L'écrivain et rédacteur en chef adjoint de GEO est membre du jury du Prix Orange du Livre 2019
Un monstre marin, « une chose énorme », ayant été signalé par plusieurs navires à travers le monde, une expédition est organisée sur l'Abraham Lincoln, frégate américaine, pour purger les mers de ce monstre inquiétant. A bord se trouvent le Français Pierre Aronnax, professeur au Muséum de Paris, et Conseil, son fidèle domestique.
Une fois parvenus en vue du monstre, deux immenses trombes d'eau s'abattent sur le pont de la frégate, précipitant Aronnax, Conseil et le harponneur canadien Ned Land sur le dos du monstre... qui se révèle être un fabuleux sous-marin, le Nautilus, conçu et commandé par un étrange personnage, le capitaine Nemo, qui paraît farouchement hostile à toute l'humanité !
Condamnés à ne plus jamais revoir leur patrie, leurs parents, leurs amis, la plus extraordinaire aventure commence pourtant pour les trois hommes...
La mer était une passion pour Jules Verne ; c'est elle l'héroïne de Vingt mille lieues sous les mers, l'un de ses meilleurs et plus célèbres romans.
L'écrivain et rédacteur en chef adjoint de GEO est membre du jury du Prix Orange du Livre 2019
Vingt mille lieues sous les mers nous embarque dans les profondeurs des océans. C'est un beau livre d'aventures, très bien écrit, on reconnaît le style de Jules Verne. On prend conscience de la passion de l'auteur pour La Mer, de son esprit très visionnaire, avant-gardiste et de sa formidable imagination. Cependant on se perd un peu dans les très nombreuses descriptions, énumérations des fonds marins. J'avoue ne pas avoir tout compris, il y a beaucoup de termes très techniques.
À la fin du livre il nous reste encore de nombreuses interrogations : Qui est véritablement le Capitaine Nemo? Quelle est la raison qui l'a poussée à se couper du monde terrestre ? Qui sont les hommes qui constituent l'équipage du Nautilus ?
Toutes ces questions sans réponses nous laissent un sentiment de frustration, d'inachevé.
Ce livre est illustré de 111 dessins d'époque et c'est magique car ça rappelle les romans d'autrefois. La couverture aussi invite au rêve...
Jules Verne, bien que je ne l'aie jamais lu auparavant, représente toute la fantasmagorie de mon enfance.
Quand j'étais petite, j'ai vu un nombre incalculable de fois l'extrait de Vingt mille lieues sous les mers, où le Nautilus est aux prises avec un calamar géant. Je rêvais de voir le film en entier, mais à l'époque on avait juste droit à un petit extrait de temps à autre le dimanche durant l'émission qu'on attendait impatiemment : La séquence du spectateur.
Voilà donc que je me suis décidée à le lire tant d'années plus tard.
Je craignais que le style désuet ne m'ennuie, eh bien pas du tout ! J'ai plongé tête la première dans cette histoire de chasse au monstre marin à bord de la frégate Abraham Lincoln, et j'ai trouvé vraiment prenante dès le début la poursuite de ce qu'ils croient être une licorne des mers géante.
J'avoue n'avoir pas tout compris dans le détail, sur l'aspect technique concernant la pression de l'eau sur le Nautilus notamment.
Au fil du roman, chaque découverte par le professeur Aronnax est l'occasion d'une sorte de petit exposé didactique très intéressant, et ça va de la physique à la faune aquatique en passant par la mécanique et la biologie. J'imagine que pour un naturaliste, la description en moults détails de ce que les fonds marins comportent comme espèces doit être un bonheur, mais pour ma part j'ai trouvé ça beaucoup trop... trop de termes techniques m'ont noyée.
Il y a un côté manuel scolaire, car l'auteur donne des détails sur tout, jusqu'à la latitude et la longitude des îles, y compris leur histoire.
En fait, à chaque nouvel élément, que ce soit animal, végétal, géographique ou historique, on a droit à des explications très détaillées, quasi encyclopédiques et j'ai trouvé ça un peu rébarbatif bien que très intéressant.
Car c'est grâce à Jules Verne que je viens de prendre conscience de l'ampleur et de la diversité de la vie sous-marine. C'est l'énumération permanente de toutes les espèces qu'il décrit qui m'a donné le tournis mais m'a aussi apporté du rêve.
C'est un fantastique tour du monde subaquatique qui nous est offert là, à bord du Nautilus, avec ses excursions marines au milieu de faune et de flore qui varie au gré des différents endroits de la planète.
Il y a quelque chose de dérangeant à se plonger dans un roman écrit à une époque où on ne souciait pas le moins du monde de la préservation des espèces, où l'on tuait sans vergogne un animal pour la "beauté" du geste, fut-il un des derniers représentants de son espèce.
J'ai aimé les personnages, à commencer par l'énigmatique capitaine Némo qui s'est réfugié au fond des mers pour fuir ses semblables qu'il exècre ; le professeur Aronnax, érudit en tout, avec une capacité d'émerveillement intacte ; Conseil son serviteur, totalement dévoué, assez érudit et qui adore classer toute chose par catégorie ; Ned Land, le harponneur canadien qui, bien que pêcheur, est obnubilé par la viande.
Il y a des moments très intenses, où on se sent minuscule face à l'humanité dont on fait partie, qui existe depuis la nuit des temps, et finalement si peu de temps comparé à tout ce qui a existé sur terre...
J'ai trouvé ce roman hyper intéressant mais trop foisonnant de détails à mon goût car il me semble que ça nuit à l'action et à un certain suspense qu'on espère trouver en commençant cette lecture. Pourtant il me semble que sans tous ces détails cette histoire serait incomplète.
