Ce road-movie intimiste est l'une des BD à ne pas manquer en cette rentrée
En octobre 1939, Emmanuel Ringelblum, historien, entreprend de rassembler systématiquement les documents touchant le sort des juifs de Pologne. Il constitue autour de lui un groupe de bénévoles. Pour eux, se souvenir est une forme élémentaire de résistance. Ils se donnent pour nom de code Oyneg Shabes :
« Joie du sabbat », en hébreu.
Ringelblum, sa famille, et la grande majorité des quelque soixante membres de ce réseau, périssent avant la fin de la guerre. Ils étaient historiens, sociologues, économistes, éducateurs, écrivains, poètes, en sorte qu'aucun domaine de la vie ne puisse être ignoré.
Cependant, en pleine Shoah et jusqu'au printemps 1943, le groupe a réussi à travailler d'arrache-pied pour écrire la chronique de la disparition de la communauté yiddish.
Sentant l'imminence de la fin, les archivistes réussissent à cacher des milliers de documents dans des bidons de lait ou des boîtes en fer-blanc avant de les enterrer.
Servi par un talent de conteur qui n'est pas sans rappeler celui des Disparus, cet ouvrage est sans conteste un des livres les plus importants sur la Shoah. Car au-delà de l'histoire magistrale d'une famille, d'un historien et d'un groupe, au-delà d'un tableau de la culture yiddish et de son inscription dans la culture polonaise et russe de l'époque, c'est véritablement l'histoire de l'Holocauste vécue par ses victimes contemporaines que déroule ce livre.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
Ce road-movie intimiste est l'une des BD à ne pas manquer en cette rentrée
Découvrez 5 romans en format poche et tentez de les gagner...
Lovecraft comme vous ne l'avez jamais lu, à travers une sélection de lettres qui rend son univers encore plus complexe et fascinant
Des conseils de lecture qui sentent bon la rentrée !