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Necessite ou contingenc

Couverture du livre « Necessite ou contingenc » de Jules Vuillemin aux éditions Minuit
  • Date de parution :
  • Editeur : Minuit
  • EAN : 9782707306852
  • Série : (-)
  • Support : Papier
  • Nombre de pages : 432
  • Collection : (-)
  • Genre : Sociologie
  • Thème : Sociologie
  • Prix littéraire(s) : (-)
Résumé:

Les conditions qui rendent possible un acte libre existent-elles dans la nature et en nous-mêmes ? y a-t-il nécessité ou contingence ? un philosophe grec, du nom de diodore kronos, à peut près contemporain d'aristote, a formulé une aporie connue sous le nom d'argument dominateur.
C'est un fait... Voir plus

Les conditions qui rendent possible un acte libre existent-elles dans la nature et en nous-mêmes ? y a-t-il nécessité ou contingence ? un philosophe grec, du nom de diodore kronos, à peut près contemporain d'aristote, a formulé une aporie connue sous le nom d'argument dominateur.
C'est un fait que les anciens ont considéré cette aporie comme valide. a leurs yeux, elle démontrait l'incompatibilité de plusieurs principes dont on s'accorde à trouver la présence dans les conditions d'un acte libre et que le bon sens est porté spontanément à tenir pour vrais. réduits à l'essentiel, voici ces principes :
A) le passé étant irrévocable, seul un événement futur peut être possible.
B) un impossible ne peut pas être la conséquence logique d'un possible.

C) il y a un possible dont la réalisation n'a jamais lieu, ni dans le présent, ni dans le futur.
D) ce qui est est nécessairement pendant qu'il est.
C'est encore un fait, historiquement attesté, que, en réponse à la question de la nécessité ou de la contingence, les philosophes de l'antiquité ont élaboré plusieurs solutions mutuellement exclusives en procédant comme on fait en mathématiques lorsqu'il s'agit d'accommoder un système d'axiomes démontré incohérent.
Ils ont sacrifié l'un d'eux pour sauver ceux qui leur paraissaient inattaquables. la question de fait ainsi résolue - son examen occupe les trois premières parties du présent ouvrage -, restait à poser la question de droit. les philosophies sont des systèmes de pensées, des systèmes d'assertions. il fallait donc se demander s'il existe un lot fini d'assertions irréductibles et telles qu'une philosophie soit à même d'élire l'une d'elles comme principe.
L'examen, auquel on a consacré la dernière partie de l'ouvrage, montre qu'il en va bien ainsi et la classification des assertions fondamentales fournit la raison qui rend possible une classification des systèmes philosophiques.

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