Quels secrets mortels peuvent se cacher dans un simple bouquet de fleurs ?
Après un drame personnel, Rick Hunter, ancien botaniste pour la Compagnie des Indes orientales, survit comme chasseur de primes. À la veille de l'Exposition universelle de 1851, le sombre désir de vengeance qui l'anime le mène jusque chez Passion d'Orient. Sa propriétaire, experte du langage des fleurs, a su gagner la faveur des puissants. Mais Rick est persuadé que ses bouquets recèlent bien plus que d'anodins messages érotiques. Son enquête va bientôt lui faire croiser la route de personnages énigmatiques : une jeune mathématicienne, un aristocrate philanthrope, et l'inquiétant consul d'Allemagne...
Lorsque les assassinats se multiplient dans un Londres en pleine effervescence, Rick se demande, d'alliances en trahisons, s'il n'est pas tombé au beau milieu d'une gigantesque conspiration...
Un roman qui œuvre dans les dédales de la première des expositions universelles qui eut lieu en 1851 à Londres dans le fameux bâtiment de Crystal Palace. Un récit foisonnant dans les différentes strates de la société londonienne comme bien sûr les hautes sphères politiques, les services de police de Londres et l’irruption des sciences mathématiques. Conséquence, une noria d’individus, qui vont de la haute bourgeoisie aux besogneux malfrats des milieux interlopes. Le fil rouge sera tenu par la présence de l’énigmatique Daphne Loveray qui s’inspire de la mathématicienne britannique Augusta Ada King plus connue comme Ada Lovelace. Ainsi que Rick Hunter dont le métier : connu sous le nom de coureurs de Bow Street, consiste en une patrouille volante de chasseurs expérimentés pour lutter contre le crime. De même apparaissent également des personnages ayant existé, tels que : lord Henry Palmerston, secrétaire d’État au Foreign Office et lord John Russell Premier ministre. Enfin l’objet de ce roman, le langage des fleurs, qui trouve sa source en Turquie. Et délivre le potentiel de délivrer des messages secrets utilisables pour l’espionnage, notamment. Un sujet que la France connu en 1819, avec un grand succès lors de la publication du livre : Le langage des fleurs, de Charlotte de Latour.
Ainsi vont s’entremêler les différents thèmes du livre : Le Jardin des Énigmes. Rick Hunter ancien botaniste de la Compagnie des Indes Orientales, rentre à Londres et cherche les instigateurs d’un drame qu’il a subi à Darjeeling (Inde) et cherche sa vengeance. La chance et un indice lui font connaître un commerce de fleurs : Passion d’Orient.
J’ai trouvé un peu longue le démarrage de l’énigme et des raisons de Hunter pour exercer sa vengeance ; cependant ce thriller très bien documenté a retenu mon désir de cet homme qui se débat dans les affres du mensonge, des convenances pour arriver à ses fins. En final, une légère déception, alors que les autres romans de Antonio Garrido : Le lecteur de cadavres et La Scribe, m’avaient tenu en haleine du début à l’épilogue.
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