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Dans un futur proche, l'humanité a trouvé le moyen de soigner facilement les malades : transférer les maladies aux criminels, qui sont parqués dans des ghettos à l'écart de la société.
C'est dans ce monde qu'est née Talia Hale. À seize ans, elle est la fille du peut-être futur Premier ministre d'Angleterre. Alors qu'elle est atteinte d'un rhume pour le plus grand dégoût de son entourage, elle va subir son premier Transfert. Mais rien ne va se passer comme prévu et Talia va sauver une petite fille d'une agression. Une petite fille qui vient des ghettos et qui va pousser Talia à découvrir l'envers du décor et l'horreur d'un système déshumanisé.
Talia va désormais tout faire pour empêcher son père d'aggraver la situation des bidonvilles, pour sauver ses nouveaux amis qui y habitent et rectifier une société où la frontière entre bien et mal est plus floue que jamais. Elle devra briser le cocon doré dans lequel elle a grandi et être prête à combattre tout ce en quoi elle a cru.
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Un mauvais départ
Moi qui avais promis-juré-craché de ne plus acquérir de nouveaux bouquins avant un long, trèèèès long moment… j’ai craqué ! Littéralement, puisque j’ai acheté ce one-shot sur un véritable coup de tête – ou plutôt un coup de clic. Comme quoi Internet, et surtout Amazon, n’empêche pas les achats impulsifs…
Mais pourquoi avoir jeté mon dévolu sur Transférés ? Eh bien, je dois avouer que j’étais séduite par son concept on ne peut plus dystopique : condamner les criminels à coup de rhumes, de grippes et autres maladies, certaines étant beaucoup plus graves que celles-ci.
Seulement voilà, les débuts ont été un peu difficiles. Pas parce que ma lecture était laborieuse, au contraire ; le style est fluide, sans lourdeurs, mais… Tout va très vite ! Les bases de l’histoire ne sont pas encore posées que l’on rentre déjà au cœur de l’intrigue, ce qui m’a donné l’impression de survoler les évènements, plutôt que de les vivre aux côtés des personnages. Et, précipitation oblige, le scénario m’a semblé manquer en matière.
Il en va de même pour les protagonistes que j’ai parfois trouvés creux. La naïveté de Talia m’a d’ailleurs fait grincer des dents dans un premier temps. J’ai néanmoins revu mon jugement. En effet, son comportement de « fille riche à papa qui ne sait rien de la misère du monde » ne m’a finalement pas paru si incohérent.
Petit à petit donc, l’histoire a réussi à me faire changer d’avis…
Une dystopie tout ce qu’il y a de plus classique
Soyons clairs : Transférés est une lecture assez facile. Du coup, pas de secrets quant aux mécanismes utilisés, propres au genre de la dystopie : les dérives d’une société enfin mises en lumière, un système contre lequel les plus démunis souhaitent se révolter et, bien entendu, une héroïne qui croit pouvoir sauver cette facette du monde qu’elle vient juste de découvrir !
Bref, vous voyez le topo. Pour autant, il n’y a pas de mystères : ça fonctionne admirablement bien me concernant ! En outre, l’idée de base est la petite touche d’originalité qui a permis d’égayer ce schéma si classique et, malheureusement, un brin récurrent – j’ai fini par arrêter de compter les allées et venues de Talia au Barbican.
Un manque dans les descriptions
Honnêtement, je ne sais toujours pas à quoi ressemble la moitié des personnages dont notamment Alyson, Piers et le père de Talia, ce qui est très perturbant. D’habitude, l’auteur nous donne des signes distinctifs pour chacun et l’imagination du lecteur fait le reste mais ici, je les ai trouvés trop peu nombreux.
Idem dans le déroulement de l’action. Je ne suis pas parvenue à visualiser certaines scènes parce qu’elles manquaient de détails, ce qui m’a obligée à relire quelques paragraphes. Cependant, Transférés étant un premier roman, on peut aisément comprendre cette maladresse de la part de Kate Blair.
Une romance pour la fin ?
J’ai bien failli grimacer quand une romance est venue s’insérer dans le récit ; elle était TELLEMENT prévisible ! Mais il faut reconnaître que si l’auteure a versé dans le romantisme, elle s’est retenue d’en faire des tonnes et de basculer dans le gnangnan. Et comme ce n’est pas prédominant dans l’histoire, ça passe sans trop de problèmes.
En bref, malgré ces quelques inconvénients, je ressors plus que satisfaite de ma lecture. Si l’action débordante m’a gênée au début, elle a permis de renforcer l’intrigue par la suite, qui m’a irrémédiablement happée !
Si vous aviez la possibilité de découvrir un monde où dans un futur proche, l’humanité a trouvé le moyen de soigner toutes les maladies, ne seriez-vous pas curieux ? Encore plus si la solution était de les transférer à des criminels ? Ces derniers sont punis en recevant des maladies, plus ou moins graves selon les actes commis.
