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Kafr Karam. Un petit village aux confins du désert irakien. On y débat devant la télévision, on s'y ennuie, on attend, loin de la guerre que viennent de déclencher les Occidentaux. Mais le conflit va finir par rattraper cette région où la foi, la tradition et l'honneur ne sont pas des mots vides de sens. Quand une nouvelle humiliation vient profaner ce qu'un Bédouin a de plus sacré, alors s'ouvre le temps de la colère et de la riposte. Seul le sang pourra laver ce qui a été souillé...
" Tragiquement convaincant. " Guillaume Chérel - Le Point " Magnifique plaidoyer contre toute forme de fanatisme. " Vivre Plus
C'est violent, et pourtant, ce n'est que la retranscription d'une dure réalité. Quand le fanatisme n'a pas de limites, quand chaque seconde est une menace, ce sont les Sirènes de Bagdad qui prennent le relais.
Du Khadra dans toute sa splendeur, encore. La force de son écriture : décrire sans juger, informer, narrer, romancer. On y découvre des personnages profonds et torturés, à tort ou à raison, à chacun son interprétation.
Mon préféré d'un auteur qui me touche beaucoup.
Comment devient-on terroriste. Non , c' est plutôt comment un irakien devient terroriste
: parce qu il a vu le zizi de son papa et qu'il a honte. Allez, j' avoue tout, je simplifie un max. Mais, c' est un gouffre qui existe entre notre culture et la culture des arabes ? musulmans? persans ? je ne fais pas bien la différence. Heureusement, la fin optimiste veut croire que le pont entre les cultures se fera gràce aux intellectuels et à tous les hommes de bonne volonté. Ils ont du boulot sur la planche.....
Une histoire touchante, j'aime le réalisme de l'écriture de Yasmina Khadra, il est dans mon cercle d'auteur favori.
Génial. Yasmina KHADRA, cette fois-ci nous emmène en Irak en 2005. Dès les premières lignes alors que le narrateur attend au Liban un ordre de mission, le style KHADRA s'impose. "Beyrouth retrouve sa nuit et s'en voile la face. Si les émeutes de la nuit ne l'ont pas éveillée à elle-même alors c'est qu'elle dort en marchant". L'attente du narrateur est suffisamment longue pour lui permettre un petit retour en arrière sur ce qui l'a conduit dans cet hôtel. Son enfance et son adolescence à Kafr Karam, une petite bourgade aux maisons de torchis, perdue dans le désert, la présence de la guère mais loin encore; le facteur déclenchant qui le conduira à Bagdad pour trouver un moyen de laver l'honneur. "Les Bédouins, aussi démunis soient-ils, ne badinaient pas avec le sens de l'honneur. L'offense se devait d'être lavée dans le sang seule lessive autorisée pour garder son amour-propre."KHADRA nous amène au fil des pages à saisir l'ampleur de l'incompréhension qui règne entre l'Orient et l'Occident. "C'est un mauvais parti l'Occident. (...) Il fut un temps où il s'amusait à définir le monde comme bon lui semblait. Il appelait un autochtone indigène, et un homme libre sauvage, et il faisait et défaisait les mythologies selon son bon plaisir, ramenant nos chantres à ras le folklore forain et élevant ses charlatans au rang des divinités." L'incompréhension est telle, comment la résorber? connaitre son histoire, sa culture comme celle de l'autre; reconnaitre la valeur de l'autre? quel chemin à parcourir ... Les Sirènes de Bagdad transmettent un message important mais l'histoire est avant tout un roman entrainant que j'ai lu dans la journée !!
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