Passionné(e) de lecture ? Inscrivez-vous gratuitement ou connectez-vous pour rejoindre la communauté et bénéficier de toutes les fonctionnalités du site !  

Cahiers du cierl t.5 ; plaisirs sous l'ancien régime

Couverture du livre « Cahiers du cierl t.5 ; plaisirs sous l'ancien régime » de Nicholas Dion aux éditions Presses De L'universite De Laval
  • Nombre de pages : (-)
  • Collection : (-)
  • Genre : Histoire
  • Thème : Histoire
  • Prix littéraire(s) : (-)
Résumé:

Les études qui composent ce cinquième numéro des Cahiers du CIERL ont d'abord fait l'objet de communications présentées les 5 et 6 mai 2005 à l'Université Laval dans le cadre du cinquième colloque « Jeunes chercheurs » du Cercle interuniversitaire d'étude sur la République des Lettres (CIERL)... Voir plus

Les études qui composent ce cinquième numéro des Cahiers du CIERL ont d'abord fait l'objet de communications présentées les 5 et 6 mai 2005 à l'Université Laval dans le cadre du cinquième colloque « Jeunes chercheurs » du Cercle interuniversitaire d'étude sur la République des Lettres (CIERL) qui a rassemblé, autour d'une réflexion sur le thème des plaisirs sous l'Ancien Régime, des doctorants québécois et français.

La première partie de l'ouvrage propose d'aborder la lecture comme vecteur privilégié du plaisir littéraire : au coeur des interrogations, la relation qu'entretient l'auteur avec son lecteur, fondée sur la connivence, le jeu ou, dans certains cas, la déstabilisation, permet de penser les plaisirs variés de l'écriture et de la lecture. Parce qu'il participe également d'une expérience communautaire, le plaisir obéit à des codes esthétiques et sociaux, établis de longue date, et qui servent à la fois de référence et de limite. Les articles qui composent la deuxième partie montrent dans quelle mesure les différentes figurations du plaisir tendent parfois à infléchir les codes régissant autant les pratiques de la sociabilité mondaine que les modalités génériques des oeuvres. La troisième partie, quant à elle, entend se pencher sur la faveur et l'influence au XVIIIe siècle de la philosophie sensualiste, déterminante dans la compréhension de la conception que les penseurs des Lumières ont du plaisir, corps et esprit, raison et sensibilité n'étant plus considérés comme des concepts antinomiques mais devant, au contraire, être évalués dans la fécondité de leur interrelation. Placé sous ce jour, le thème du plaisir révèle un foisonnement de lectures, d'interrogations, de figurations et d'inflexions dont les études réunies dans le présent recueil se veulent le reflet.

Donner votre avis