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C'est l'histoire d'une femme qui se met à douter. De la relation avec son fils de dix ans, de son couple, de la vie qu'elle s'est choisie. Un jour, apparaît Moussa, un copain de son fils, pour lequel elle se prend d'une affection toute neuve. Une chance peut-être ? Celle de devenir la mère modèle d'un enfant idéal. A moins que tout ne se dérègle. C'est le portrait d'une femme qui se remet à fumer, à vibrer, à transgresser l'ordre établi et les injonctions intimes.
Une femme en crise, à moins qu'elle ne soit dans le vrai. Une femme qui emprunte un chemin inattendu pour redéfinir sa place dans le monde. Et qui, à son insu, réinvente le lien maternel tel qu'il pourrait se dessiner aujourd'hui.
Une mère modèle, quelle pourrait être la définition? C’est là tout le thème de ce roman, roman sur une femme écrit par un homme! Florence a une vie plutôt agréable: son travail est sa passion, son mari l’aime et elle a un fils. Mais voilà, ce fils n’est pas le fils modèle… Joachim est un enfant gâté qui n’est pas proche de sa mère et Florence en souffre alors elle voudrait un deuxième enfant mais elle ne peut pas… Elle va donc se reporter sur Moussa, l’ami de son fils, dont elle croit qu’elle seule le comprend et peut l’aimer comme il se doit (Moussa est un gentil garçon qui lui, aime la musique et veut apprendre le piano, tout le contraire de Joachim). Durant ma lecture, je me suis beaucoup focalisée sur Moussa, sur leur relation afin de savoir jusqu’où elle va aller. J’aurais pu presque passer à côté du reste: l’errance de Florence, sa tristesse, son manque de reconnaissance en tant que mère, le deuil de sa jeune sœur, sa dépression… « Une mère modèle » est un roman sur les femmes à qui la société demande d’être parfaite dans tous les domaines mais la femme a ses limites et Florence a atteint ses limites. Elle en devient contradictoire dans ses choix, ses envies car elle est, tout simplement, perdue et cherche à s’accrocher à une, des bouées et à trouver sa place, celle qui lui convient.
Pierre Linhart alterne le récit et les propres réflexions de Florence avec justesse. Ses mots sont choisis avec soins afin de comprendre Florence et sa psychologie. Pierre Linhart a su me tenir en haleine, m’a donnée envie de lire d’une traite son premier roman, roman qui est touchant, actuel, sensible et qui met en avant un problème souvent caché de la place de la mère et de la femme en général dans notre société et de cette quête de la perfection! J’ai aimé lire « Une mère modèle »!
Florence, chef de chant à, l'Opéra de Paris, vit seule avec son fils Joachim, son époux, professeur de littérature travaille à New York. Ils sont à la recherche d'un compromis pour vivre ensemble dans l'une de ces deux villes.
C'est un élément extérieur qui va être le grain de sable dans la relation des trois protagonistes de cette famille.
Florence, se prend d'affection pour Moussa, le copain d'école de son fils Joachim, fils au statut d'enfant roi qui ne cesse de vouloir être le centre de tout et qui par ailleurs se lasse très vite de tout. Moussa, quant à lui, issu d'un milieu beaucoup plus modeste, laisse parler sa sensibilité, son amour pour les arts pour le grand plaisir de Florence.
Joachim va vite devenir jaloux de cette relation qui s'installe entre sa mère et ce copain, ce qui va générer des tensions au sein du couple de ses parents.
Cette relation et ces tensions vont être sources des tourments de questionnements pour Florence qui va remettre en cause son statut de mère, d'épouse.
Ce roman démontre la nécessité que chacun a de trouver sa place au sein d'une famille mais aussi de préserver son espace afin de ne pas vivre à travers l'autre.
Il y est aussi question du positionnement de l'enfant et de la place que ses parents lui donnent et du comportement qui en découlera.
Ce roman évoque aussi la notion de communication au sein des familles et du grand nombre de non dits qui s'avèrent être plus destructeurs que bénéfiques.
On aborde aussi la question de l'accomplissement de sa propre vie à travers la vie que l'on souhaite à ses propres enfants... ne sont ils pas le prolongement de la vie que nous aurions aimé avoir ?
La sensibilité des différents protagonistes de ce roman m'a beaucoup touchée
J’AI ADORÉ !
