Théophile Gautier fréquentait le salon littéraire de Mme Sabatier. Les habitués la surnommaient « la Présidente ». Il prit l'habitude d'adresser régulièrement des petits billets d'humeur, drôles et coquins, à cette jeune femme. En 1850, Théophile Gautier adressa à la Présidente, de Rome, une longue lettre bouffonne et obscène commentant ce que son ami Cormenin et lui avaient appris en matière de sexualité au cours de leur voyage. Elle la communiqua aussitôt à son cercle, et la missive fit le tour de Paris. D'autres suivirent : cela devint un jeu. Presque tout ce courrier, y compris celui du voyage en Italie, fut publié clandestinement en 1890 pour la première fois.
C?est ainsi que nous constatonsl'éclectisme de cet écrivain, précurseur et maître de la poésie parnassienne, salué par Baudelaire dans la préface des Fleurs du Mal, et qui n'hésitait pas à dire : « Tout ce qui est utile est laid. » Suivi de Poésie érotique.
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