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Marco Stanley Fogg raconte ici les circonstances étranges qui ont marqué sa vie, depuis son arrivée à New York en 1965 jusqu'à ce que, sept ans plus tard, il découvre l'identité de son père. à temps pour assister à son enterrement. Et ses amours, ses rencontres, sa misère, ses errances dans les paysages mythiques de l'Amérique rêvée constituent le matériau d'un formidable roman d'aventures en même temps qu'elles apparaissent comme les étapes d'un voyage initiatique aux confins de la solitude et de la déréliction.
Il s'agit mon deuxième essai avec ce roman. La première fois, il m'est littéralement tombé des mains. Pas cette fois-ci. Si ce ne fut pas un grand succès, ce ne fut pas un échec de lecture non plus, plutôt une ambivalence.
Commençons par ce que j'ai aimé. Le style de Paul Auster. Ce roman est sublime par l'écriture, les mots, la musique qui s'en dégage. Il est tellement bien écrit que ce sont les mots qui m'ont bercé et m'ont permis d'aller au bout de ma lecture.
Ce que je n'ai pas aimé ? Et bien tout le reste : l'histoire trop rocambolesque à mon goût, des personnages qui s'enchainent mais pour lesquels il n'est pas possible de s'attacher, le héros M.S. Fogg trop innocent et égocentrique. J'ai d'ailleurs failli abandonner ma lecture à cause de ce personnage.
Un avis mitigé donc, mais la découverte de la olume d'un auteur que je n'avais jamais lu.
Quand Paul Auster fait du Paul Auster, il nous donne l'impression d'écrire son histoire sans fil conducteur comme s'il inventait la suite de son récit au fur et à mesure. Mais c'est bien sûr juste une illusion car il sait en fait très bien où il a l'intention de nous emmener et sous couvert d'une histoire alambiquée, il essaye de percer les mystères de la nature humaine. Dans ce nouveau parcours initiatique, il met les personnages dans des situations inédites, face au hasard, pour pouvoir nous montrer les comportements de l'Homme et ses plus bas instincts, lorsqu'il se retrouve dans ses derniers retranchements.
Paul Auster est un vrai conteur rêveur, qui écrit toujours magnifiquement, mais ce "Moon Palace" ne m'a pas fait aussi forte impression que les précedentes lectures de son oeuvre. Je n'ai pas forcément d'explications, même si le manque d'empathie pour les personnages est peut être la cause de ce demi-enchantement.
Ce livre reste tout de même une belle évasion de l'esprit dans la grande tradition "Austerienne".
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