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On l'appelle le Cauchemar. C'est un lac à l'eau noire et stagnante, quelque part en Suède, dont la légende raconte qu'il est maudit. Au milieu du Cauchemar, il y a un îlot. Sur cet îlot, Alex et la petite Smilla vont faire une promenade, tandis que Greta les attend dans la barque amarrée au rivage, puis s'endort. À son réveil, la nuit tombe et seuls retentissent au loin les cris lugubres des oiseaux aquatiques. L'homme et la fillette ont disparu. De retour dans le cottage que la petite famille occupe au village, Greta fouille chaque pièce et tente en vain de joindre Alex. En proie à la panique, elle décide de se rendre au commissariat. Seulement, sur place, un policier lui annonce qu'elle n'est pas mariée et n'a jamais eu d'enfants. Qui sont Alex et Smilla ?
Plébiscité par la critique et le public à sa parution en Suède, le thriller de Caroline Eriksson fait mugir les forêts du Nord et étourdit le lecteur à grand renfort de twists et de montée d'adrénaline. Mais c'est surtout la finesse de la construction psychologique et la réflexion documentée sur les traumas de l'enfance qui font de L'Île des absents un incontournable du genre.
Je n'ai pas du tout accroché à ce livre et j'ai même parfois eu l'impression que j'étais presque dans un livre fantastique tellement les événements sont peu précis voire trompeurs. C'est comme si l'auteur vous racontait en 200 pages le rêve voire le cauchemar qu'elle a fait une nuit, rêve qui par définition n'a rien de structuré.
Il ne s'agit pas d'un récit suivi, chronologiquement organisé avec des personnages clairs et précis non, que du contraire, tout reste vague, superficiel et plein de non-dits qui vous mènent sur la mauvaise voie, je déteste ça mais je peux comprendre que certains adorent.
Pour ma part, il ne s'agit pas du tout d'un thriller, je n'ai ressenti aucun suspense, juste un besoin de comprendre, ce qui m'a été possible qu'aux dernières pages du livre.
Le résumé de l'éditeur et cette couverture, laissaient présager une disparition quelque peu étrange, un genre que j'affectionne s'il est bien construit... J'ai même pensé que l'intrigue se transformerait en fantastique...
Des fois tu embarque dans un livre pensant aller dans une direction précise, pour en fin de compte te retrouver à l'opposer de ce que tu imaginais...
Au départ, je me suis sentie perdue dans les méandres de cette lecture... J'oscillais, entre déception et soupirs... L'intrigue ne correspondant pas du tout au résumé... Mais l'auteur, dès la résumé, brouille les pistes... Et j'ai finalement été happée par cette lecture, qui m'a bouleversée.
Véritable ascenseur émotionnel, pour peu que l'on soit sensible à la construction narrative de l'auteur, ce thriller psychologique nous fait passer par plusieurs sentiments. Une véritable descente aux enfers, qui va autant remuer Greta, qu'on apprend peu à peu à connaitre, que nous, pourtant simples lecteurs...
Après quelques pages, je pensais qu'elle était schizophrène et je dois dire, que même si j'aime les histoires tordues, j'étais un peu déçue de plonger dans une énième intrigue de ce genre. Mais l'auteur va peu à peu retourner la situation qui prend une ampleur complètement différente et là j'ai plongé dans les méandres de la perversité humaine...
Les relations perverses, la perversion, les relations familiales tordues.... L'impact des choix des parents sur les enfants... En si peu de page, l'auteur aborde des thèmes d'une gravité palpable et qui peuvent faire écho en chacun de nous. Ici la perversion est disséquée pour le plus grand bonheur du lecteur, mais surtout elle est abordée de plusieurs manières.
La perversion dans le couple, mais également la perversion dans le couple parent enfant et pour finir par aborder les non dits et leur impact sur la personnalité en construction d'un enfant...
Greta est malmenée, mais même si elle touche le fond de l'horreur et de la bassesse humaine, elle va peu à peu éclore et l'introspection au fil des lignes... Des pages, va lui permettre de se retrouver... Mais l'image fantasmée n'est jamais bien loin et je dois dire que l'auteur nous perd dans ses pages, puisque le lecteur se demande si c'est la réalité ou si la cerveau de Greta est complètement dérangé.... Ou si elle ne fantasme pas sa vie...
Peu à peu, la trame de l'auteur délivre ses réponses et les vérités apparaissent... Horribles... Inconcevable... Irréelle... Et pourtant... L'auteur soulève de vraies questions humaines et sociétales, avec la place de la femme et les violences...
La violence physique et psychologique est terriblement destructrice dans un couple et le dominant trouve tes failles.... on met des années à s'en remettre avant de s'apercevoir que C'est l'autre le problème...
Oui j'ai aimé même si au départ j'ai été déstabilisée car je ne voyais pas où ça menait ! Et j'imaginais lire une énième intrigue de folie meurtrière et maladie mentale. Mais l'auteur a vraiment fait un beau travail sur l'intrigue.
Pour une premier livre, Caroline Eriksson commence fort ! On est bousculé dans nos convictions... La narration est telle qu'une introspection s'opère et devient nécessaire... On termine cette lecture, qui nous prend dans ses filets pour nous recracher complètement sonné... Bouleversé... Car tout prend sens...
Peu à peu la déception a fait place à une frénésie. Je voulais comprendre... Savoir... Pourquoi ? ... Comment ?... Et j'ai terminé par avoir un vrai coup de cœur pour l'histoire, la plume tordue de l'auteur et les révélations finales.
Un thriller scandinave qui change et qui déroute, car différent de ce que l'on a déjà pu découvrir.
Il est des livres où on ne peut quasiment rien dire sous peine de trop en révéler et c’est le cas pour le superbe thriller psychologique écrit par caroline Eriksson. J’ai apprécié le travail d’écriture et de mise en place de l’intrigue, couche après couche, un peu comme un mille feuilles, on découvre lentement les choses qui se mettent en place et petit à petit on entre dans le vif du sujet avec une profondeur insoupçonnée. Dans ce livre tout est mystérieux et j’ai eu l’impression de flotter dans une brume avant d’y voir un peu plus clair et déjà j’étais à fond dedans. Le personnage de Greta est d’une complexité incroyable, chaque fois qu’elle faisait quelque chose, je me sentais perdue parce que moi, je n’aurai jamais pris la même voie. Alors c’est comme fouiller dans l’esprit de quelqu’un de perturbé et il faut être capable de pousser un peu plus loin les pages à lire au début sans savoir où l’on va nous emmener, cela peut sembler déstabilisant mais au final c’est surtout passionnant. Et il faut bien le dire l’auteur sait parfaitement jouer de cette étrangeté. On comprend très tôt que la disparition de son père a été et est toujours un grand traumatisme dans sa vie. On a l’impression de la suivre sur un chemin dangereux et à la fois on ressent très rapidement que ce chemin sera rédempteur ou ne sera pas. La relation à la mère est aussi très instructive et nous renverra forcément à une réflexion qui nous est propre. En débutant ma lecture je m’attendais à ce que cette fameuse île dont on nous parle soit plus exploitée mais finalement l’auteur ne s’en sert uniquement que comme un décor angoissant mais qui n’est pas en relation avec le véritable thème abordé et cela m’a un peu déçue. Pendant une grande partie du livre on suit Greta sur cette île et j’attendais autre chose qui n’est pas venu. Alors certes « l’île aux absents » aborde des thèmes très sombres et glauques mais il reste pour moi une lecture très satisfaisante.
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