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Au milieu des terres désolées de Provence, le jeune abbé Mouret vit dans l'adoration de la Vierge. Consumé par sa passion, usé par un désir qu'il ne comprend pas, il est envoyé au Paradou pour une convalescence tranquille. Dans ce parc enchanteur et luxuriant, réplique terrestre du jardin d'Éden, il succombe à l'amour dans les bras d'une jeune athée qui lui redonne goût à la vie.Qualifié par Huysmans de «poème», La Faute de l'abbé Mouret (1875) est, au-delà du drame d'un prêtre amoureux, un hymne à la nature, au soleil et aux forces vitales, un chant de l'amour et de la sensualité, qui révèle, en marge des «grands romans», un Zola plus trouble et plus secret.
Et oui, déjà le 5eme tome !!! mais alors un tome tout à fait différent des précédents ! Dans celui-ci, on retrouve Serge Mouret ( abbé Mouret ) dans son église ! son quotidien de jeune prêtre, sa servante "la Teuse"et son confrère le frère archangias. Personnages haut en couleur ! Autant la Teuse est drôle, autant le frère archangias est détestable ! A la fin du livre premier, serge tombe malade. Son oncle, le docteur Pascal décide de l'envoyer, se reposer, à l'écart de toute Foi ... Là-bas, il est "soigné" par Albine... Commence le livre deuxième ! Alors là, comment expliquer cet épisode ?? Perso, j'ai cru qu'il rêvait ... Rien n'a de sens ... Un petit air d'Alice aux pays des merveilles sauf que lui les merveilles c'est le Paradou ! C'est long, c'est onirique, c'est stupide, c'est soporifique !!! Zola a voulu réecrire la genèse mais pfiouuuu que je me suis ennuyée !!! Ce paradou, pour moi, correspondait plus à l'enferou !!! lolll Un jardin qui ne finit pas ... Des prairies de fleurs, des arbres, des descriptions à n'en plus finir .... Jusqu'à ce que serge et Albine commette LA faute ! dois je vraiment préciser quelle est cette faute ? tout le monde la devinera ! De suite après, serge, par une brèche dans le mur, voit le village au loin et comme par magie, il se souvient de tout et réalise alors ce qu'il a fait ! commence le livre troisième ... la partie que j'ai préférée ! mais pour en arriver là, BON COURAGE !!! Je n'expliquerai pas cette troisième partie car comme vous l'aurez compris, il s'agit de la fin du livre et donc du dénouement final ... Je suis très contente de l'avoir lu mais je suis encore plus contente qu'il soit terminé !!! C'est le livre (pour l'instant) que j'ai le moins aimé de la saga des Rougon Macquart ! Voici mon classement des 5 premiers tomes : le top, le ventre de Paris. En 2, la fortune des Rougon. En 3, la conquête de Plassans. En 4, la curée. Et finalement en 5, la faute de l'abbé Mouret ! Vais je continuer ? Oui mais j'ai besoin d'une pause là !!! Celui-ci m'a donné beaucoup de mal !
La faute de l’abbé Mouret – Emile Zola
Serge Mouret est le prêtre d’un pauvre village sur un des plateaux du Midi de la France.
Il est arrivé à l’âge de 26 ans avec des certitudes sur sa foi, mais après une fièvre typhoïde qui a failli l’emporter et une amnésie de courte durée, il découvre le Paradou, un grand parc, et fait plus ample connaissance avec Albine, et son amour pour elle qui le détournera de son droit chemin.
Zola s’est beaucoup documenté pour écrire ce roman. On y retrouve du vocabulaire riche dans le domaine de la religion et de ces préceptes comme dans celui de la nature.
Dans la première partie on y lit, la place de chacun, les soubresauts de la vie et du culte déjà appauvris par les Hommes. Dans la deuxième partie, de la tentation de l’abbé pour l’amour et, enfin la troisième partie la bataille morale pour revenir dans la gloire de Dieu.
J’ai beaucoup apprécié le vocabulaire adapté, les renvois explicitent, l’histoire, la confrontation de l’abbé Mouret face à l’amour sexuel et celui de l’amour pour Dieu. La deuxième partie est moins attachante puisque Zola est dans un décor végétal qui reflète celui de l’Eden. Entre le livre I et le livre III, on a l’impression de lire un autre livre qui ne délivre pas les meilleures lignes.
Ce roman est le cinquième de la série des "Rougon-Macquart", la fresque généalogique de Zola.
Il traite de catholicisme par l'histoire d'un prêtre déchiré entre sa vocation religieuse et l'amour d'une femme.
Tous comme les autres romans de la série, j'ai apprécié le style avec des magnifiques descriptions.
Un roman tout en symbolique et en poésie.
La Faute de l'abbé Mouret d'Émile Zola ,aux éditions le livre de poche, se place comme le premier de ceux que j'ai le moins aimés.
Dans la saga familiale des Rougon-Maquart, ce cinquième roman aborde la thématique de la chasteté dans l'Église par la question de la tentation. le Paradou est comparable au jardin d'Éden. Cette nature fantastique est finement dépeinte. Dans cette végétation luxuriante, Serge Mouret, abbé, calme et tranquille âgé de 26 ans, succombe à Albine, jeune fille sauvageonne et orgueilleuse de 16 ans.