Pourquoi j'ai tant aimé ?! Tout simplement parce que l'auteur nous a concocté un scénario sans tabou, explorant le côté obscur de la femme et de son rôle de mère. Elle, qui se doit être parfaite aux yeux de la société !
L'histoire de cette famille actuelle m'a vraiment passionnée. L'auteur raconte cette fable d'une manière mordante, percutante et d’une grande justesse.
La place de la femme et de la mère dans notre société est durement décortiquée, épiée et Pierre Linhart traite ce sujet d’une manière intéressante, intelligente et ultramoderne en cette femme Florence, quadra aux comportements excessifs et passionnés.
Au diable les conventions ! Les jugements !
Florence a :
Des envies de liberté,
Des désirs,
Des passages à vide,
Des interrogations,
Des questionnements,
Des remords,
Des regrets,
Des mauvaises pensées,
De l'amour à revendre,
etc...
Oui, ELLE A DES FAILLES !
Elle assume tant bien que mal, ses envies, ses dérives, ses pensées et ses comportements quelque peu discutables. Mais ELLE a surtout une envie de VIVRE !
Ce roman est une fiction et pourtant...! Il m'a touchée, il m'a amusée et il m'a interpellée !
Un premier livre très réussi que je vous invite à découvrir sans tarder….
Merci Pierre Linhart pour ce bon moment de lecture, j’ai vraiment « kiffé » en le lisant.
"La nuit, elle l'attend sagement et, lorsqu'il rentre, il lui raconte sa soirée.Troublée par l'éclat de son regard, la douceur de sa voix, la splendeur de ses traits, elle redécouvre quel merveilleux conteur il est. Son oxygène, son sang, son battement de cœur, il est tout."
https://leslecturesdeclaudia.blogspot.com/2018/08/une-mere-modele.html
Difficile de tirer le fil conducteur de ce roman tant il voyage de thème en thème autour d'un personnage féminin actuel : Florence, 35 ans, pianiste, mariée à William, un peu plus vieux qu'elle, mère d'un petit garçon de 10 ans, Joachim. L'apparition de Moussa, copain de Joachim, dans ce tableau idyllique d'une famille presque parfaite, brouille les contours et dérange ce qui semblait définitivement ordonné. Les places et les rôles naturellement attribués depuis longtemps se redistribuent, évoluent, s'empêtrent et se désaccordent. A partir du moment où Florence trouve à Moussa des qualités dont son fis lui semble dépourvu, c'est la chute libre dans le gouffre des doutes culpabilisants. Brusquement, cette femme dont l'image est idéale a envie/besoin de transgression. Est-ce parce que, jusqu'à présent, elle a vécu par procuration implicite l'existence de sa soeur trop tôt disparue ? Quelles sont les causes de cette brutale remise en question existentielle ?
A vrai dire je n'en sais rien car je me suis assez vite désintéressée de la trajectoire méandreuse de Florence. Le système des personnages m'a semblé incohérent, comme si leurs sentiments et leur personnalité ne tenaient qu'à un fil ténu. Je crois que je n'ai pas compris quel était le véritable enjeu de l'intrigue, tant elle glisse d'un thème à l'autre au cours de son déroulement. J'ai l'impression que le scénario s'embarrasse de situations parachutées pour peu de chose en définitive. Une lecture qui me laissera peu de traces.
Florence mène une vie parfaite. Elle est cheffe de chant épanouie à l’Opéra de Paris, mère comblée et femme amoureuse. Oui mais seulement son gosse capricieux l’insupporte de plus en plus et son mari vit la moitié du temps à New-York. Ce bonheur s’effondre et Florence se sent impuissante. Comme pour relancer la machine, elle s’invente un deuxième fils en Moussa et refuse de s’exiler aux USA. Croyant faire de son mieux, elle provoque son propre naufrage et sombre. Florence se cherche et se demande si la perfection existe.
