Taïna, indienne des Caraïbes, a été instruite dès son enfance pour devenir chamane, mais Christophe Colomb et les Espagnols arrivent...
Vingt mille lieues sous les mers de Jules Verne, lu par Stéphane Ronchewski, Audible Studios, 2022
Quel plaisir de relire ce roman maintes fois lu et relu adolescente !
Un roman d’aventure : le professeur Aronnax, son domestique Conseil et le harponneur Ned Land, qui cherchaient à capturer un fantastique monstre marin, se retrouvent prisonniers du capitaine Némo, à bord de son sous-marin le Nautilus. Pendant quelques mois, ils vont découvrir la richesse et la biodiversité des fonds marins tout en préparant leur fuite.
Un récit de vengeance : quel lourd secret cache Némo pour vouloir les retenir ainsi à jamais ? Quel ennemi et quels démons intérieurs poursuit-il ?
Une écriture didactique : à l’envoûtement créé par les aventures et les découvertes fabuleuses, s’ajoute le piment des joutes scientifiques et historiques auxquelles s’adonnent le professeur et le capitaine.
Un huis-clos captivant dans un sous-marin. Des dialogues savoureux.
Tout se joue entre quatre personnages. En effet, parallèlement au fabuleux périple maritime qu’ils entament, Aronnax et Némo se livre à une lutte psychologique et culturelle tandis que Conseil et Ned ont des rôles de second plan, le premier veillant sur son maître, le second, plus rustre et au sens pratique très développé, ne songeant qu’à la fuite. Quant à l’équipage du Nautilus, il est volontairement laissé à l’écart dans le récit.
Relire ce roman, avec la maturité et le vécu d’un adulte permet de le redécouvrir et d’en relever, outre la psychologie des personnages, un certain degré d’approche de réflexion sur les sources d’énergie autonome, la pêche raisonnée, la mécanique navale et la propulsion, les rapports entre les classes sociales. Il ne faut jamais perdre de vue la période d’écriture de ce roman, paru en 1869-70 et replacer les mentalités et les savoirs technologiques dans le contexte social et scientifique de la 2ème moitié du 19ème siècle.
Un classique de la littérature jeunesse (mais pas seulement).
Une version audio de grande qualité en ce qui concerne le narrateur. Un gros bémol pour la coquille sur la couverture !
#lesglosesdelapiratedespal
Il aura suffi qu’un parchemin recouvert d’une écriture aussi étrange que cryptée s‘échappe d’un vieux livre, pour que le professeur Lidenbrock s’enflamme et entraine avec lui son neveu dans une expédition périlleuse dont le but n’est autre que le cintre de la terre ! C’est par l’orifice du cratère d’un volcan islandais que les deux hommes, aidés par un guide local, lancent leur expédition.
Le premiers tiers est relativement lent car il s’agit du voyage jusqu’au volcan, avec des descriptions de paysages pas passionnantes. C’est lorsque les difficultés commencent que l’intérêt s’éveille avec un effet d’accélération au fur et à mesure que les découvertes plus étonnantes les unes que les autres surgissent.
Jules Verne étaye de propos scientifiques dont il est difficile de juger, compte tenu des connaissances de l’époque, du talent de visionnaire de l’écrivain et de la part belle qu’il fait à l’imagination.
Une lecture plaisante qui donne envie d’explorer plus loin cette oeuvre gigantesque.