Ce livre est une déception. Je me suis profondément ennuyé à suivre le flirt de ces deux protagonistes. Cependant, l'empreinte du romancier est bien présente en raison de la qualité et de la beauté littéraire du texte. Les descriptions des décors et des personnages de ce roman restent minutieuses, parfois sensuelles.
Ce fut long….. mais je suis finalement allé au bout et je ne regrette absolument pas.
J'ai un peu lu en diagonale le livre deuxième qui n'est que descriptions du jardin du Paradou mais je me suis totalement reconnectée au livre troisième.
Ce ne sera clairement pas mon tome préféré (parce que moins social, plus mystique et bien plus naturaliste) mais Zola excelle à traiter le thème du célibat des prêtres et à
critiquer le catholicisme. Et puis la mort d'Albine est sans doute une des plus belles mort que j'ai croisé en littérature.
Bref, hâte de passer au tome 6.
Le récit se divise en trois parties selon un plan classique (peut-être un peu trop) et un final tout aussi conventionnel : funeste pour la jeune fille (représentant l'amour et la déraison) et dans l'ordre des choses pour le jeune homme (représentant l'église et la discipline).
Le portrait des personnages est poussé jusqu'à la caricature.
Les béatitudes puis les tourments et enfin la rédemption de l'abbé Mouret sont abondamment décrits avec force détails et intensité, au détriment d'une concision que des lecteurs actuels préféreraient sans doute. Les scènes paysannes et leurs dialogues sont également très documentés, les champs sémantiques du corps et de ses désirs, très fournis.
C'est une critique violente d'une religion qui triomphe à la fin.
Voir plus sur http://anne.vacquant.free.fr/av/index.php/2021/06/23/emile-zola-la-faute-de-labbe-mouret/
Tout juste sorti du séminaire, l'abbé Serge Mouret s'installe aux Artaud, un petit village, non loin de Plassans. Epanoui dans cette cure qu'il a choisie malgré son isolement et sa pauvreté, l'homme de Dieu vit en compagnie de sa sévère servante, la Teuse et de sa sœur Désirée, une simple d'esprit toute occupée à sa basse-cour. Pourtant, cette existence, entièrement dédiée à la prière et au culte de la Vierge, est quelque peu perturbée par ses ouailles, des villageois sans éducation, guidés par leurs seuls instincts. Les filles sont peu farouches et s'offrent sans compter aux solides gaillards qui ne demandent que ça. Même les bêtes de Désirée semblent forniquer à tout va et, cerné de toutes parts par le vice et la tentation, l'abbé Mouret tombe malade à force de lutter. Son oncle, le docteur Pascal, décide de le confier quelques temps à la jeune Albine, élevée par son oncle, un athée philosophe et décrite par les villageois comme une sauvageonne. Tous deux vivent au Paradou, un château en ruines et un luxuriant jardin, domaine entouré de légendes. Convalescent et amnésique, le prêtre se remet lentement, entouré des soins constants de la trop belle adolescente. Le Paradou est un vaste jardin qu'ils explorent en toute innocence, seuls au monde, bienheureux et amoureux au point de commettre le péché de chair. Serge et Albine vivent un rêve éveillé jusqu'au jour où le frère Archangias les débusque. Immédiatement, l'abbé retrouve la mémoire, retourne aux Artaud et tente de faire pénitence pour laver son péché tandis qu'au Paradou Albine attend son retour.
Quel soulagement de tourner la dernière page de ce roman interminable ! Zola a ici trempé sa plume dans la caricature, la niaiserie et le guide des plantes en dix volumes. Les ficelles sont grosses dès le départ opposant un ascète fou de Marie à un village de consanguins qui copulent derrière chaque caillou de la garrigue. Le pauvre prêtre en attrape une fièvre de cheval et se réveille au jardin d'Eden. Là, Zola décrit chaque brin d'herbe, énumère chaque fruit, chaque fleur de cette luxuriante végétation, de façon à la fois répétitive et rébarbative. Et puisqu'Eden il y a, péché il y aura. Oui mais quand ? Quand donc ce grand dadais (qui au passage affiche vingt-six printemps alors qu'elle n'en a que seize) et cette enfant sauvage vont-ils passer à l'acte ? Le suspens n'en finit pas, entre les ''je t'aime Serge, je t'aime Albine'', les ''tu es beau, tu es belle'' murmurés dans tous les recoins du jardin. On atteint des sommets niaiseries amoureuses des plus affligeantes. Bref, ces deux innocents finissent par découvrir le sexe pour leur plus grand malheur...Serge retrouve la mémoire, la foi, sa vierge, sa cure et ses paroissiens tandis qu'Albine se meurt d'amour.
On sent bien la critique de l'Eglise catholique qui oblige ses serviteurs à une vie d'abstinence si peu naturelle; Mouret en vient à se flageller pour combattre la tentation, pendant que l'odieux frère Archangias cache la sienne sous une haine exacerbée des femmes. Mais le procédé manque de finesse et la métaphore du Paradis est filé durant des pages et des pages jusqu'à saturation. On en ressort écoeurée de toutes ses plantes en pâmoison, avec une envie de routes bétonnées, goudronnées, asphaltées.
Bref, cette lecture fut un chemin de croix.
Je suis habituellement très emballée par les romans de Zola, mais celui ci est trop imagé, trop de description. J'ai eue du mal à le terminer.
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