Une double invitation à l’évasion et à la réflexion
Notre lectrice a rencontré Yasmina Khadra à l'occasion de la parution de Dieu n’habite pas la Havane Quand il est arrivé à Cuba pour la préparation d’un film, Yasmina Khadra a découvert un peuple, Un peuple qui l’a...
La parole des auteurs vous présente le roman de Yasmina Khadra, L'équation africaine Bouleversé par la mort de sa femme, le docteur Kurt Krausmann inquiète son entourage. Entraîné presque malgré lui par son ami Hans dans une...
Une double invitation à l’évasion et à la réflexion
Des lectures pour tromper l'obscurité...
Yasmina Khadra dévoile, en vidéo, l'histoire de son dernier roman
En partenariat avec les éditions Julliard, gagnez un exemplaire de "Dieu n'habite pas La Havane"
L'action se situe fin du XIX ième/ début du XX ième dans l'Algérie coloniale.
Le jeune Yacine Chéraga est enrôlé par le Gaïb Brahim -riche propriétaire - pour représenter son fils au sein de l'armée d'occupation et combattre sur le sol de France pendant la Grande Guerre. Il portera le nom du fils du Gaïb - Hamza Boussaïd- afin de défendre l'honneur de la famille .
A son retour, il lui est promis une vie de bourgeois pour lui et sa famille.
Yacine (Hamza pour les autres) va connaitre l'Horreur de la guerre. Il rejoint le 2 ième régiment des tirailleurs, des indigènes redoutés mais méprisés et oubliés.
Des liens fraternels vont se nouer avec des compagnons de tranchées; à la vie, à la mort.
Sid Tami, citadin éduqué- sera son repère tout au long du roman.
Verdun, Noyon et tant d'autres batailles vont laisser des marques indélébiles dans les corps et les esprits.
Les "Turcos" (tirailleurs algériens) s'illustreront et contribueront à la capitulation de l'Allemagne en 1918.
Au retour au pays, rien ne se passe comme convenu, Yacine est menacé, ses parents condamnés à l'exil.
Une vie de nomade, à la recherche de ses parents ,le mène à Oran et d'autres villes et villages.
Une vie qui oscille entre descente aux enfers (le bagne) et rencontres amicales et amoureuses.
L'auteur balaie la première moitié du XXième siècle dans une Algérie coloniale.
Il est question d'Amour, d'amitiés, de fraternité et de promesses de fortune.
Le tout servi par une écriture majestueuse.
J'avoue ne pas avoir été passionné par la partie romanesque (tous les malheurs du monde viennent percuter notre jeune héros) mais le style et la très grande qualité de l'écriture de Khadra viennent illuminer le roman.
Un superbe moment de lecture .
Nestor, surnommé Cœur d’amande est atteint de nanisme. Rejeté par sa mère dès sa naissance, il a été recueilli et élevé par sa grand-mère. Lorsque celle-ci disparaît, à un moment où il vient également de perdre son emploi, son monde s’effondre. Désemparé, il ne voit pas comment gérer sa grande solitude.
Yasmina Khadra nous plonge dans le quartier populaire de Barbès, où magouilles et petits trafics rythment la vie quotidienne. Dans ce microcosme, chacun a compris que la survie repose sur une solidarité indéfectible. Les habitants, bien que modestes, trouvent leur richesse dans les liens qu’ils tissent et dans le peu qu’ils possèdent.
Ce roman, empreint de tendresse et peuplé de personnages hauts en couleur, explore des thèmes universels tels que l’amour, la solidarité, la différence et la résilience. Avec une plume à la fois délicate et sobre, Yasmina Khadra parvient à traiter ces sujets avec justesse.
Un réel plaisir de lecture avec ce nouveau roman, un roman lumineux, rempli de douceur, de sentiments et d'émotions. La première parti nous montre l'attachement de Nestor pour sa grand mère qui glisse petit à petit vers la démence et ne peut rester vivre dans leur appartement.
Ensuite l'histoire de l'écriture d'un livre Coeur d'amande qui vient révéler les talents de Nestor
Un beau moment de lecture grâce aux personnages attachants où se lient amitiés, sentiments et compassion.
Une oeuvre majeure qui décrypte de manière brillante les mécanismes qui mènent au terrorisme. Un livre intelligent qui explique, raconte sans jamais juger, la lente descente d'un homme vers le seul moyen d'expression qui semble lui rester : la violence pour répondre à la violence, aux humiliations et à l'injustice.
La conclusion de Khadra c'est que le piétinement d'une culture, d'un peuple et de ses croyances ne mènent qu'à l'inévitable expression d'une violence absolue.
Des incontournables et des révélations viendront s'ajouter à cette liste au fil des semaines !
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