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L'orage qui allait jusqu'en Chine

Couverture du livre « L'orage qui allait jusqu'en Chine » de Freddy Woets aux éditions Kirographaires
Résumé:

Léo et Manuella ne se connaissent pas. Léo devait aller à Venise, il est descendu du train à Pontesolo. Il est entré chez Manuella à cause de l'orage. Elle et lui bavardent. L'orage enfle, on a l'impression que des vagues hautes, mais lointaines, déferlent sur les champs de maïs. Manuella et Léo... Voir plus

Léo et Manuella ne se connaissent pas. Léo devait aller à Venise, il est descendu du train à Pontesolo. Il est entré chez Manuella à cause de l'orage. Elle et lui bavardent. L'orage enfle, on a l'impression que des vagues hautes, mais lointaines, déferlent sur les champs de maïs. Manuella et Léo n'y prêtent pas attention. Ils bavardent. Ainsi des inconnus dans un train qui n'ont rien à se cacher, peut-être rien à se dire et tant à dire et de silences à surprendre. Manuella y est sensible par instinct, par amour de la vie, Léo, par lassitude. Il est descendu à Pontesolo dans l'espoir d'une étincelle, a posé les mains sur le bois de la table, dans l'attente d'une curiosité ; par lassitude. La pluie se met à tomber. Léo dit parfois n'importe quoi en vouvoyant, Manuella, tutoie avec la solidité du bois. Manuella et Léo, l'arbre et l'oiseau ? En tout cas, indifférents à ce qui les entoure : l'orage, leurs vies d'avant qu'il n'entre, demain, après-demain. Ils avancent au hasard de l'immédiat ; l'itinéraire de la goutte d'eau sur la vitre, du pollen dans le vent. Apparemment aléatoire. Ayant le sens profond de la pluie et des fleurs.

Le livre a été récompensé par la Fondation Beaumarchais.

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