Publication originale 25 novembre 1864
En janvier 1854, sur le fleuve Orange, à la hauteur des chutes de Morgheda, l'astronome britannique William Emery accompagné de Mokoum, bushman métis qui doit lui servir de guide, attendent le reste d'une expédition. Celle-ci finit par arriver à bord d'un petit bateau à vapeur. Elle comprend le colonel Everest et Sir John Murray, plus chasseur que scientifique, ainsi que trois savants russes, Mathieu Strux de l'observatoire de Poulkowa, Nicolas Palander de celui d'Helsingfors et Michel Zorn de celui de Kiev, tous les six en mission pour le compte de la reine d'Angleterre et pour celui du Tsar de toutes les Russies. Le but de l'expédition consistera à mesurer l'arc de méridien de l'Afrique australe. Il leur faudra donc s'enfoncer toujours plus loin dans des contrées sauvages, quasi désertes et fort mal connues car à peine découvertes par le docteur Livingstone. La première difficulté consistera à passer le site des cascades. Avec la dizaine de matelots et les nombreux bushmen qui les accompagnent, ils devront démonter entièrement la chaloupe, mettre le moteur, l'hélice et toutes les pièces sur des chariots tirés par six buffles, amener le tout sur le cours supérieur du fleuve, reconstituer le puzzle avant de remettre la chaloupe à l'eau et poursuivre la navigation. Ils commencent des prises de mesures qu'ils souhaitent plus précises encore que celles des Français entre Paris et les Baléares. Mais un jour, quand ils découvrent à la lecture d'un journal que la guerre a été déclarée entre l'Angleterre et la Russie, ils décident de se séparer. Et ce n'est que le début des difficultés de cette équipée scientifique plutôt originale…
Comme son titre l'indique, cet ouvrage est un récit d'aventures, sans doute inspiré de faits réels. Les descriptions de paysages sont nombreuses, minutieuses aussi bien pour la faune que pour la flore. De nombreuses pages sont consacrées aux explications techniques du travail de ces géomètres un peu particuliers. Les notions de trigonométrie, de triangulation, de points géodésiques et autres peuvent facilement lasser un lecteur même de bonne volonté tant le niveau technique et mathématique semble élevé pour le béotien moyen. Les « aventures » de ces six savants sont émaillés d'incidents et de rebondissements auxquels on s'attend quelque peu. Palander, le savant Cosinus de la bande, se perd dans le bush, tellement son esprit est occupé par ses calculs. Il se fait même voler tous ses calculs par une bande de singes macaques. Sans oublier la classique attaque des affreux Makololo, tribu aussi sauvage que pillarde, dont les Anglais viennent à bout à plus de dix contre un et surtout à l'aide de généreuses rafales de mitrailleuse ! Nous sommes au temps de la colonisation fraîche et joyeuse, où on ne craint pas de chasser le gibier abondant, d'allumer des incendies pour se frayer un passage et de liquider tout opposant ou ennemi sans le moindre état d'âme. Pas le plus connu des ouvrages de l'immense Jules Verne et pas le meilleur non plus…
Vingt mille lieues sous les mers nous embarque dans les profondeurs des océans. C'est un beau livre d'aventures, très bien écrit, on reconnaît le style de Jules Verne. On prend conscience de la passion de l'auteur pour La Mer, de son esprit très visionnaire, avant-gardiste et de sa formidable imagination. Cependant on se perd un peu dans les très nombreuses descriptions, énumérations des fonds marins. J'avoue ne pas avoir tout compris, il y a beaucoup de termes très techniques.
À la fin du livre il nous reste encore de nombreuses interrogations : Qui est véritablement le Capitaine Nemo? Quelle est la raison qui l'a poussée à se couper du monde terrestre ? Qui sont les hommes qui constituent l'équipage du Nautilus ?
Toutes ces questions sans réponses nous laissent un sentiment de frustration, d'inachevé.
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Taïna, indienne des Caraïbes, a été instruite dès son enfance pour devenir chamane, mais Christophe Colomb et les Espagnols arrivent...
Une belle adaptation, réalisée par un duo espagnol, d'un des romans fondateurs de la science-fiction, accessible dès 12 ans.
Merci à toutes et à tous pour cette aventure collective
Lara entame un stage en psychiatrie d’addictologie, en vue d’ouvrir ensuite une structure d’accueil pour jeunes en situation d’addiction au numérique...