Une belle adaptation, réalisée par un duo espagnol, d'un des romans fondateurs de la science-fiction, accessible dès 12 ans.
Mère célibataire en charge de deux adolescentes, Johanna lutte pour joindre les deux bouts, tandis que son ex-mari, Calle - dont elle est un peu jalouse -, a refait sa vie loin d'elles.
Il a quitté sa petite ville pour s'installer à Stockholm avec sa nouvelle petite amie -la très sophistiquée et cultivée Fanny - et commencer une carrière couronnée de succès. Johanna s'inquiète pour ses filles, dont la plus jeune, qui est le souffre-douleur du collège, et plus elle tente de l'aider, plus elle aggrave le cas de l'adolescente. Pour ne rien arranger, un patient se suicide dans le centre pour toxicomanes dans lequel elle travaille comme aidesoignante et Calle refuse désormais de lui verser sa pension alimentaire.
Un beau jour, Johanna gagne vingt millions de couronnes au loto. Dès lors, sa vie prendra un tout autre chemin, un chemin qu'elle attendait depuis longtemps ...
Anna Fredriksson nous invite Rue du Bonlzeur et on s'y sent immédiatement comme chez soi. À la manière de Cédric Klapish ou de Katherine Pancol, elle brosse des personnages si réels, si attachants, à notre image tout compte fait, qu'on ressort euphorique et revigoré de ce séjour chez Johanna, Calle et leurs filles.
Aide-soignante divorcée, Johanna gère habilement son travail tout en élevant seule ses deux adolescentes depuis son divorce. Confrontée aux épreuves quotidiennes, elle rêve de gagner au loto et de s’installer près de Stockholm, ville où le père de ses enfants a refait sa vie. Cependant, lorsqu’elle retourne dans sa résidence, tout ce qu’il avait bâti jusqu’alors pourrait être compromis.
Au premier abord, le titre et la couverture du roman laissent penser à un feel-good. Ainsi, vous pourriez être surpris. En effet, cette œuvre aborde des thématiques sérieuses telles que le harcèlement scolaire et la défaillance parentale. Par ailleurs, l’auteur traite avec finesse le sujet des familles recomposées en exposant avec réalisme leurs complexités. De plus, le rôle de la belle-mère est à la fois délicat et primordial. J’ai particulièrement apprécié l’idée de favoriser le dialogue, d’instaurer des liens solides et de renforcer la cohésion familiale.
Concernant le couple parental, j’ai éprouvé des difficultés à cerner leurs attitudes. En effet, ils adoptent des comportements réservés et parfois déviants. Notons que Fanny use de patience et de diplomatie, alors que d’autres auraient depuis longtemps explosé ou abandonné. L’écriture, fluide et plaisante, donne naturellement envie de découvrir l’évolution de l’intrigue. De surcroît, l’auteur insère des éléments dramatiques et psychologiques qui rendent le récit intelligent, bien construit et exempt de pathos superflu.
Enfin, les personnages ont l’occasion, et nous nous réjouissons pour eux, de se réconcilier avec eux-mêmes. Ils parviennent ainsi à éviter de reproduire leurs erreurs et à avancer.
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Une belle adaptation, réalisée par un duo espagnol, d'un des romans fondateurs de la science-fiction, accessible dès 12 ans.
Merci à toutes et à tous pour cette aventure collective
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