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Un orphelin qui veut changer le monde avec son appareil-photo.
Une artiste de cirque passionnée de politique.
Une comtesse aux aspirations républicaines.
Trois personnes que le destin conduit à Rome en 1870, coeur battant de l'Italie. Leurs chemins se croisent au milieu de cette ville prometteuse, et leurs rêves apparaissent comme un lien magique. Mais Rome l'éblouissante, l'insaisissable, présente des défis inattendus à ses nouveaux admirateurs.
Jusqu'au jour où un événement dramatique secoue la Ville éternelle...
Création de l'Etat Italien, Rome 1870.
Dans cette grande période historique, trois orphelins vont se rencontrer et mêler leurs vies . Une multitude de personnages très colorés comme les gens du cirque, les nobles, l'église vont se croiser, des voyous, de traîtres, des héros toujours des personnages très attachants. Un roman agréable, plein de rebondissements mais qui m'a déçue malgré tout car trop prévisible et moins passionnant que les précédents lus.
Période initiatrice de la création de l’État Italien, l’année 1870, voit le combat des républicains face à la maison de Savoie. L’ultime but en sera la prise de Rome, malgré le refus du pape Pie IX aidé des Français, et qui en deviendra sa capitale. Luca Di Fulvio nous transporte pendant cette période trouble ; à l’aide de personnages bien trempés. Que ce soit : l’intrépide et intelligente comtesse Silvia di Boccamera - de son vrai nom Nella Beltrame -, de son fils adoptif au caractère impétueux Pietro, de Marta jeune fille vive et ingénue intégrée au cirque Callari ; sans oublier le capitaine Melo, homme de bon sens et avare de paroles et pour terminer la quintessence du mal dans le personnage vil et sans scrupules : de l’Albanese.
En effet quiconque chantait les louanges de l’Italie risquait la prison et la guillotine. Le jeune Pietro découvre la photographie, et se fait le chevalier blanc de la triste réalité de cette ville éternelle. Sa vérité sera non de satisfaire aux différents protagonistes de la lutte du pouvoir mais celui de montrer la misère de Rome, et de ses miséreux grâce à ses photos crues, impitoyables et réalistes.
Bien entendu, différentes trames constituent la colonne vertébrale de « Mamma Roma » ; les courants idéologiques politiques, les intrigues amoureuses, et surtout le décor somptueux de cette grande et belle ville malgré les miasmes inhérents à cette époque.
Quel plaisir de suivre les parcours de tout un chacun, les courbes de ce roman épique, une plongée dans ce moment historique de la naissance d’une nation moderne.
Merci Luca di Fulvio pour ce délectable moment d’histoire.
Tout d'abord un grand merci à la maison d'éditions Slatkine et Cie pour ce SP.
1870, Pietro, oublié à l'orphelinat, alors âgé de 16 ans, est enfin choisi par la comtesse Nella Bettrani. Après le suicide de son époux et avant la main mise sur ces biens pat l'Etat, elle décide de fuir avec son "protégé" à Rome, sa ville natale.
Rome, propriété pontificale, placée sous la protection des troupes françaises, connaît peut être ses dernières heures face aux révolutionnaires républicains qui veulent une Italie unifiée.
C'est dans cette nouvelle Rome que Nella va devoir changer de vivre si elle vaut que Pietro devienne quelqu'un. Mais le chemin envisagé n'est pas forcément celui qui sera tracé. D'autant qu'il lui faudra non seulement prendre en compte le caractère bien trempé de son "protégé" qui a des idées bien arrêtées quant à son avenir mais aussi avec l'arrivée de Marta et du palefrenier Melo, tous deux faisant partie du cirque Callari.
J'ai beaucoup aimé non seulement l'aspect historique de cette fresque grâce à laquelle j'ai appris plein de choses sur l'histoire de Rome mais aussi son aspect romanesque, avec des relations, certes compliquées, mais très fortes entre les différents protagonistes.
Je retrouve pleinement l'écriture de cet auteur qui sait nous transporter dans le temps et l'espace et nous faire ressentir des sentiments contradictoires : joie, espoir, colère, crainte, peur. Ce roman se lit vite et lentement en même temps en raison de la quantité de détail et de ressenti.
