La Scribe d’Antonio Garrido, traduit de l’espagnol par Maryvonne Ssosse, lu par Ana Piévic, Audible Studios, 2019 (1ère édition : Presses de la Cité, 2019)
Une immersion en plein Moyen-Âge, en Franconie, en l’an 799, à la veille du sacre de Charlemagne…
Une héroïne un peu trop moderne et émancipée pour l’époque : Theresa est apprentie parcheminière. Contrairement aux jeunes femmes de son âge dont le rêve est de fonder une famille, elle n'aspire qu'à une chose : vivre parmi les livres.
Deux intrigues entremêlées… Un drame oblige Theresa à quitter sa famille et à se réfugier dans la cité abbatiale de Fulda. Là, elle devient la scribe du moine Alcuin d'York. Une étrange épidémie frappe la population et Alcuin, à la manière d’un Sherlock Holmes moyenâgeux, mène l’enquête. Alors que Theresa l'assiste dans ses investigations, faisant preuve d’un réel sens de l’observation et de perspicacité, elle se rend compte, qu'à son insu, elle a emporté dans sa fuite un mystérieux parchemin qui pourrait bien sceller l'avenir de la chrétienté...
Un fond historique avéré autour d’intrigues visant à garantir la souveraineté papale sur de vastes territoires : en effet, le précieux document serait « la donation de Constantin », considérée comme une convention entre le premier empereur chrétien, Constantin le Grand, et le pape Sylvestre 1er, d'où il ressort que l'empereur aurait concédé au pape une pleine souveraineté sur Rome, l'Italie et les régions occidentales, au moment de quitter Rome pour Byzance, sa nouvelle capitale. Bon, je divulgâche sans doute un peu en donnant cette précision et m’en excuse auprès de celles et ceux qui ne connaissent pas ce roman… Mais c’est là une clé de lecture intéressante quand la vérité historique se mêle à la fiction, cette donation du IVème siècle étant aujourd’hui définie comme un des premiers grands faux en écriture !
Un roman captivant qui mêle aventure, romance, alliances et trahisons avec des personnages ambigus, jouant double-jeu.
Une immersion fictionnelle dans le quotidien des petites gens de la période carolingienne.
Mais un roman inégal sur la construction, des éléments annoncés par la 4ème de couverture n’arrivant que dans les derniers chapitres.
Une audio-lecture agréable à écouter avec une narratrice qui sait donner vie aux personnages et à l’ambiance.
Ce roman était présenté comme « un thriller médiéval à mi-chemin entre Le Nom de la rose et Les Piliers de la terre… Selon moi, il est bien plus proche de la plume de Ken Follett que de celle d’Umberto Eco.
#lesglosesdelapiratedespal
Thérésa est apprentie parcheminière, elle est passionnée par la lecture et l'écriture que son père lui a apprises. Lors d'un incendie dont elle elle est jugée responsable, elle est obligée de s'enfuir de sa ville. Les aventures et péripéties multiples commencent alors et ne s'arrêteront qu'avec la fin du livre. Un moine la prend sous sa protection. C'est un homme froid et au bon coeur, parfois ambigu. L'histoire se complique ensuite car elle et son père sont recherchés. En effet, celui-ci recopiait un manuscrit qui pourrait permettre le sacrement de Charlemagne en tant qu'empereur et de définir Rome et le pape garant de la chrétienté. C'est donc la vie au Moyen Age dans toute son ampleur qui est décrite ici et on ne s'ennuie pas... Rien ne manque : intrigue, enquête, amour et sentiments. J'ai dévoré.
Roman historique sur la Chine dans les années 1200. L'auteur nous livre les épisodes dramatiques de la jeunesse de Ci, 1er médecin légiste (personnage réel mais vie romancée).
Son frère est accusé de meurtre, son père et lui de vol, sa soeur est malade et finalement, il se retrouve seul, sans famille, obligé de fuir et de survivre. Son but est de poursuivre des études mais ce n'est pas sans mal et les péripéties s'enchaînent.
J'ai trouvé le début un peu long mais finalement, je me suis attachée au personnage et souhaitais le voir réussir. J'ai dévoré les 500 pages.
L'auteur s'est bien documenté sur l'histoire et les moeurs en Chine à cette époque, ce qui rend le roman intéressant.
Thérésa est apprentie parcheminière, elle est passionnée par la lecture et l'écriture que son père lui a apprises. Lors d'un incendie dont elle elle est jugée responsable, elle est obligée de s'enfuir de sa ville. Les aventures et péripéties multiples commencent alors et ne s'arrêteront qu'avec la fin du livre. Un moine la prend sous sa protection. C'est un homme froid et au bon coeur, parfois ambigu. L'histoire se complique ensuite car elle et son père sont recherchés. En effet, celui-ci recopiait un manuscrit qui pourrait permettre le sacrement de Charlemagne en tant qu'empereur et de définir Rome et le pape garant de la chrétienté. C'est donc la vie au Moyen Age dans toute son ampleur qui est décrite ici et on ne s'ennuie pas... Rien ne manque : intrigue, enquête, amour et sentiments. J'ai dévoré.
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