Accrochée aux flancs du volcan Guagua Pichincha, Quito est une ville située à 2 850 mètres d'altitude. Des gratteciel au bord du vide, des avions qui parfois manquent la piste et une seule et simple rue, qui donne accès à la plaine.
Voici une ville où l'on vit dans le ciel quand il ne tombe pas sur la tête. Et une rue, la rue Camino de Orellana, qui dévale et serpente sur six kilomètres.
C'est de cette rue et de toute la ville « censée être le centre du monde » que Didier Tronchet, installé dans ses lignes courbes et escarpées pendant trois ans avec sa femme et leur fils, fait le récit dans Vertiges de Quito.
Un "journal mémoire" avec une immersion en famille en Equateur (à Quito) et avec des incursions, notamment en Bolivie.
Le trait de Trochet est bien là et c'est un ouvrage qui fait partie, à juste titre, des références de lectures pour ceux qui se rendent en Equateur.
J'ai été séduit par la simplicité et l'approche de l'auteur dans ce récit autobiographique. On retrouve bien la curiosité et les sensations de l'expatrié que j'ai moi-même connues en vivant une expérience à l'étranger.
C'est bien écrit, même si Tronchet est meilleur dessinateur. On suit son aventure avec plaisir, ça se lit vite, et finalement on a passé un bon moment, en apprenant un peu à connaître ce peuple équatorien bien méconnu chez nous. Depuis le temps que j'ai envie de m'installer un an ou deux en Amérique Latine, là j'ai l'impression de l'avoir fait. Bon voyage à Quito!.
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