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Lorsque j'étais une oeuvre d'art est un livre sans équivalent dans l'histoire de la littérature, même si c'est un roman contemporain sur le contemporain. Il raconte le calvaire d'un homme qui devient son propre corps, un corps refaçonné en oeuvre d'art au mépris de tout respect pour son humanité. Malléable, transformable, il n'est plus qu'un corps sans âme entre les mains d'un esprit diabolique dont le génie tient avant tout à son manque de scrupule.
Un roman qui ne peut laisser personne indifférent.
Eric-Emmanuel Schmitt donne dans la littérature fantastique ou de science-fiction pour cette oeuvre et propose de revisiter le mythe de Faust dans notre société moderne.
Le narrateur, un jeune homme au bord du gouffre, se voit proposer une nouvelle vie à condition qu'il accepte de se céder corps et âme à un créateur. L'homme devient objet et perd ainsi son humanité. C'est l'amour pour la fille d'un peintre aveugle qui lui rendra la vue.
Ce roman interroge l'art et son rapport à l'humain. Le corps peut-il être objet d'art ? Peut-il être un support ? Peut-on dissocier l'esprit du corps pour n'être plus qu'un pur corps ?
Le questionnement, profondément dérangeant, est porté par une écriture de l'excès qu'on n'a pas l'habitude de trouver chez cet auteur. Elle est au service de l'excentricité du soi-disant génie artistique qui s'est cru permis d'acheter la vie d'un homme et souligne sa folie.
Un livre inclassable : roman engagé qui interroge l’art et ses fondements, le génie artistique, notre humanité. Ce livre repose sur les apparences, le beau, le laid, et sur nos représentations trop souvent intolérantes et délétères.
À une époque envahie par le besoin d'être vu pour se sentir être tout simplement, le protagoniste de ce récit contemporain - comme l'art dont il s'agit - finira par prendre les pires décisions possibles, manipulé certes, mais aussi poussé par ses propres démons.
Dans une intrigue qui nous rappelle pêle-mêle le Golem, Pygmalion, la chirurgie esthétique, les diktats successifs de la mode, Dorian Gray, l'extrême maigreur - heureusement controversée - des mannequins, ou encore et surtout les scandales suscités par le "body art", l'auteur nous pousse dans nos retranchements et nous amène à nous questionner sur cette folie du paraître, et, partant, sur le sens de nos choix.
Il nous rappelle que les critères esthétiques sont aussi des enjeux de société, d'oppression, de libération ...
Qu'est-ce qui compte vraiment dans la vie ? Nous trouverons des éléments de réponse dans ce roman puissant, magistral et terrible.
J'ai adoré !
Génial ! Une histoire des plus originales, surprenante, surréaliste je me suis régalée !
Eric Emmanuel Schmitt a su se montrer très inventif avec une histoire hors du commun, attisant mon intérêt et ma curiosité tout au long des pages mais le fond est tout aussi intéressant et interroge sur l'estime de soi, la perception que l'on pense que les autres ont de nous et sujet de société actuel, sur les apparences.
L'histoire :
Alors qu'il n'a plus goût à la vie, au bord de la falaise où il compte se suicider, un homme est abordé par un artiste farfelu et égocentrique qui va lui proposer la chose la plus insolite qui soit : devenir une oeuvre d'art !
L'originalité de cette histoire tient au contexte décrivant un marché de l'art contemporain mercantile, provocateur, amoral, et faisant d'autre part référence aux possibilités presque vraisemblables d'une chirurgie esthétique sans limites. Mais l'humanité fait de la résistance, venue de ce héros refusant son statut d'objet. Un conte fantastique, surréaliste et passionnant qui n'est pas sans rappeler les classiques tels que "la peau de chagrin" ou "le portrait de Dorian Gray". Un récit captivant qui se lit d'une traite et qui interroge sur le rapport à l'objet et à l'humanité du monde moderne de l'art.
"Lorsque j'étais une oeuvre d'art" est un roman qui relève du conte philosophique. Éric-Emmanuel Schmitt nous livre ici les clés d'une intéressante réflexion sur l'art contemporain, sur l'homme en tant qu'objet et sur le culte des apparences.
Tazio le frère des célèbres et sublimes jumeaux Firelli, se considère comme un raté. Déçu par la banalité de sa vie et par un physique des plus communs, il décide de mettre fin à ses jours en se jetant d'une falaise. Sur le point de commettre l'irréparable, il va conclure un pacte avec le diable qui nous apparaît sous les traits de Zeus-Peter Lama, gourou de l'art contemporain et véritable Méphistophélès. Celui-ci lui propose de le rendre célèbre et unique en échange de son corps qu'il façonnera selon ses souhaits et sa créativité d'artiste avant-gardiste. Il devient Adam bis, une créature unique et hétéroclite et accepte de renoncer à son identité, à la parole, à la pensée.
Adam lors de sa "renaissance" en tant qu'"oeuvre d'art" devient un objet de convoitise, une "chose" sans âme modelée par de son créateur. Flatté dans un premier temps il va vite découvrir la désillusion et mesurer la valeur de l'être humain dans son essence même, s'apercevoir qu'il a envie d'aimer, d'exister et de se réaliser par lui-même, indépendamment de son créateur. Mais peut-on rompre sans dommages un pacte conclu avec le diable ?
Le thème traité par Éric-Emmanuel Schmitt est vraiment d'actualité à l'heure où fleurissent les émissions de télé-réalité sur notre petit écran et où les stars d'un jour finissent pour la plupart aux oubliettes comme de vieux kleenex usagés une fois l'émission achevée. Les questions qui se posent : doit-on vendre son âme au diable au prix d'une célébrité éphémère ? Quel est le plus important : l'être ou l’apparaître ? Le corps doit-il être annihilé au prix de l'art ? L’âme et le corps sont-ils dissociables ?
Le présent ouvrage rédigé d'une écriture fluide et linéaire ne peux manquer de nous faire réfléchir sur l'ensemble de ces problématiques et questions universelles qui nous ont tous interpellés un jour ou l'autre !
http://leslecturesdisabello.blogspot.fr/2011/09/lorsque-jetais-une-oeuvre-dart-deric.html
Mon livre préféré de EES! On est tenu en haleine jusqu'au bout, l'histoire est géniale et très bien écrite comme à l'habitude de l'auteur.
Ce roman est une analyse très pertinente sur ce qu 'est la Beauté , la vraie Beauté , celle de l 'âme , celle qui ne se voit pas spécialement avec ses yeux mais avec son coeur ...J'ai adoré , ce livre ne peut laisser personne indifférent. Il nous invite aussi à réfléchir à ce que nous sommes prêt à faire pour être un être parfait conforme aux critères de Beauté établis par la socièté , renonçant à ce que nous sommes ...A méditer
Étonnant, très prenant, j'ai adoré ...quelle leçon ...lecture surprenante
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