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Pline Le Jeune, Le Juriste Temoin De Son Temps D'Apres Sa Correspondance

Couverture du livre « Pline Le Jeune, Le Juriste Temoin De Son Temps D'Apres Sa Correspondance » de Mignot Dominique A. aux éditions Pu D'aix Marseille
  • Nombre de pages : (-)
  • Collection : (-)
  • Genre : Droit
  • Thème : Droit
  • Prix littéraire(s) : (-)
Résumé:

On doit avant toute chose porter notre attention sur l´intérêt qu´il y a à découvrir au fil des pages de la correspondance publique et privée de Pline le Jeune des indications utiles n´apparaissant pas à première vue mais notre auteur appartient à une école de pensée, philosophique et de droit :... Voir plus

On doit avant toute chose porter notre attention sur l´intérêt qu´il y a à découvrir au fil des pages de la correspondance publique et privée de Pline le Jeune des indications utiles n´apparaissant pas à première vue mais notre auteur appartient à une école de pensée, philosophique et de droit : la schola cassiana. On s´attachera donc à donner un sens à différents témoignages que l´on rapprochera généralement à ceux de ses contemporains. Il va de soi que les propos de Pline, pris dans un contexte qui la plupart du temps est littéraire, doivent être éclairés par l´esprit des hommes de loi du temps, plus rhéteurs et orateurs que juristes. Ceci explique pourquoi F. Schulz déclare que Pline parfois ignore l´état du droit et que cela, nous le constaterons nous même plus avant, résulte de son propre aveu dans le sein de sa Correspondance qu´il n´est pas un spécialiste : egli non era giurisconsulto... Il ne demeure pas moins vrai que les affirmations et les assertions de Pline sont utiles pour comprendre la mentalité de son temps, l´évolution des institutions, la présence voire l´expression de la puissance « occupante » dans les pays de langue grecque de l´Empire. C´est ainsi que le Livre X, constitue une sorte de recueil des lettres qu´il adresse et reçoit en retour de son empereur. Toute une science administrative apparaît en quelque sorte en arrière plan. Mais Pline nous surprend encore de par son Panégyrique destiné à Trajan lors de son premier consulat. Là encore, on devine les traits d´une administration nouvelle et d´une philosophie du gouvernement romain, éclairé, pondéré, fédérateur des provinces et respectueux des populations. Pour toutes ces raisons il nous a paru digne d´intérêt de visiter à nouveau l´oeuvre littéraire qui recèle fréquemment de précieuses indications juridiques fournies certes, incidemment, par Pline le Jeune.

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