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Quel beau premier album bd ! Avec ce récit qui mêle fraternité et résilience dans un road trip en Norvège sous les auspices des dieux nordiques, Jean Cremers frappe fort. Jules et Martin sont bien décidés à gravir le Preikestolen en Norvège. Tandis que Martin, le taciturne, est captivé par la mythologie nordique, le benjamin Jules veut surtout remplir son carnet de croquis pour son école d’art et surveiller son aîné, dépressif depuis un drame.
Au fil des pages cette histoire intime nous embarque plus particulièrement dans les secrets de Martin. Son portable ne cesse de sonner mais il ne décroche jamais, et il semble avoir rompu contact avec sa famille, en dehors de Jules qui tente de renouer le lien.
Un voyage qui fait office de résilience et de renouveau, bercé par les figures d’Odin et des autres divinités. Il ne faut rien révéler de l’intrigue mais ça vaut le coup ! Belle découverte.
Cette vague de froid, moi, je l'ai prise à bras le corps et l'âme, profondément bouleversée par l'histoire ces deux frères et par le dessin vibrant et poignant de Jean.
À travers ce pays déroutant d'immensité, au cœur d'une vague de froid exceptionnelle, c'est pourtant la chaleur qui va les sauver.
Celle des larmes, du sang, de la colère, de la peur...
Parfois se perdre pour mieux se trouver.
Se mettre en danger, loin de tout, au bord du vide, de cette falaise battue par les vents glacés sous le regard de dieux dont il n'est même pas nécessaire de connaitre la véracité de l'existence, aller au bout.
Au bout du monde, au bout de soi, pour accepter l'inacceptable, chercher une vérité qui n'existe pas.
Mais avec son fil d'Ariane. Son frère.
L'indéfectible. Celui qui donnera l'impulsion salvatrice une fois le fond touché, la réponse trouvée, les adieux soupirés.
Jean Cremers, avec ce 1er album impressionnant a l'histoire mêlée de rêve et de réalité nous emmène le long d'une route qui n'existe sur aucune carte.
Une route vers les liens du cœur, vers l'inexplicable, vers l'intolérable, vers la résurrection, à travers l'indicible, la tempête, la joie, la douleur, le silence...
Martin m'a bouleversée ! Jules m'a été précieux.
Ils m'ont fait rire, pleurer. Ils m'ont fait peur aussi, un peu.
Quel album ! Bravo !
Quand on grandit, on s'éloigne du cercle familial soit sans forcément s'en rendre compte, soit de manière voulue. Mais la fuite en avant peut-elle panser les cicatrices profondes infligées par la vie ?
Jules et son grand-frère Martin partent de la Belgique pour aller en Norvège, objectif Preikestolen. Pour le premier, c'est l'occasion de bosser ses croquis pour son examen de repêchage en école d'art. Pour le deuxième, un moyen d'extérioriser un mal-être profond en se réfugiant dans la mythologie nordique. Mais pour les deux frères, cette aventure est avant tout une tentative de renouer qui va s'avérer riche en émotions et en révélations.
Le voyage comme remède à la douleur, découverte de paysages fabuleux, temps d'introspection et de retrouvailles : vous l'aurez compris, cette Vague de Froid m'a beaucoup émue.
Original et très prenant, le scénario surfe sur la frontière réalité/onirisme : on côtoie ainsi des randonneurs en chair et en os mais aussi Thor le dieu du tonnerre, Tyr le dieu de la guerre, Odin le père de tout sans oublier un mystérieux berger et Magnus, joli mouton solitaire noir. Noir et donc différent comme Martin qui ne répond pas aux appels incessants d'une certaine Amandine et cache un passé douloureux.
J'ai beaucoup aimé la manière dont l'auteur aborde le sentiment d'échec qui semble coller aux basques de Martin. Il glisse aussi de petites piques en filigrane sur notre société : quand il n'y a plus de réseau, rien ne vaut la vieille carte en papier ! L'alternance entre passages silencieux plein de non-dits (secrets de famille) et dialogues très drôles quand les deux frangins se charrient (l'histoire du short !) en fait un récit d'une grande justesse.
Le graphisme restitue à merveille les paysages montagneux mais également les ambiances joyeuses et mélancoliques de l'intrigue. Mention spéciale aux sublimes croquis de Jules.
Une première BD très réussie avec une fin placée sous le signe de la re-naissance !
Jules et Martin vont en Norvège pour un voyage qui va permettre au plus jeune de tenter de briser la glace avec son frère.
La vague de froid, c'est celle qui frappe la Norvège, ce pays au vaste paysage glacial. Et le trait simplifié du graphisme nous plonge direct dans ces grandes étendues froides.
La vague de froid, c'est aussi cette tension qui habite le récit, entre les 2 frères. Une tension palpable à travers les dialogues électriques.
