En 1962, à Phoenix en Arizona, Scott est un adolescent en construction. Son père, un ancien soldat de Corée, revenu infirme, moqué par les jeunes du coin à cause de sa claudication, s’est mis à boire et à maltraiter femme et enfant. Sa mère, infirmière de nuit, en adoration devant son fils unique, supporte les crises régulières de son mari sans réellement réagir. Pour elle, seul le traumatisme est responsable de cet été de fait.
Rare ami de Scott, un cousin que sa mère n’aime pas trop et dont le père n’est pas revenu de la guerre.
Après une énième dispute, qui a failli mal tourner, mère et fils prendront la route … Je vous laisse le soin de découvrir la suite par vous-mêmes …
Une intrigue dont j’ai globalement apprécié la lecture sans toutefois me sentir vraiment enthousiasmée … L’attrait de la narration reste inégale à mon goût, parfois captivante, parfois presque ennuyante … Ce n’est définitivement pas mon préféré de cet auteur !
Je ne sais pas trop pourquoi j'ai acheté ce roman, son thème ne fait pas partie de mes lectures de prédilections.
Ma quatrième de couverture narre: "Scott Harford, un garçon rêveur, épris de grands espaces, a grandi entre une mère éperdue de tendresse et un père tyrannique, revenu brisé de la guerre.
Une nuit d'octobre, la fureur paternelle, exacerbée par la jalousie et l'alcool, se transforme en ivresse sauvage. Scott et sa mère décident de fuir. Leur destin basculera sur la Route 66".
Laurent Seksik nous plonge dans l'Amérique du début des années 60. Kennedy est président, la guerre froide bat son plein, la guerre du Vietnam commence à poindre et le monde occidental est en pleine crise des missiles du Cuba.
Scott, jeune adolescent rêveur, voue un culte à sa mère qui travaille de nuit dans l'hôpital du comté en tant qu'infirmière. Ils ne font que se croiser, le matin, sa mère descendant du bus alors que lui va le prendre. Scott ne vit que pour ces moments-là.
La famille vit aussi sous le joug d'un père tyrannique et violent, revenu vivant, mais meurtri dans sa chair, de la guerre de Corée. Scott rêve de grandir sous une bienveillance retrouvée de ce père.
La famille (sur)vit, bon an, mal an, jusqu'à l'accès de rage de trop. Sa mère décide de fuir, emmenant son fils dans ses bagages. Et...
J'ai mis du temps à me plonger dans ce court roman puis ai commencé à apprécier la plume de l'auteur. J'ai beaucoup aimé les personnages secondaires, comme autant de témoins de cette famille mais aussi et surtout de l'Amérique de ces années-là.
C'est un roman sur la rédemption, le pardon et la transmission.
Une lecture qui ne me laissera pas un souvenir impérissable malgré ses qualités.
Une famille américaine composée de Scott, jeune adolescent un peu rêveur, très fusionnel avec sa mère Mam, une femme douce mariée à Jeffrey. Celui-ci est revenu de la deuxième guerre mondiale avec une jambe boiteuse et beaucoup de violence en lui... La mère et le fils sont très malheureux près de cet homme qui ne sait pas se contrôler et qui les frappe régulièrement Scott et Mam n’ont qu’une envie : fuir le plus loin possible de cette vie pleine de violence, de cris…Après plusieurs tentatives avortées, ils réussissent leur départ. Mais malheureusement un accident de la route mettra fin une fois de plus à leur fuite. Après le coma, les mois de rééducation, Scott découvrira l’autre visage de son père, un père aimant dont toute violence à disparue. Un très beau livre, aux personnages attachants. Beaucoup d’émotions ressenties dans la deuxième partie avec cette question : pourquoi faut-il que quelqu’un meurt pour que la violence disparaisse et que la vie se remplisse d’amour ?
Une petite ville au confin de l'Arizona, Scott, jeune adolescent vit avec sa mère, infirmière et un père vétéran de la guerre de Corée, revenu diminué et traumatisé par les combats. Il est devenu violent et se venge sur son souffre douleur, son fils, qu'il corrige régulièremet au gré de ses humeurs. Une dispute de trop et sa mère décide une fois de plus de s'enfuir avec Scott, mettre la plus grande distance entre eux et ce mari qu'elle ne reconnaît plus. Une histoire filiale dure et complexe, narrée avec beaucoup de réalisme et d'émotions. Le thème de la violence est abordée sans complaisance et donne toute sa puissance au récit.
Quelques longueurs notamment sur la religion, une histoire simple, sans extravagance, la révolte d'un fils, la rédemption d'un père.
La légende des fils
La légende des fils
La légende des fils
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