Pierre Linhart écrit au nom d’une femme, sur son propre reflet avec ses interrogations et ses doutes d’existence. C’est le regard du XXIème siècle sur une mère de famille voulant tout réussir à tout prix en s’en oubliant soi-même. L’auteur est parvenu à détourner mon attention de son véritable objectif : la descente aux enfers de Florence. Ma lecture se centrait principalement sur la relation avec Moussa, à aucun moment je n’ai senti la déchéance de Florence arriver. Pierre Linhart est scénariste et cela s’en ressent dans son écriture, il m’a tenue en haleine jusqu’à la chute, l’inévitable. Un roman qui peut être perçu comme dramatique, plombant mais qui acquiert son émancipation à la fin.
http://www.mesecritsdunjour.com/archives/2018/07/13/36558786.html
A quel âge arrête-t-on de se remettre en question? A quel âge cesse-t-on de vouloir plus pour se contenter seulement de l’existant? Florence arrive à cet âge où sa vie parfaite ne lui suffit plus. Elle ne peut plus se contenter de son mari William, professeur et écrivain exilé à New York. Elle ne peut plus se contenter de son fils unique, Joachim, adorable mais trop gâté. Elle veut une aventure, elle veut un second fils, elle veut rester à Paris, continuer à vivre de sa passion, la musique, en tant que maître de chant. Quand elle rencontre Moussa, ami de son fils, elle trouve un nouveau sens à sa vie. Elle offre à Moussa tout ce que son fils n’a pas su apprécier, elle prend soin de lui, persuadée que personne d’autre n’est là pour le faire. Mais ce qui commence comme un élan d’altruisme aura des conséquences bien plus graves sur sa famille, sa santé et sa vie.
Florence voulait être mère, plus mère qu’elle ne l’était déjà, elle voulait combler ce manque que la nature n’a pas voulu lui donner. Mais encore plus que ça, elle traverse une crise plus profonde, une crise propre aux femmes qui ont tout fait comme il faut, qui ont réussi dans la vie, qui se sont mariées et qui ont eu des enfants. Elle a cet élan que les femmes ne cachent plus de nos jours : elle veut tout envoyer balader, elle veut retrouver ses années folles, son indépendance, elle veut retrouver le sens de sa vie. Elle s’apprête à vivre un grand virage et elle refuse d’avancer plus loin.
Pierre Linhart trouve les mots justes pour illustrer la lente et progressive descente aux enfers de cette femme arrivée au bout de son bonheur. Ce n’est pas simple d’expliquer le délitement d’une vie, de souligner l’incapacité d’une personne à voir ce qui se joue devant ses yeux. Même le lecteur ne voit pas la chute, il continue à lire, focalisé sur Moussa et ce qui va arriver à ce petit garçon, alors qu’il devrait se concentrer sur Florence, déjà en équilibre au bord du vide. Les pensées contradictoires de Florence sont extrêmement bien décrites, ses combats intérieurs et sa schizophrénie naissance sont rendus vivaces par ces dialogues intérieurs : un vrai scénario, où les dialogues restent dissimulés au reste des protagonistes.
C’est un livre extrêmement riche, sur le renoncement inconscient des femmes, sur l’incompréhension des hommes qui en demandent toujours plus, sur le sens de la vie, sur la passion et le désir, sur l’instinct maternel et ses limites pour les femmes modernes qui veulent s’accomplir autrement. Pierre Linhart, en racontant une femme, nous raconte beaucoup de femmes. Je n’aurais qu’une question pour l’auteur : si le personnage principal avait été un homme, est-ce que la dépression et l’accompagnement psychiatrique auraient été la suite logique de ce roman? Florence avait besoin d’un électrochoc, c’est bien vrai, mais peut-être aurait-elle pu sortir de son tunnel personnel, dans tomber dans le cliché de la femme « hystérique »?
Ne pas lire certains livres avant certains événements !
Ce pourrait être le conseil que je donne pour ce livre.
Enfin c'est un conseil ultra égoïste car je me suis retrouvée dans la situation plutôt inverse de l'héroïne de ce roman mais malgré moi, cette femme a réussi à insinuer un peu de doutes en moi…
Etre femme, puisque c'est le sujet du roman et que j'en suis une, n'est pas chose aisée ! Nous faisons face à des obstacles, surement autant que les hommes, mais il y en a un qui bouleverse toute une vie...le jour où on devient maman.
Chacune cherche sa voie, son destin, l'idée étant de donner à nos enfants une super éducation et sortir de cette maternité la tête haute et fière d'avoir réussi.
Parfois c'est à peine le cas… des erreurs sont commises, des manques restent à combler, des décisions sont difficiles à prendre même si au final l'amour reste au centre de la relation mère-enfant.
