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L'Indien a été l'objet de maintes réflexions depuis le début de la conquête.
Tantôt déshumanisé, tantôt idéalisé, il apparaît souvent comme protagoniste des récits à partir du XIXe siècle. Peu à peu les indigènes se détachent de l'image romantique du " bon sauvage " pour apparaître dans le tourment de l'Histoire et des mythes. Le roman indigéniste des années 50, à travers les oeuvres de José Maria Arguedas (Pérou), Rosario Castellanos (Mexique) et Jorge Icaza (Equateur), replace dans des contextes précis la problématique du métissage et de la discrimination ethnique et générique ; il s'interroge également sur les limites de l'écriture pour capter la réalité, multipliant les regards et les voix.
Des spécialistes de la question étudient trois textes représentatifs de l'écriture de la domination : Los rios profundos (1958) d'Arguedas, Ralûn-Canàn (1957) de Castellanos et El chulla Romero y Flores (1958) d'Icaza.
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