Les caisses noires du patronat ; l'argent sale de l'UIMM et du MEDEF

• Date de parution : 07/04/2008
• Editeur : Jean-claude Gawsewitch
• EAN : 9782350131337
• Série : (-)
• Support : Papier

• Nombre de pages : 192
• Collection : (-)
• Genre : Histoire
• Thème : Histoire Faits de société, témoignages contemporains, actualité
• Prix littéraire(s) : (-)

Où va l'argent sale du patronat ? C'est la question que pose le militant socialiste et syndical Gérard Filoche : les citoyens ont le droit de savoir. La justice aussi.
D'où viennent, où vont les 600 millions d'euros de caisse noire et les 20 millions d'euros en liquide de l'UIMM-MEDEF ?... Voir plus

Où va l'argent sale du patronat ? C'est la question que pose le militant socialiste et syndical Gérard Filoche : les citoyens ont le droit de savoir. La justice aussi.
D'où viennent, où vont les 600 millions d'euros de caisse noire et les 20 millions d'euros en liquide de l'UIMM-MEDEF ?
Voici une piste sérieuse : une caisse antigrève pour briser la fameuse "concurrence libre et non faussée".
Ces gens-là, une bande très organisée, tous complices, aux plus hauts sommets du pouvoir, sont sans scrupule idéologique. Ils rackettent les entreprises avec une double comptabilité, et se servent des fonds pour corrompre, pour fausser le droit constitutionnel de grève et le droit de la concurrence qui fait pourtant partie de leurs propres principes affichés. Et après avoir fait cela pendant un siècle, leur actuelle patronne feint de se désolidariser de l'omerta qui les soude, de ce qu'elle savait ou aurait dû savoir, pour tenter bien tardivement, en urgence, de blanchir la façade du grand patronat.
Ce n'est ni brillant ni honorifique : Denis Gautier Sauvagnac ayant agi au nom de tous se voit contraint de "porter le chapeau" que Laurence Parisot, fausse vraie repentie, lui attribue par spectacle médiatique interposé. Laurence Parisot mène pourtant exactement le même combat que Denis Gautier-Sauvagnac contre les 35 h, le droit du licenciement, le code du travail, la retraite à 60 ans, le Smic.
Pas une feuille de papier à cigarette ne les sépare. Pas une mallette d'argent liquide non plus.

Laurence Parisot l'a reconnu : "beaucoup savaient inconsciemment", c'est un "secret de famille honteux". Elle "se sent salie". Mais le blanchiment pose problème... A l'heure où est écrit ce livre, aucun des membres de la bande n'est sous les verrous !