C'est un beau coup de coeur qu'il faut découvrir.
https://quandsylit.over-blog.com/2022/06/mamma-roma-luca-di-fulvio-sp.html
Comme dans ses précédents romans, Luca di Fulvio mêle avec brio l’histoire de ses personnages avec l’Histoire. Ici il s’agit de la création de l’Italie en tant qu’Etat.
En 1870, seule la ville de Rome ne fait pas partie de l’Italie unifiée. Elle appartient à la papauté qui entend bien la garder dans son giron. Un régiment de zouaves français en assure la protection et contrôle tous ceux qui y entrent.
Rome est une ville où se côtoient la grande richesse et la plus grande misère, la beauté et la saleté, les sentiments les plus nobles et les plus vils.
C’est là qu’en mars 1870 se trouvent les personnages principaux de « Mamma Roma » :
Nella, comtesse en fuite,
Son fils adoptif adolescent, Pietro
Marta, adolescente elle aussi, qui a grandi dans un cirque réputé et dont elle n’a jamais réellement eu l’impression de faire partie.
Leurs chemins vont se croiser, s’imbriquer les uns dans les autres, portés par leurs désirs de changer le monde et en s’impliquant, chacun à sa façon, dans la lutte pour libérer Rome.
Luca di Fulvio a écrit un roman absolument passionnant. J’ai tout de suite été accrochée par les destins de ses personnages, leurs personnalités. Et j’ai appris énormément de choses sur la ville de Rome que je chéris particulièrement.
Un énorme coup de cœur.
Luca Di Fulvio nous embarque une fois de plus!Un peu d'histoire "romaine",du romantisme,et des fripouilles:comment faire la révolution?chasser les Français,vaincre la misère,craqueler la lutte des classes...Où est la vraie noblesse,dans le coeur ou dans le titre?La photographie comme révélateur de la réalité,de quoi séduire le lecteur!
Un excellentissime moment de lecture.
Luca Di Fulvio a le don de ces écrivains qui vous transportent pendant quelques heures dans un autre monde, un autre temps. Par un coup de crayon magique votre serviteur s’est vu en Italie en général et à Rome en particulier à la fin du XIX° siècle. Noisette sur le livre, il n’avait plus d’âge. Tel un jeune enfant avoir l’impression d’être revenu dans ce fauteuil rouge, fenêtre en face des Aravis – et dans un sens l’Italie n’est pas très loin – avec un roman d’Alexandre Dumas, prêt à chevaucher sur l’univers et observer ces êtres, aussi bien les merveilleux que les vils, qui partent à l’aventure sur des sommets de fantaisies.
Nous sommes à la fin de la période d’unification de l’Italie, les troupes françaises sont encore sur le sol pour protéger les Etats pontificaux. Depuis 1866, la troisième guerre d’indépendance a renvoyé les autrichiens, Victor-Emmanuel triomphe, sur les murs s’inscrivent « Viva V.E.R.D.I » « Viva Vittorio Emanuele Re D’Italia » devis des patriotes. En 1871, c’est la prise de Rome (la brèche de Porta Pia), la ville est annexée au Royaume d’Italie.
C’est dans ce contexte, quelques mois plus tôt, qu’une comtesse remarque un adolescent à la mèche blonde, au regard déterminé et au verbe haut lors d’une visite dans un orphelinat misérable. Venue pour adopter, c’est ce jeune Pietro qui repartira en carrosse. Mais la vie est faite de bosses, très vite l’époux de la comtesse est ruiné, se suicide ; c’est la fuite vers Rome avec Paride le cocher et le garçon. La comtesse abandonne la particule et retrouve son vraie nom : Nella Beltrame.
En parallèle, un cirque chemine vers Rome avec, entre autres, un amoureux des chevaux, Melo et la jeune Marta qu’il a pris sous son aile, un jour dans une rue lorsque la petite était d’une maigreur à faire peur et s’était détachée d’une corde qui la maintenait en captivité. Seulement si Melo est un sacré ronchon, Marta a également du caractère !
