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Nous nous souviendrons tous de ces images insolites de villes désertées qui ont fait le tour du monde en mars 2020. Du jour au lendemain, elles se sont tues, plongées dans un calme soudain. Leur seule expression : celle de leurs architectures.
Les deux photojournalistes Luc Castel et d'Antonio Martinelli nous promènent dans un Paris en quarantaine.
S'y côtoient la ville touristique et ses images d'Épinal mais aussi celle des Parisiens : ses bistrots, ses parcs et ses jardins, ses rues pavées, ses transports, la Seine et même le périphérique. Les fameux néons du Moulin Rouge sont éteints, les tables du Café de Flore rangées, les rideaux de fer des Halles tombés. Et pourtant, dans ces photographies prises sous un soleil éclatant, la vie transpire. Tour à tour un visage, une femme masquée, un joggeur ou un sans-abri, un canard, tels des fantômes, apparaissent, rappelant que la vie n'est pas si loin.
À la manière de Masataka Nakano et de son célèbre Tokyo Nobody ou encore des photographies parisiennes du grand Eugène Atget, les photographes rendent hommage à « la belle endormie de ce printemps loquace ».
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