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Tout n'est pas veille lorsqu'on a les yeux ouverts

Couverture du livre « Tout n'est pas veille lorsqu'on a les yeux ouverts » de Macedonio Fernandez aux éditions Rivages
  • Date de parution :
  • Editeur : Rivages
  • EAN : 9782743612757
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

Philosophe, poète et romancier, Macedonio Fernández (1874-1952) est né et mort à Buenos Aires. Esprit libre, il aura passé la plupart de son temps à rêver, à écrire et surtout à penser. Il fut l'ami de Ramón Gómez de la Serna lors de son exil argentin et de Jorge Luis Borges qui, dans son éloge... Voir plus

Philosophe, poète et romancier, Macedonio Fernández (1874-1952) est né et mort à Buenos Aires. Esprit libre, il aura passé la plupart de son temps à rêver, à écrire et surtout à penser. Il fut l'ami de Ramón Gómez de la Serna lors de son exil argentin et de Jorge Luis Borges qui, dans son éloge funèbre, déclara l'avoir imité « jusqu'à la simple transcription, jusqu'au plagiat passionné et plein de dévotion ». Jusqu'à la mort de sa femme, Elena de Obieta, vingt ans après leur mariage, Macedonio Fernández exerça la profession d'avocat. Ensuite, après avoir abandonné son foyer, ses quatre enfants et renoncé à son activité professionnelle, il vécut, de 1920 jusqu'à sa mort en errant de pensions de famille en hôtels et d'hôtels en maisons d'amis ou de parents, publiant peu mais laissant derrière lui des piles de manuscrits achevés ou non.
Il s'agit d'une méditation sur le rêve et la réalité. L'auteur y prend au sérieux la célèbre formule de Calderón : « La vie est un songe », et élabore la métaphysique idéaliste que celle-ci appelle. Si la vie est un songe, comment dès lors distinguer rêve et réalité ? Y a-t-il même encore lieu de le faire ? A partir d'une remarque de Hobbes (dont l'auteur imagine dans un chapitre particulièrement burlesque qu'il vient le consulter à Buenos Aires), à travers une critique de Kant (le livre contient un commentaire de quelques pages de la Critique de la raison pure intitulé : « Il est parfaitement légitime de dire du mal de Kant ») et de Schopenhauer (qui, tout comme Hobbes, rend visite à l'auteur avec qui il devise en buvant le maté), l'auteur donne sa réponse à la question métaphysique des rapports entre rêve et réalité qui est peut-être la question par excellence de la métaphysique.

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