Ce road-movie intimiste est l'une des BD à ne pas manquer en cette rentrée
Ce récit, presque minimaliste, est construit de manière originale à la manière d'un cadavre exquis. Parallèlement au chant d'une berceuse, une symbolique de couleur souligne le propos avec justesse et délicatesse dans une forme déstructurée, juste reflet de notre société, où les mots s'articulent avec malice.
C'est ainsi que 38 mots, comme autant de maux, sont le prétexte pour dire la fragilité de l'être et la fêlure existentielle, qui se lisent au fil des pages à chaque étape de la vie de Flore. Cette fêlure, c'est ce que Flore enfant appelle « la chose ». Elle va tout d'abord la subir, puis, tout en menant une existence dorée où elle trouvera l'amour, elle va essayer de s'en éloigner, se risquer à vouloir la dompter, tenter même d'oublier, sans jamais parvenir à la maîtriser, pour finalement, alors qu'elle ne s'y attendait plus, en découvrir l'essence.
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