un drôle de roman. Fort bien choisi pour sa traduction française !
De 1978 à 2013, on découvre Dustin et Russell, et la relation malsaine qui les unissait jusqu'au drame : Russell s'est vu accusé du meurtre des parents de Dustin et de ses oncle et tante. C'était un gamin taciturne au passé difficile, mais les Tillman l'avaient accueilli comme leur fils. A-t-il vraiment commis l'irréparable ? A-t-il quelque chose à voir avec le tueur en série qui sévit depuis quelque temps ? Dustin, qui a toujours aimé prêter main-forte à la police, ne devrait pas fourrer son nez dans cette histoire, mais son patient, officieusement sur le coup, a su se montrer convaincant. Rythmé et déconstruit, le récit m'a embarquée dès les premières pages et je suis l'évolution du personnage avec plaisir.
Grandiose et terrifiant, ce sont les premiers mots qui me viennent à l’esprit. Je suis subjuguée par le tour de force littéraire de Dan Chaon qui m’a fait aimé ce livre malgré des heures d’angoisse, dont la fin est un summum de perversité.
Ce livre est diaboliquement bien écrit même si pour moi certains passages étaient difficiles à lire en raison de ma sensibilité.
Peu habituée à lire et à chroniquer des romans noirs, me voici maintenant confrontée à la difficulté de dire sans trop raconter ce thriller psychologique qui m’a glacé le sang.
2011 :« Un jour au début de mois de novembre, le corps du jeune homme qui avait disparu sombra au fond de la rivière » ;
1983 : « Personne ne savait qu’ils seraient tous morts avant la fin du week-end ».
Le lien entre ces deux événements tragiques est Dustin Tillman, psychologue à Cleveland dans l’Ohio.
En 2011, à la suite de plusieurs morts par noyade d’étudiants, Dustin accepte la proposition de l’un de ses patients, un ancien policier en arrêt maladie, de mener avec lui l’enquête sur ces disparitions, imputées à un tueur en série ou à l’alcool, mais toujours classées sans suite.
En 1983, ses parents, son oncle et sa tante ont été sauvagement assassinés par arme à feu. Le frère adoptif de Dustin, Rusty a été accusé et mis en prison. Dustin a aujourd’hui deux enfants, Aaron et Dennis, qui ignorent tout du massacre. Mais la remise en liberté de Rusty qui est déclaré non coupable au bout de 29 ans de prison, va semer le trouble dans la famille.
J’ai aimé que l’histoire se déroule sur une longue période, de l’enfance de Dusty en 1978 jusqu’en 2014 qui permet de mieux cerner sa personnalité, celle de ses sœurs Kate et Wave et celle de Rusty. Rusty, l’orphelin et le mauvais gamin, le Heathcliff des Hauts de Hurlevent. Celui qui ne pensait pas à mal en faisant ses bêtises d’adolescent, que Dusty, enfant, adorait.
J’ai aimé la manière dont l’auteur a construit son roman. Il alterne le temps présent et passé sur une longue période, le rythme n’est pas linéaire, il passe sans cesse de l’un à l’autre. Et les quelques SMS qui ponctuent son texte sont terriblement efficaces. Je me suis un peu perdue dans les tableaux ne sachant plus qui parlait et où raccrocher ma lecture mais j’ai aimé cette coupure dans le texte qui me bouscule dans mes habitudes.
Don Chaon a joué avec mes nerfs et mon cœur, il assène la réalité avec des phrases tranchantes mais il ne dit pas tout. Que ce soit pour la série de meurtres ou le crime filial, le mobile et les circonstances sont imbibés au compte-gouttes d’une noirceur gothique à en perdre le souffle.
J’ai été déstabilisée par le fait que Dusty ne termine pas ses phrases quand c’est lui qui parle. Et là aussi, Dan Choan a redoublé d’intelligence vénéneuse quand il emploie le « je » pour Dusty : j’étais Dusty dans ma tête et je ressentais péniblement son désarroi et sa souffrance.
En prise avec l’enquête des meurtres des étudiants et de son propre passé qui lui échappe, il ne se méfie pas assez du piège que la faucheuse est en train de lui tendre, à lui et aux siens.
C’est un roman époustouflant de détresse intérieure et de manipulations perverses que je ne suis pas prête d’oublier !
Avis de la page 100
Dès la première phrase du roman où l’on découvre un corps d’un jeune étudiant dans un lac, j’ai été mise en situation. Tous les ingrédients d’un suspens malsain à couper le souffle mêlés à la psychologie des personnages me tiennent en haleine. Ce livre me secoue, il me fait passer un bond dans le temps entre 1978 et 2013 en maniant de manière surprenante le changement de narration. Je me protège de la tension électrique sous mes lunettes de soleil pour entrer dans le livre, j’en ai des frissons !"
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