La vague de froid c'est aussi celle qui s'est installée entre Martin et sa famille, et surtout son père, celui qui n'a jamais été là pour lui, qui n'a jamais cru en lui.
"Vague de froid", c'est ce genre de récit intime qu'il est impossible d'arrêter une fois la lecture entamée. Et même si le mystère qui entoure le passé du personnage est vite découvert, l'émotion est débordante au moment de la révélation officielle.
Roman graphique sur fond de croyance nordique, "vague de froid" s'impose à nous par sa beauté visuelle et ses discours percutants où même les silences ont leur importance.
A méditer.
Dans cette Norvège rêvée aux puissants dieux vikings, 2 frères bivouaquent sans se douter qu'à l'issue de ces quelques jours, ils ne seront plus jamais les mêmes.
Sur un récit tout en non-dit, en pudeur et colères enfouies, on se fraie un chemin aux côtés de nos deux protagonistes.
L'amour fraternel est palpable, le chagrin de Martin aussi.
Nous sommes spectateurs de leurs échanges et de leurs silences, on devine un drame mais on ne presse pas le récit à nous en dire davantage, on sait que ça viendra quand ce sera le bon moment.
"Vague de froid" est un récit maitrisé sur la fraternité, le deuil, l'acceptation et la quête de soi.
Accompagné tout au long du voyage par la mythologie nordique et leurs divinités, on se fait muet, sensible à la douleur de chacun en contemplant cette nature impétueuse.
Le talent de Jean Cremers y est indéniable, il nous dépeint avec justesse une histoire pudique, sensible et familiale dans un décor superbe, tantôt déserté, tantôt touristique mais toujours sauvage.
Un jeune auteur à suivre de près
Martin a décidé de prendre la route vers la Norvège pour gravir le Preikestolen. Un moyen pour lui de se rapprocher des Vikings, des mythes nordiques, en somme de ses croyances. Officiellement, Jules accompagne son grand frère pour travailler ses croquis en vue de son examen. Mais ce voyage, loin de Liège, va bien au-delà de ces simples éléments. Martin s'est éloigné de sa famille et de sa vie... depuis Camille... Jules lui essaie, tant bien que mal, d'être une ancre pour son frère.
Ses racines, son passé mais aussi et surtout un chemin vers son avenir...
On pourrait dire que cette autofiction est un road-trip familial à la rencontre d'Odin. Mais ce récit est tellement plus... C'est une ode à la famille, aux liens puissants qui unissent une fratrie, la fratrie de l'auteur... C'est aussi une merveilleuse façon de découvrir la beauté blanche de la Norvège... Une beauté qui n'est pas sans risques, comme s'il était nécessaire pour ces deux frères d'affronter, ensemble, les éléments et la nature afin d'être à nouveau soudés. Et pour finir, cette histoire s'appuie sur la mythologie nordique (avec ses dieux imparfaits à qui on peut plus facilement s'identifier) et sur la présence d'animaux totems (ours, moutons, poissons, et surtot corbeaux). Le tout est porté par un magnifique graphisme où même les silences ont leur importance.
Mon petit cœur tout mou a encore été mis à rude épreuve avec cet immense coup de cœur. Jean Cremers a su faire vibrer ma corde sensible et provoquer chez moi de très belles émotions. À coup sûr, cette bd va marquer mon année et d'une bien belle manière.
Jean Cremers publie ici son premier roman graphique. Le vainqueur du grand prix "Jeunes talents" à Quai des Bulles en 2020 choisit l'autofiction avec ce road-trip initiatique et fraternel.
Direction la Norvège pour Jules et son frère Martin. Les objectifs de chacun sont différents: Jules veut remplir son carnet de croquis pour préparer son examen, Martin lui veut se rapprocher de ses croyances vikings en allant grimper le Preikestolen.
Entre les deux, on ressent tout de suite une distance. Si Jules est bavard, Martin lui est silencieux et semble plongé dans ses pensées. Un secret pèse sur ses épaules. Ce voyage va t-il rapprocher les deux frères et libérer Martin de ce poids ?
Ce road trip est jalonné de rencontres avec des autochtones, des animaux, des lieux qui sont autant de symboles à interpréter pour Martin qui cherche dans chaque évènement un signe pour avancer, dépasser ses difficultés... La Norvège est en ce sens un personnage à part entière et offre un contexte puissant au récit.
Jean Cremers impose une narration lente, il parvient à dessiner le silence, le froid et la distance entre Jules et son frère. Il laisse aussi au lecteur le temps de la réflexion, de l'appropriation. Le trait est précis, les deux personnages sont très différents mais attachants dans ce contraste et cette communication qui se met en place, lentement dans une belle atmosphère entre le bleu froid et le gris pierre.
Ce premier album beau et pudique en appelle d'autres, voilà un jeune auteur qu'il va falloir suivre.
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