Ah ! Ambivalence quand tu nous tient !! XD
Ce livre vous embarque dès les premières pages, Jules Verne était un visionnaire.
Embarqués sur l’Abraham Lincoln à la recherche d’un énorme monstre marin, le professeur Aronnax, son domestique Conseil et Ned Land, le harponneur du navire, se retrouvent par un fâcheux concours de circonstances à bord du Nautilus, formidable sous-marin construit par le capitane Nemo. Curieux personnage que cet hommes réfugié sous les mers pour échapper à toute forme de vie terrestre ! Nos héros vont découvrir, au cours de leur long séjour à bord du Nautilus, des paysages magnifiques, des endroits improbables, ils vont vivre mille aventures et mesurer l’immensité de l’océan, de ses ressources et de ses richesses. Voyage de rêve pour le professeur Aronnax, prison dorée pour Ned Land, cette étrange épopée leur fera parcourir plus de vingt mille lieues sous les mers…
Après avoir adoré Le Tour du monde en 80 jours, je m’attendais à plonger avec délices dans les flots de Vingt mille lieues sous les mers, allant d’émerveillements en émerveillements… Ce ne fut malheureusement pas le cas. C’est certes formidablement bien écrit, d’un style fluide qui incite à tourner les pages et à se laisser entraîner dans l’aventure. Les traits d’humour sont justement dosés et viennent toujours à point, souvent grâce au personnage magnanime de Conseil, toujours affable et profondément ironique.
Pourtant, je n’ai pas réussi à rentrer dans le récit, à me laisser happer, à me passionner pour les aventures de nos trois héros. L’écriture journalistique, pleine de détails précis sur les latitudes, les jours et les horaires, m’a plus ennuyée qu’autre chose. L’étalage de connaissances marines, autant sur des faits historiques ou scientifiques liées à ce domaine, que sur les poissons et autres habitants des profondeurs, m’a finalement convaincue de tourner les pages en lisant en diagonale tous les passages dédiés à l’étude des bas-fonds.
Il m’a manqué surtout, dans ce roman, une direction, un sens, un but. Ce voyage, cette errance à bord du Nautilus m’a semblé assez creuse, rien qu’un prétexte à la présentation de toutes les races de poissons existantes. Je me suis plus reconnue quand le personnage de Ned Land, pressé de fuir cette prison sous-marine, quitte à risquer sa vie dans les tempêtes ou sur des rivages inhospitaliers, que dans le personnage du professeurs Aronnax, pourtant « auteur » du récit. Ce voyage n’avait aucune destination, c’était un tour du monde non affirmé, commencé sur un vague hasard et terminé rapidement sur un acte de bravoure insensé mais chanceux. Et finalement, nous parcourons les mers avec nos trois héros, nous apprenons nombre de choses sur les habitants des fonds marins et sur les découvertes scientifiques liées, mais on referme ce livre avec la sensation vague de n’avoir rien compris, de ne toujours pas savoir ce qu’on aurait voulu apprendre au fil des pages. Qui est le capitaine Nemo? Comment a-t-il amassé sa fortune? Comment a-t-il construit le Nautilus? Qu’est-ce qui a justifié sa décision de s’isoler du monde ainsi? Tant de questions sans réponses qui me laissent un sentiment d’inachevé à la fin de cette lecture. Pour moi, Vingt mille lieues sous les mers n’est pas vraiment un roman, plutôt un essai scientifique, un étalage de connaissances, une vulgarisation romancée d’un savoir accumulé par Jules Verne au cours de ses recherches.
Vingt Mille Lieues sous les Mers est un livre d'aventure maritime, que l'on peut qualifié même roman d'anticipation; un des tout premiers romans de science-fiction (je vais peut être heurter les puristes ... mais de mon côté, c'est le plus ancien livre que j'ai pu lire).
En 1864, alors que sort ce livre, aucun voyage sous-marin n'avait été fait, relaté, Jules Verne se permet donc d'imaginer à partir de base scientifique pour certains faits (pression, température, ... des différentes mers et océans parcourus) et plus fantasmagorique pour les créatures croisées.
On se dit quel avant-gardiste avec ce sous-marin tout électrisé, ses scaphandres autonomes et qui sont utilisés à des fins humanistes et non militaires !
Ce roman est un véritable tableau de bord où l'on suit nos quatre protagonistes, on plonge avec eux pour découvrir les splendeurs de la mer, et les magnifiques illustrations de de Neuville rajoute à cette part de fabuleux. Certes, certains passages sont très (trop?) précis, très (trop?)détaillés en classification d'espèces, en coordonnées maritimes mais il ne faut pas oublier que ce tableau de bord est tenu par l'imminent Professeur Oronnax.
On est fasciné par le Capitaine Nemo : Que lui ai-t-il arrivé pour avoir tant voulu s'écarter de la Terre à tout jamais ? Pourquoi tant de haine et rancoeur envers les hommes, au point de s'attaquer à leurs bateaux?
Peut-on lui en vouloir, sans connaître son passé et en sachant de quoi sont capable les hommes ? Est-il plus à blâmer que les hommes qui partent au début de roman traquer le "monstre" marin pour le tuer parce qu'il nuit aux navigateurs ?
Mon personnage préféré : Il avait Ned Land, le roi des harponneurs.
Ned Land était un Canadien, d’une habileté de main peu commune, et qui ne connaissait pas d’égal dans son périlleux métier. Adresse et sang-froid, audace et ruse, il possédait ces qualités à un degré supérieur, et il fallait être une baleine bien maligne, ou un cachalot singulièrement astucieux pour échapper à son coup de harpon.
Ce livre est magistrat je travaille dessus en français, et j'aime beaucoup.
superbe
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