Des incontournables et des révélations viendront s'ajouter à cette liste au fil des semaines !
Il aura suffi qu’un parchemin recouvert d’une écriture aussi étrange que cryptée s‘échappe d’un vieux livre, pour que le professeur Lidenbrock s’enflamme et entraine avec lui son neveu dans une expédition périlleuse dont le but n’est autre que le cintre de la terre ! C’est par l’orifice du cratère d’un volcan islandais que les deux hommes, aidés par un guide local, lancent leur expédition.
Le premiers tiers est relativement lent car il s’agit du voyage jusqu’au volcan, avec des descriptions de paysages pas passionnantes. C’est lorsque les difficultés commencent que l’intérêt s’éveille avec un effet d’accélération au fur et à mesure que les découvertes plus étonnantes les unes que les autres surgissent.
Jules Verne étaye de propos scientifiques dont il est difficile de juger, compte tenu des connaissances de l’époque, du talent de visionnaire de l’écrivain et de la part belle qu’il fait à l’imagination.
Une lecture plaisante qui donne envie d’explorer plus loin cette oeuvre gigantesque.
Publication originale 25 novembre 1864
En janvier 1854, sur le fleuve Orange, à la hauteur des chutes de Morgheda, l'astronome britannique William Emery accompagné de Mokoum, bushman métis qui doit lui servir de guide, attendent le reste d'une expédition. Celle-ci finit par arriver à bord d'un petit bateau à vapeur. Elle comprend le colonel Everest et Sir John Murray, plus chasseur que scientifique, ainsi que trois savants russes, Mathieu Strux de l'observatoire de Poulkowa, Nicolas Palander de celui d'Helsingfors et Michel Zorn de celui de Kiev, tous les six en mission pour le compte de la reine d'Angleterre et pour celui du Tsar de toutes les Russies. Le but de l'expédition consistera à mesurer l'arc de méridien de l'Afrique australe. Il leur faudra donc s'enfoncer toujours plus loin dans des contrées sauvages, quasi désertes et fort mal connues car à peine découvertes par le docteur Livingstone. La première difficulté consistera à passer le site des cascades. Avec la dizaine de matelots et les nombreux bushmen qui les accompagnent, ils devront démonter entièrement la chaloupe, mettre le moteur, l'hélice et toutes les pièces sur des chariots tirés par six buffles, amener le tout sur le cours supérieur du fleuve, reconstituer le puzzle avant de remettre la chaloupe à l'eau et poursuivre la navigation. Ils commencent des prises de mesures qu'ils souhaitent plus précises encore que celles des Français entre Paris et les Baléares. Mais un jour, quand ils découvrent à la lecture d'un journal que la guerre a été déclarée entre l'Angleterre et la Russie, ils décident de se séparer. Et ce n'est que le début des difficultés de cette équipée scientifique plutôt originale…
Comme son titre l'indique, cet ouvrage est un récit d'aventures, sans doute inspiré de faits réels. Les descriptions de paysages sont nombreuses, minutieuses aussi bien pour la faune que pour la flore. De nombreuses pages sont consacrées aux explications techniques du travail de ces géomètres un peu particuliers. Les notions de trigonométrie, de triangulation, de points géodésiques et autres peuvent facilement lasser un lecteur même de bonne volonté tant le niveau technique et mathématique semble élevé pour le béotien moyen. Les « aventures » de ces six savants sont émaillés d'incidents et de rebondissements auxquels on s'attend quelque peu. Palander, le savant Cosinus de la bande, se perd dans le bush, tellement son esprit est occupé par ses calculs. Il se fait même voler tous ses calculs par une bande de singes macaques. Sans oublier la classique attaque des affreux Makololo, tribu aussi sauvage que pillarde, dont les Anglais viennent à bout à plus de dix contre un et surtout à l'aide de généreuses rafales de mitrailleuse ! Nous sommes au temps de la colonisation fraîche et joyeuse, où on ne craint pas de chasser le gibier abondant, d'allumer des incendies pour se frayer un passage et de liquider tout opposant ou ennemi sans le moindre état d'âme. Pas le plus connu des ouvrages de l'immense Jules Verne et pas le meilleur non plus…
Vingt mille lieues sous les mers nous embarque dans les profondeurs des océans. C'est un beau livre d'aventures, très bien écrit, on reconnaît le style de Jules Verne. On prend conscience de la passion de l'auteur pour La Mer, de son esprit très visionnaire, avant-gardiste et de sa formidable imagination. Cependant on se perd un peu dans les très nombreuses descriptions, énumérations des fonds marins. J'avoue ne pas avoir tout compris, il y a beaucoup de termes très techniques.
À la fin du livre il nous reste encore de nombreuses interrogations : Qui est véritablement le Capitaine Nemo? Quelle est la raison qui l'a poussée à se couper du monde terrestre ? Qui sont les hommes qui constituent l'équipage du Nautilus ?
Toutes ces questions sans réponses nous laissent un sentiment de frustration, d'inachevé.
Un classique qu'il faut avoir lu. C'est fait. C'était à la fois plaisant et ennuyeux.
Dans mes souvenirs j'avais plus apprécié "Le tour du monde..." et "Voyage au centre de la terre" lus dans mon enfance.
De nos jours tout l'intérêt réside dans l'exposé des connaissances scientifiques de l'époque concernant les océans et c'est souvent surprenant. Mais c'est également le défaut du roman. On dirait que Jules Verne a voulu placer de façon exhaustive toutes les connaissances maritimes et géographiques du moment. Ça devient souvent barbant et ça nuit à l'aventure fictionnelle qui est mal développée et que l'on suit de manière saccadée tellement c'est entrecoupé d'informations purement techniques.
Et en plus l'auteur passe à côté des occasions de rendre son récit palpitant à au moins deux occasions : le passage de la mer rouge à la Méditerranée par un souterrain marin et le passage de l'étroit détroit de Gibraltar. Il y avait matière à sublimer l'aventure et il torche ces deux épisodes en quelques lignes. Il ne se passe rien ! À côté de ça il s'étale sur des pages entières de descriptions de poissons, crustacés et autres végétaux marins totalement indigestes Des passages que je sautait, ce que je ne fais habituellement jamais. Au point que j'en suis arrivé à douter des qualités de conteur de Verne.
Surtout qu'à la fin on n'en sait pas vraiment plus sur l'antipathique Némo, ses motivations, ses actes, ce qu'il devient.... Rien. Curieux.
Il reste l'espoir d'avoir toutes les explications dans " L'île mystérieuse" où il réapparaît. Je le lirai peut être si l'occasion se présente pour en avoir le cœur net.
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