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Obabakoak

Couverture du livre « Obabakoak » de Bernardo Atxaga aux éditions Christian Bourgois
Résumé:

Chronique d'un monde oublié, Obabakoak a été salué en Espagne comme un acte de naissance. De la littérature basque contemporaine, entre autres. L'exploration d'une enfance rurale, une dérive en terre étrangère, l'éloge et l'illustration du plagiat érigé en genre littéraire servent ici de... Voir plus

Chronique d'un monde oublié, Obabakoak a été salué en Espagne comme un acte de naissance. De la littérature basque contemporaine, entre autres. L'exploration d'une enfance rurale, une dérive en terre étrangère, l'éloge et l'illustration du plagiat érigé en genre littéraire servent ici de prétexte à
une série d'incursions dans la bibliothèque universelle. D'un conte soufi réécrit à un hommage amusé à Jorge Luis Borges, ce recueil de contes et de nouvelles reliés par un subtil fil narratif se livre à une archaïque passion : éblouir le lecteur en lui voilant et dévoilant au gré des histoires son propre destin fait de solitude et de fatalité mêlées. « On y découvre l'histoire du bâtard qui s'était enfui à onze ans du village pour devenir sanglier blanc, du gamin basque tombé amoureux d'une fillette hambourgeoise qui lui est apparue comme une madone dans la flamme d'un cierge à l'église, de l'institutrice solitaire dans un village hostile, de la poule Frankie et du pépé qui mesurait tous les jours la croissance de la luzerne ; le récit d'un séjour en Castille dans un bled perdu de deux cents âmes, Vilamediana (soleil, champ, vide,
corbeau, brebis), et l'évocation des singuliers personnages qu'un oisif peut y observer et écouter (les bergers, la faune des deux cafés, un nain philosophe). Mais vous aurez aussi l'occasion d'aller en pirogue chez les Indiens d'Amazonie en compagnie d'une future Irlandaise, de débattre sur
l'importance du plagiat en littérature, de suivre à Ispahan le valet d'un conte soufi, d'assister à un assassinat cruel dans l'Himalaya, et surtout de beaucoup apprendre sur le danger gravissime qu'il y a à laisser un lézard s'introduire dans votre oreille. » (Jean-Charles Gateau, Journal de Genève)

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