C’est ainsi que je suis partie à la découverte du monde où est né Talia qui atteinte d’un simple rhume devra faire un transfert et où on découvrira l’envers du décor et l’horreur d’un système où seuls les plus riches ont le droit à la santé aux côtés de Galien.
Transférés de Kate Blair, avec sa couverture et son résumé, offrait la promesse de nous livrer une histoire prometteuse et surtout originale. J’ai passé un bon moment en compagnie de Talia et Galien dans ce monde futuriste, mais c’est justement ce monde qui m’a posée un petit problème…
C’est le principal reproche que je peux faire à l’histoire, l’univers est très peu développé pour que je sois pleinement conquise, un potentiel énorme mais mal exploité. Si j’ai aimé l’univers et l’aspect politique qui en ressort, l’idée du transfert original, l’univers de Transférés n’a pas été assez futuriste. Pour une histoire qui se veut « dystopique », un peu science-fiction, il n’y a pas assez d’éléments futuristes et malgré la condition des criminels du ghetto, l’univers semble encore trop « propre », trop lisse. Je m’attendais vraiment à plus d’avancés technologiques aux vues de la découverte du transfert…
Si Transférés souffre d’un léger manque de développement concernant son univers, rendant ce roman un peu trop court à mes yeux, il n’en reste pas moins un roman bien ficelé, qui se lit très rapidement.
En effet, l’écriture de Kate Blair est fluide. L’auteur arrive facilement à nous plonger dans son histoire aux différents enjeux qui apparaissent instantanément intéressant. J’ai bien aimé l’intrigue concernant l’élection du Premier Ministre d’Angleterre, la campagne électorale du père de Talia et de ses opposants. A mesure que le décompte se fait pour l’élection, Talia découvre la réalité, l’envers du décor, l’injustice et l’horreur de ce système. Cela donne une certaine tension tout au long du roman.
Même si on se doute de la finalité de l’histoire, Kate Blair nous réserve quelques surprises, de bons rebondissements qui relance par moment l’intrigue ainsi que la tension. Si l’univers reste très « lisse », l’auteur nous livre des scènes d’actions remarquables, très bien décrites qui sont finalement très réalistes.
Si le schéma du livre est classique et « simpliste », ce qui n’est pas dérangeant en soi, Transférés de Kate Blair reste un bon moment de lecture. Cette dystopie sympathique reste très addictive, il y a du rythme, de l’action et une petite dose d’originalité !
http://hidesbouquine.blogspot.fr/2017/05/transferes-kate-blair.html
Talia, 16 ans, est la fille d'un politique qui est en lice pour devenir premier ministre en Angleterre.
Dans cette société du futur, les peines de prison ne sont pas les mêmes que celles existant de nos jours.
La peine des condamnés est de recevoir les maladies des autres citoyens.
Cela s'appelle un transfert.
Après cela, les personnes malades ne le sont plus.
Lors de sa visite à l'hôpital pour effectuer un transfert de son rhume, Talia va sauver la vie d'une fillette.
Suite à ce sauvetage, la vie de Talia ne sera plus la même.
Je ne sais pas si vous le savez mais j'aime beaucoup les dystopies.
Et oui, ma dystopie préférée est Divergent.
Malheureusement, je suis restée un peu sur ma fin avec ce roman.
J'ai trouvé que l'histoire était vraiment trop rapide.
On aurait pu en avoir un peu plus à se mettre sous la dent.
Ce que j'ai apprécié dans ce livre, c'est que nous suivons les aventures de Talia et la proche "élection" de son père.
Oui il faut dire, que l'auteur nous fait un décompte des jours qui passent jusqu'au jour des élections.
En ce qui concerne les personnages, j'ai bien aimé celui de Talia même si des fois elle m'a exaspérée.
Ce que j'ai apprécié chez elle, c'est qu'elle ne se laisse pas impressionner par les personnes qui entourent son père mais surtout par le métier de son père, même si elle risque de le faire perdre les élections.
J'ai trouvé aussi que Talia est très touchante du fait de ce qu'elle a vécu quand elle était plus jeune avec la perte qu'elle a subi.
J'ai également trouvé que même si elle a une vie assez privilégiée par rapport à certains, elle m'a fait énormément de peine car son père ne s'occupe pas trop de cette dernière.
Concernant la plume de Kate Blair, cette dernière est fluide et facile à lire.
L'originalité de ce livre c'est l'histoire des transferts des maladies mais j'aurais bien aimé en apprendre un peu plus dessus.
Comme je le disais plus haut, le seul petit bémol c'est le fait que j'ai trouvé que l'histoire est assez courte et qu'elle aurait pu être un peu plus approfondie.
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