Cette femme qui représente finalement la Femme, est traversée d'envies, d'ambition, de rêves mais elle n'arrive pas à les mettre en mots et à l'inverse les maux s'installent et gagnent du terrain en elle.
La relation qu'elle créée avec l'ami de son fils est particulièrement déstabilisante, n'importe quel enfant serait "jaloux" où désarçonné devant cette mère qui semble presque oublier qu'elle a mis au monde un enfant. A la lecture, j'ai ressenti cette différence qui prenait de l'ampleur et qui rendait l'ambiance lourde et complexe.
J'ai eu beaucoup d'empathie pour Joachim, le fils, qui m'a semblé en recherche incessante de l'amour maternel, parfois j'avais envie de leur dire "mais faites juste un pas l'un vers l'autre et ça va se débloquer". Mais rien n'est jamais aussi simple dans la vie.
Il faudrait bien plus qu'un pas pour que cette héroïne reprenne pied dans la réalité. Ses décisions porteront la marque des difficultés de cette étrange période que la famille vit. Certains choix seront étonnants et même dérangeants je trouve mais je crois qu'ils sont fait dans le respect de Joachim aussi…
Cette lecture a eu deux facettes :
* j'ai aimé : le thème, la façon d'écrire, le huis clos installé entre seulement 3 voire 4 personnages, le fait d'être obligée de sortir de cette zone de confort du style "tout va bien je vais bien" qui n'est pas le cas ici.
* j'ai eu du mal avec : les choix qui sont faits mais comme je le disais au début je l'ai lu juste au moment où il ne fallait pas je crois ;) , le caractère de cette femme que j'ai trouvé parfois vraiment égoïste et que j'avais envie de secouer...
Impossible de dire que je n'ai pas aimé ce livre car ce roman met juste en lumière des aspects de nos vies actuelles, de nos âmes que nous ne voulons pas toujours voir. Cet ouvrage permet donc d'ouvrir la réflexion plutôt que se prendre en pleine face tel un boomerang les sentiments enfouis sans y être préparé.
Une nouvelle fois, les 68 m'auront permis de découvrir un univers unique.
Un récit qui explore le lien maternel, les compromis, le couple à l’heure des choix, la place de la mère, de l’épouse.
Florence, jeune quadra, est mariée à un homme dont elle est amoureuse. Ils ont un fils qu’elle adore. Elle est chef de chant à l’Opéra de Paris, comblée par son travail, « que je sache garder cet état de plénitude en moi » se répète-t-elle certains soirs en s’endormant.
Pourtant, des petits grains de sable vont se glisser dans ce quotidien. Son mari signe un contrat avec un éditeur new yorkais et s’absence de Paris plusieurs mois d’affilée. Le face à face avec son fils se remplit alors d’incompréhensions, de conflits. Heureusement le copain de son fils va pallier à ce manque. Elle l’initie à la musique, elle se sent investie d’une mission à l’égard de ce petit garçon d’un autre milieu social moins favorisé. Il est le fils qu’elle aimerait, elle devient alors la mère modèle qu’elle imagine.
Son mari n’a de cesse de l’encourager à venir le rejoindre à New York, de son côté, elle reporte toujours sa décision.
Si le récit démarre de manière somme toute classique sur un thème ultra débattu, il prend une tournure troublante, questionnant sur le rôle de la mère, de la femme, des compromis et renoncements lorsqu’ils deviennent inacceptables. Le lecteur assiste alors au lent naufrage de cette femme se qualifiant de « mauvaise mère », « mauvaise épouse » qui va sombrer dans une profonde dépression.
L’écriture joue habilement entre le récit proprement dit et les monologues de Florence qui perd pied. Tout en nuances et sensibilités sur la place de la mère, de la femme. Le fils trouve légitime que le père les quitte pour son travail mais refuse que Florence prenne une décision identique. Une mère doit s’occuper de son enfant «parce que t’es ma mère, c’est toujours la mère qui fait ça » lui dit-il.
J’ai été emportée par ce récit qui questionne avec subtilité sur le rôle de la mère, de l’épouse, de la femme. L’épisode de la salopette à lui seul résume le parcours de Florence.
J’aurai juste une réserve (de forme) : je n’ai pas trouvé la couverture engageante et je n’aurai probablement pas ouvert de ce livre s’il ne faisait pas partie des 68premières fois.
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