Comment vont-ils tous se sortir de la misère et vaincre les ombres qui planent dans les ténèbres ? Luca Di Falvio aiment les personnages solaires, combatifs et qui croient en leurs rêves. Sans oublier ce qui fait tourner le monde, l’amour : « Ne vis pas de regrets, n’abandonne jamais, bats-toi, l’amour ça ne se gâche pas ». En effet, comment ne pas fondre, à l’instar de Nella, devant l’élégant Henri Béras…
Blog Le domaine de Squirelito =>https://squirelito.blogspot.com/2021/11/une-noisette-unlivre-mamma-roma-luca-di.html
Pietro a été choisi par la Comtesse, parmi cent gamins crasseux alignés dans la cour boueuse de l'orphelinat. Elle ne peut pas avoir d'enfant, elle se contenterait bien d'un chien ou d'un chat, mais son mari veut un bipède, un chiot de l'orphelinat. Assis dans une roulotte du cirque Marta a compris qu'elle avait été enlevée, on lui avait ôté la possibilité d'avoir une famille, mais désormais sa famille c'était le cirque Callari. Nous allons suivre ces deux personnages dans Rome la ville éternelle secouée par une guerre qui va mettre fin au règne du pape et achever ainsi l'unité du pays.
Luca di Fulvio est un formidable conteur, il affectionne les personnages hauts en couleur comme l'Albanese un voleur sans foi ni loi qui n'hésite pas à égorger ses victimes ou Melo le dresseur de chevaux. Les destins des uns et des autres s'entrecroisent, la petite histoire se mêle à la grande Histoire. La plume de Luca di Fulvio est magnifique quand il nous parle de sa ville :
“Rome était une ville répugnante, quand on la regardait comme ça. Et pourtant, tous les jours, le soleil se levait sur cette ville répugnante. Alors les rues boueuses, les ruines dévorées par les plantes grimpantes, les tricheries, les excréments, les mensonges, tout disparaissait. En fait, tout scintillait. Séduisant chaque jour Romains et étrangers. Les ensorcelant. Ainsi jour après jour, malgré elle, Rome recommençait à se faire pardonner. Et à se faire aimer. Car il n'existait nulle part ailleurs une catin aussi extraordinaire que celle-ci. Et tous ceux qui la haïssaient le soir, la maudissant au moment de s'endormir, se réveillaient le lendemain résignés à l'aimer de nouveau, et à être trompés et trahis de nouveau.”
Malheureusement l'auteur se perd dans des bluettes qui rendent le récit mièvre et peu crédible. On passe de Victor Hugo à l'univers de la collection Harlequin. Je n'ai pas retrouvé la qualité de l'écriture romanesque, réaliste et truculente du Gang des rêves « ou des enfants de Venise”.
Lire un livre de Luca di Fulvio s'est partir à l'aventure, à la conquête de liberté, à travers les ombres et la lumière, avec toujours cette petite pincée de sentiments et d'amour qui donne toute son universalité au roman.
Un roman tout entier sur Rome et l'unification de l'Italie, Luca di Fulvio l'avait rêvé, puis imaginé et enfin réaliser ; comme quoi tout les rêves sont possibles et réalisables. Des rêves et de destins les personnages de Luca en débordes pour notre plus grand plaisir.
Après New York, Venise ou encore Buenos Aires, nous voilà à Rome en 1870, l'année de tout les possibles car cette date marque la naissance de l'Italie. A travers la ville éternelle, Pietro, Marta et Nella se croisent, se perdent, se retrouvent et s'aiment. Résumer un roman de Luca est impossible tellement les actions, les thèmes et les émotions sont puissants en si peu de pages.
A travers un dédale de rues aussi vieilles et historiques les unes que les autres, Pietro et Marta, les deux orphelins vont se faire engloutir mais Rome va vite les adopter. Car dans "Mamma Roma", le vrai personnage principal est bien Rome elle -même.
Ceux qui me suivent depuis plusieurs années savent tout mon amour pour les romans de Luca di Fulvio mais aussi pour l'auteur, ce génie des mots, ce magicien des histoires, ce conteur hors pair, cette personne au grand coeur. On n'aurait envie que d'une seule chose : que Luca soit aussi éternel que Rome pour nous conter ses histoires toute notre vie !
"Mamma Roma" est surement le roman le plus intime, celui on l'on sent le coeur battre de l'auteur à travers les pages. Le seul regret en refermant un livre de Luca, c'est de se dire qu'il va falloir attendre patiemment le prochain !
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